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Les civils du Valenciennois dans la Grande Guerre 1914-1918
26 mai 2013

Cahier d'un sous-oficier Allemand

 

                    En 1918 parait aux éditions Payot "Souvenirs de guerre d'un sous-officier allemand (1914-1915-1916)" avec une préface par Louis-Paul Alaux.
 L'un des chapitres relate le séjour à Valenciennes du Feldwebel C_, dont le nom restera inconnu, et dont le destin s'achève en 1916 lorsqu'il abandonne l'armée allemande pour passer au Danemark. La préface conclut :

Une édition anglaise, fidèle traduction, parait en 1919.
Ce qui m'intéresse est le chapitre sur Valenciennes, intitulé  : "Kommandatur (sic) à Valenciennes" que je transcris ci-dessous et qui décrit un peu de la vie de la cité durant l'occupation.

 

XXV
La Kommandantur de Valenciennes


La Kommandantur. - Administration de, la ville. -Trafic de journaux. -Evasions en Hollande. -Bataille entre Bavarois et Prussiens. - Assassinat d'une jeune fille française par un soldat allemand.

En juillet 1915, les bureaux de la Kommandantur de Valenciennes étaient installés dans la Mairie. Le maire avait été autorisé à garder quelques petites pièces pour lui et ses employés. Dans le bâtiment de la cour où se trouvaient avant la guerre le service des eaux et les pompiers, les Allemands avaient installé un dépôt de revolvers, fusils de chasse, munitions, bicyclettes, harnachements de chevaux et autres objets qui avaient été confisqués. Au 2° étage se trouvait la prison des prévenus civils et celle des militaires allemands.


Le chef de la Kommandantur était le lieutenant-colonel Spiers qui faisait partie d'un régiment de uhlans du 13e corps d'armée. Son adjudant, qui le remplaçait au besoin, était le capitaine Kolb. Le lieutenant de réserve Korneman, commis-voyageur en cafés dans le civil, était aussi attaché à la Kommandantur. Le conseil de guerre se composait du commissaire impérial Dr Wunder (notaire à Karlsruhe dans le civil), du Dr Lewin qui le remplaçait au besoin et du sergent-major Sohn, secrétaire-interprète. On ne se servait pas toujours de ce dernier, parce qu'on se méfiait de lui ; mais on ne pouvait pas le chasser à cause des secrets qu'il savait et qu'il aurait pu rendre publics pour se venger.
Dans l'aile droite se trouvait le bureau des passeports où les Français et les Belges qui s'occupaient du ravitaillement des civils recevaient leurs permis de voyager.
La commission de ravitaillement se composait d'un capitaine de réserve, d'un lieutenant de landwehr, de quelques Américains et d'un certain nombre de civils français. Parmi ces derniers, je citerai M. Dreyfus, qui n'a fait que du bien pour ses compatriotes et pour son pays.
Pendant le peu de temps que je restai à Valenciennes -c'est-à-dire jusqu'au départ de la 56" division pour le front- je vis et j'appris des choses extrêmement intéressantes sur le régime auxquels étaient soumis les civils dans cette ville envahie.
Les civils étaient autorisés à circuler en ville et à fréquenter les cafés, les restaurants et les établissements publics de 6 heures du matin à 8 heures du soir. Les magasins et les cafés étaient ouverts de 8 heures du matin à 7 heures du soir.
Dans presque toutes les maisons logeaient des militaires appartenant aux troupes d'étapes.
La musique du 88e régiment jouait tous les jours devant la Kommandantur de midi à une heure. Sur la porte de la mairie flottaient le drapeau impérial allemand et le drapeau royal de Bavière. Sur un grand écusson on lisait: ETAPPEN KOMMANDANTUR


Pendant la journée la circulation dans les rues était très mouvementée.
Une cantine allemande ne vendait qu'aux soldats allemands. Les officiers et les hommes des troupes d'étape vivaient beaucoup mieux qu'ils n'avaient jamais vécu en Allemagne.
Outre leur traitement ou leur prêt, le commandant recevait une indemnité payée par la ville de 35 francs par jour; les autres officiers recevaient 10 francs, les sergents-majors 6 francs, les sous-officiers et soldats 4 francs. De plus, ils logeaient tous gratis dans les hôtels moyennant des bons municipaux d'une valeur de 4 francs. En principe, l'indemnité était une indemnité de nourriture, parce que leur service pouvait les empêcher de manger à l'ordinaire ou au mess. En réalité, tous mangeaient où cela ne leur coûtait rien et gardaient pour eux l'indemnité. Ils mangeaient tous à la caserne Saint-Vincent, rue de Lille. [NDR Caserne Vincent]


En somme, on peut dire que les troupes d'étapes étaient à peu près entretenues aux frais de la population.
Bien qu'au moment où j'arrivai la guerre eût déjà duré près d'un an et que presque tout eût été pris, les réquisitions étaient toujours excessives. On prenait tout ce qui pouvait avoir une valeur quelconque. Toutes les bicyclettes, par exemple, avaient été envoyées en Allemagne, mais on en découvrait tous les jours.


Les mines et les établissements industriels d'Anzin étaient exploités par les Allemands; beaucoup de civils devaient travailler dans les mines pour un salaire misérable. Les champs étaient labourés par leurs propriétaires ou par des ouvriers civils, mais le gouvernement allemand réquisitionnait toute la récolte, ne laissant au propriétaire que le strict nécessaire pour se nourrir et semer au printemps prochain. Les grains étaient envoyés dans un grand moulin de Valenciennes dirigé par un sous-officier; toute la farine devait être employée pour les besoins de l'armée ; le surplus était expédié en Allemagne.


Beaucoup de difficultés auraient pu être évitées par les civils s'ils avaient su rester étroitement unis; mais ils étaient souvent en désaccord, se plaignaient les uns des autres.
Les amendes étant payables en monnaie allemande et la ville n'ayant que des bons, ils étaient obligés, pour pouvoir s'acquitter, de s'adresser à un changeur, ce qui leur coûtait beaucoup plus cher.
Les gendarmes de la Kommandantur se conduisaient en véritables brutes, surtout un nommé Ruff.


Mes fonctions consistaient à interpréter pour le conseil de guerre, surtout pour le Dr Wunder, et à réquisitionner en ville et aux environs des moteurs et certains instruments, machines et outils nécessaires pour la récolte. C'est ainsi que j'eus souvent l'occasion de me trouver en rapports avec des Français en prévention de conseil de guerre. La plupart des détenus civils étaient inculpés de contrebande de correspondance ou de marchandises de France en Belgique ou réciproquement.


C'est ainsi qu'un fabriquant de porcelaine de Saint-Amand, qui se rendait à Valenciennes très souvent avec un permis, fut arrêté et inculpé d'avoir servi d'intermédiaire entre Français et Belges pour des échanges de lettres. Au moment de son arrestation on ne trouva rien de compromettant sur lui et il protesta de son innocence. Il n'en fut pas moins condamné à cinq cents marks d'amende avec défense expresse de quitter Saint-Amand où se trouvait sa fabrique.


Une autre affaire assez curieuse fut l'affaire M... et L... Un certain M..., d'origine belge, mais habitant Valenciennes, fut arrêté et inculpé d'avoir vendu des journaux français qui venaient de Hollande par la Belgique. Voici comment se pratiquait ce petit jeu : des civils, membres de la commission de ravitaillement, étaient autorisés à se rendre à la frontière hollandaise pour les achats de denrées. Là, des Hollandais leur passaient facilement des journaux français. L..., rédacteur à la Gazette de Valenciennes, vendait ces journaux 15 francs pièce à M... qui les louait aux habitants de 3 à 5 francs l'heure. Quand ses clients les avaient lus il allait les vendre à Douai. Quand on arrêta M..., on trouva chez lui quelques vers satiriques qu'il avait faits sur le Kaiser, ce qui lui valut une seconde inculpation. Pendant tout le temps de la prévention; le sergent-major Sohn ne cessa de poursuivre de ses assiduités Mme M... qui était fort jolie, l'assurant que si elle consentait à être aimable il se faisait fort d'arranger l'affaire de son mari. L... et M... furent condamnés chacun à 1.000 marks d'amende pour le trafic de journaux. M... récolta en outre trois mois de prison pour ses vers sur Guillaume II. Le maire de Marly, M. Druy, se trouvait en prison pour avoir fait un voyage en France, par la Hollande et l'Angleterre, pour aller voir son fils qui se trouvait à Brest. Il était ensuite revenu. La chose était possible, parce qu'il y avait en France et en Belgique toute une organisation secrète d'étapes clandestines pour les personnes qui voulaient s'enfuir. Tout était préparé pour faire franchir au fuyard la barrière de fils de fer dans lesquels passait un fort courant électrique : on se servait pour cela d'une double échelle qu'on mettait à cheval sur la barrière. Cela naturellement coûtait assez cher. Quelquefois aussi on achetait la sentinelle. M. Dreyfus, membre de la commission du ravitaillement de Valenciennes, fit ainsi évader plus de 1.500 jeunes gens. Il fut condamné à trois ans de travaux forcés, à peu près en même temps que miss Edith Cavell. Quant au maire de Marly, je ne pus savoir à quoi il fut condamné parce que je quittai Valenciennes avant son jugement.


Deux femmes qui avaient frappé des gendarmes furent condamnées à 1.000 marks d'amende et à trois mois de prison.


Dans la prison de la Kommandantur se trouvaient aussi beaucoup de soldats allemands en prévention de conseil de guerre pour avoir prolongé leur permission ou s'en être octroyée une eux-mêmes; il y avait aussi des cas de refus d'obéissance et de voies de fait envers des supérieurs. Si leur conduite antérieure avait été bonne, on les condamnait à une peine relativement légère, mais on les renvoyait toujours au front en première ligne, leur peine étant suspendue jusqu'à la fin de la guerre. S'ils se conduisaient bien ils pourraient être graciés. On agissait ainsi parce que beaucoup de soldats commettaient exprès des délits pour se faire condamner, espérant ainsi échapper à la guerre.
Lorsque Prussiens et Bavarois se trouvaient dans la même localité, il y avait souvent des rixes. Au mois d'août 1915, il y eut à Douai une véritable bataille entre les troupes de ces deux pays; huit officiers furent tués, ainsi qu'un grand nombre d'hommes; il y eut aussi beaucoup de blessés. Quatre cents hommes furent condamnés par le conseil de guerre de Lille à des peines variant de un an à douze ans de prison ou de travaux forcés. On n'a jamais parlé de cette affaire dans la presse allemande.


Tous les mardis, un convoi de militaires et de civils condamnés ou déportés partait pour l'Allemagne. Un grand nombre de civils furent déportés sans jugement, par simple mesure administrative.


Tout le personnel de la Kommandantur, depuis le lieutenant-colonel Spiers jusqu'aux gendarmes, se faisait faire des quantités de chaussures avec le cuir réquisitionné pour les besoins de l'armée; ils envoyaient ces chaussures en Allemagne. Le Dr Wunder recommandait aux sous-officiers d'agir discrètement pour que ce truc ne s'ébruite pas et il marquait lui-même sur les colis : « Linge à laver » avec le timbre de la Kommandantur.

Mais de tout ce que j'appris pendant mon séjour à Valenciennes, voici certainement l'histoire la plus intéressante:
Il y avait, au parc d'automobiles de Valenciennes, un fils de famille de Munich qui était chauffeur et qui, bien que n'ayant pas fait son volontariat d'un an, ne fréquentait que les officiers : un jeune embusqué de haute volée. Ce jeune homme qui passait son temps agréablement à l'arrière, avait remarqué une jeune fille très jolie : d'environ dix-huit ans, qui était la fille d'une dame qui tenait une auberge sur la route de Marly à Saultain. Le jeune chauffeur se mit à fréquenter l'auberge assidûment, commandant toujours ce qu'il y avait de plus cher comme vins et liqueurs, et cherchant par tous les moyens à entrer en relation avec cette jeune fille. Mais cette dernière paraissait éprouver pour lui une telle antipathie qu'elle quittait toujours la salle aussitôt qu'il arrivait. Le chauffeur, sans se décourager, la suivit plusieurs fois dans la rue, mais elle trouvait toujours moyen de l'éviter. Un jour enfin elle le rencontra au marché de Valenciennes. Le chauffeur qui avait son plan, l'accoste et lui intime l'ordre de le suivre immédiatement. La jeune fille, très effrayée, le suit docilement, car chaque fois qu'un militaire allemand déclare à un civil qu'il l'arrête, celui-ci doit le suivre sans protester, quitte à être mis plus tard en liberté après enquête. Le chauffeur conduit la jeune fille chez lui, la pousse dans sa chambre, l'y enferme à clef et ressort pour aller à son service. Le soir il rentre chez lui retrouver sa prisonnière. Quelques temps après il ressort, et va se constituer prisonnier à la Kommandantur où il déclare qu'il vient de tuer une jeune fille française par accident. On trouve, en effet, le corps de la jeune fille dans sa chambre: elle avait été tuée d'une balle de revolver au front.


La version -absurde- du chauffeur est la suivante: .
La jeune fille avait consenti à se livrer à lui. Comme il se déshabillait pour se coucher, son revolver qu'il avait l'habitude de déposer tous les soirs sur sa table de nuit, partit par suite d'un faux mouvement et la jeune fille fut tuée raide.
Les parents de la victime accusent au contraire le chauffeur d'avoir assassiné leur fille qu'il avait séquestrée, parce qu'elle refusait de se livrer à lui. L'examen médical démontra, en effet, que la jeune fille n'avait pas été outragée.
Le chauffeur fut condamné à six mois de prison pour séquestration arbitraire d'une personne, l'inculpation de meurtre ayant été écartée. Comme il avait fait cinq mois de prison préventive, il fut, quelques semaines après, mis en liberté.
En entendant la lecture de ce jugement inique, le père de la jeune fIlle adressa au conseil de guerre une violente protestation, disant que les Allemands acquittaient l'assassin de son enfant, que la justice allemande n'existait pas, etc... Le pauvre homme fut arrêté aussitôt et déporté en Allemagne quelques jours après.


La vieille dame en deuil est aujourd'hui seule dans l'auberge de la route de Marly, pleurant son enfant et son mari. Cette histoire m'a été confirmée par le sergent-major Sohn, qui assistait au procès en qualité d'interprète. Tout le personnel de la Kommandantur me la confirma également. Ce meurtre et cet acquittement avaient produit une émotion profonde dans toute la ville et n'avaient pas peu contribué à faire haïr encore davantage tout ce qui est allemand. .


Mon séjour à Valenciennes prit fin le 20 septembre, jour où je reçus l'ordre de me rendre à Saverne, en Alsace, où se trouvait mon régiment.

 

              Reste à décider ensuite si ce témoignage est authentique, ou s'il s'agit du œuvre de propagande, suffisamment proche de la réalité (réquisitions abusives, malversations, fraudes diverses), qui ne verse pas dans l' "anti-occupant" primaire reconnaissable d'emblée.

 

 

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21 septembre 2016

Bombardements de 1915

 

  Valenciennes et l'aviation Suivant : 1916

 

     Le 22 mars 1915, à onze heures et demie, des aviateurs français viennent jeter des bombes, visant le champ d'aviation [de la Briquette] et le dépôt de munitions.

La revue l'Aérophile, dans son numéro du 15 avril 1915, relaye le communiqué des Services de l'aviation militaire française :
"
Dans la journée de lundi nous avons bombardé en Belgique la gare de Staden près de Roulers et divers cantonnements. Plusieurs obus ont été lancés avec succès sur le champ d'aviation de La Bruquette (sic) près de Valenciennes."

A l'usine des wagons-lits, il y eut de grands dégâts. Les Allemands, postés à la Pyramide Dampierre, tiraient sur eux, sans les atteindre. L'une des bombes françaises tomba sur la Place Cardon, sans éclater. Les pionniers allemands la firent aussitôt sauter.
 

     Le 19 Avril 1915, un dirigeable français étant venu nous rendre une visite nocturne, et ayant jeté des bombes sur l'usine des wagons-lits à Marly, devenue centre d'aviation pour l'armée allemande, le génie voulut faire installer une plate-forme sur l'ancienne poudrière de la Citadelle, afin d'y placer une batterie contre aéronefs et aéroplanes.

[au lieu dit : "Le pas de cheval", n°122 sur l'extrait de plan des fortifications dressé par Mariage en 1871. La batterie y fut  installée, comme le montre cette photo de Maurice Bauchond (source:MBAV)]

Front sud-ouest de la Citadelle-Ouvrage en terre n° 122 - Pas de Cheval

122 pas de cheval b

Après un examen juridique de la question, examen spécial et bien précis, la Municipalité refusa les équipes qui devaient être chargées d'établir socles et plate-formes. Elle fit valoir qu'il y aurait en cela participation directe de nos concitoyens à des actes indubitables d'hostilité contre leur patrie, et que leur devoir nettement défini par la Convention de La Haye, était de s'abstenir.
La Commandature s'inclina, et l'ordre de réquisitions fut retiré.

Batterie Allemande 75
Une autre photographie de la batterie :
Archives générales Karlsruhe
"Canon de campagne français (75mm) installé sur la citadelle de Valenciennes à des fins anti-aériennes.
Mai 1915"

 

     Le 5 juin 1915, nous avons assisté à un combat d'avions vraiment impressionnant. Les Français survolaient la ville, les canons tirant sur les avions de tête, tandis que les avions allemands attaquaient les derniers avec leurs mitrailleuses, afin de les séparer du groupe.


     Mardi 14 septembre 1915 : les avions viennent de plus en plus souvent survoler la ville. Alors que nous sortions à cinq heures de la Chambre de Commerce, M. Turbot et moi, le canon nous annonça la présence d'un avion français. Il n'était qu'à 1.500 mètres environ, semblant se moquer des projectiles qui éclataient autour de lui. Au lieu de s'éloigner, il scruta l'horizon, faisant le tour complet de la ville. Nous le voyons par deux fois lâcher des pigeons qui devaient rendre compte de sa mission dans le cas où il aurait été mis hors de combat. Après avoir essuyé plus de cent coups de canon, il s'éloigna pendant que tous, nous poussions un soupir de soulagement et d'admiration.

Extrait du livre de René Delame : "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs" Hollande & Fils ed. 1933

 

 Ici se place chronologiquement le Jeudi 23 septembre 1915 l'épisode dit "de l'avion 56"

 

Réné Delame poursuit son récit :

     Le dimanche 26 septembre 1915 : A une heure et demie de l'après-midi, les canons nous annoncèrent la présence d'aviateurs français. Je me trouvais à ce moment, chez M. Charles Dubois, à Saint-Saulve, lorsque nous voyons sortir des nuages à 5 ou 600 mètres de hauteur, un avion qui laissa tomber une première bombe, puis une seconde, qui fut suivie de détonations se faisant d'instant en instant plus fortes et plus fréquentes. L'aviateur, en dépit des obus, revint prendre une photographie pour faire constater qu'il avait atteint son but, un train de munitions faisait explosion. Une colonne de fumée épaisse s'éleva vers le ciel, et les projectiles éclataient en sifflant au-dessus de nos têtes, ce qui nous obligea à chercher un abri.
Trente cinq wagons de munitions firent explosion, aussi les soldats allemands, étaient-ils exaspérés et maltraitèrent-ils ceux de nos compatriotes, hommes et femmes, qui ne circulaient pas assez vite. Un électricien de la rue des Récollets, qui se trouvait sur le toit du Café Français, ayant été aperçu, immédiatement l'immeuble fut cerné, et les Allemands se précipitèrent sur le toit afin de se rendre compte si l'on pouvait faire des signaux, et mettant en prison les personnes qui s 'y trouvaient.
Naturellement, les Valenciennois félicitèrent, dans leur cœur, ce courageux aviateur, qui était venu nous montrer que l'on ne nous oubliait pas de l'autre côté des lignes. Par contre, le général allemand fit des reproches à ses hommes pour n'avoir pas continué la poursuite.
Les Allemands firent ensuite venir une nouvelle escadrille et demandèrent au Maire d'envoyer les maçons de la ville afin de construire un abri pour leurs mitrailleuses, au champ d'aviation. Le Maire, naturellement s'y refusa, ne voulant pas donner ses ouvriers pour des travaux de guerre. L'officier chargé du travail, lui répondit que c'était pour nous protéger. " Cela n'a pas d'importance ", ajouta-t-il, mais il renonça cependant aux travaux.

     La revue l'Aérophile dans son numéro du 15 octobre 1915 relaye les informations de l'Armée britannique : bombardements de Valenciennes le 27 septembre et le 1er octobre.

L'aérophile 19151015
Source Gallica


     Le lundi 4 octobre 1915 : Il semble qu'une grande bataille est en préparation car nous recevons très fréquemment la visite des avions français. En lançant des bombes sur Cambrai, ils blessent ou tuent trente allemands. A Douai, le chef de gare allemand est tué, ainsi que sept soldats. A Aniche, dix-huit bombes sont lancées. Aussi, pour intimider la population, la Commandanture fit-elle placarder une grande affiche rouge. nous apprenant que plusieurs personnes avaient été fusillées à Lille, le 22 septembre dernier pour avoir, six mois plus tôt (le 11 mars) reçu des aviateurs anglais, et les avoir aidés à regagner les lignes françaises.
Ces bons patriotes étaient MM. Camille Jacquet, Ernest de Conninck, Sylvestre Verhulst.

     Le dimanche 14 novembre 1915, à huit heures et demie du matin, trois avions anglais survolaient la ville, et l'artillerie tirait sans les atteindre. A un certain moment, avant de s'éloigner, ils se groupèrent si près les uns des autres, que nous éprouvons une grande émotion en voyant les projectiles menacer de très près leurs appareils.

Des soldats allemands, qui attendaient devant l'église Saint. Nicolas, la fin de la messe pour assister ensuite à l'office protestant, se mirent d'abord à l'abri contre les maisons, mais les shrapnells retombant autour d'eux, l'officier ordonna à ses hommes d'entrer dans l'église. Ils y firent irruption au moment de la communion, sans se préoccuper des fidèles qui s'approchaient de la Sainte Table ; aussi pour éviter le scandale, le doyen fit-il sortir ses fidèles par la sacristie.
Ajoutons que chaque dimanche, les troupes devaient assister à l'office, soit catholique, soit protestant. Les catholiques se rendaient à l'église Notre-Dame, et à Saint-Géry, et les protestants à Saint-Nicolas.


     Le mercredi 15 décembre 1915, à huit heures et demie du matin, nous assistons à un triste spectacle, un combat d'avions ayant lieu à 200 mètres d'altitude. Un gros biplan allemand, nouveau modèle, armé de mitrailleuses, poursuivait un appareil français qui venait d'être offert à l'armée par la ville de Beauvais; il était monté par un sous-officier et un officier anglais. La lutte engagée à Douai, eut son dénouement à Raismes, car l'avion allemand, très puissant, gagna facilement de vitesse l'avion français et le sous-officier vint s'abattre, la tête percée de plusieurs balles, sur le boulevard près du passage à niveau de la gare de Raismes.
L'avion, après avoir tourbillonné, tomba entre les propriétés de MM. Gavrois et Wauters, à peu de distance de la place. Pendant leur chute, M. le Curé, qui assistait à ce combat aérien, donna l'absolution à ces braves ; le Sous-Officier, qui respirait encore, ayant reçu une balle dans le cou, mourut quelques minutes après. Il s'appelait Jackson [sic], était âgé de 26 ans, et avait sur lui la photographie de sa fiancée. L'officier, nommé Hobbes, âgé de trente et un ans, avait dans son portefeuille, le portrait de sa femme et de son bébé! Dans sa dernière lettre, elle suppliait son mari d'abandonner son poste périlleux, semblant avoir eu, hélas, le pressentiment du malheur qui allait la frapper.


Au dire de M. Lepez, Maire de Raismes, l'aviateur allemand aurait maquillé son appareil, ce qui lui avait permis d'approcher son adversaire, et de le mitrailler. D'autres affirmèrent que l'appareil était un avion français, grand modèle, récemment capturé par les Allemands.
Le capitaine Simon, commandant de Raismes, se fit photographier aussitôt la chute, à côté de l'appareil. Six personnes, dont le Curé, M. Paul Piérard, et cinq Conseillers municipaux furent autorisés à suivre le corbillard. Les Allemands avaient mis leurs victimes dans de beaux cercueils, et ils furent ensuite placés par les soins du Maire, dans de beaux coffres en chêne, afin, qu'après les hostilités, les corps de ces braves fussent rendus à leurs familles.

J'arrivai justement à Raismes au moment de ce combat, et fus très impressionné de ce triste spectacle.

     Voir à propos de ce dernier ce sujet :  L'affaire de Décembre 1915  pour plus de détails sur l'accident et sur les deux aviateurs anglais ( en réalité HOBBS, ALAN VICTOR et TUDOR-JONES, CHARLES EDWARD TUDOR ).

 

  Valenciennes et l'aviation Suivant : 1916

 

 

6 mars 2015

Opgeëischten gestorven in ballingschap.

Travailleurs requis décédés en exil.

 

    C'est une carte souvenir de la ville de Verrebroek en Belgique, quelques kilomètres à l'ouest d'Anvers, qui commémore militaires morts pour leur patrie et civils décédés en exil :

 Gemeente Verrebroek ( Waas)

carteR°

carteV°

 

     3 des civils sont décédés à Valenciennes en 1917, si leurs noms n'apparaissent pas dans la liste des décès de 1917, c'est parce que contrairement à d'autres, leur acte de décès ne mentionne pas la qualité de prisonnier civil ou de travailleur requis, ou que leur pseudonyme a été déformé à la lecture du document présenté.
Je répare ici cet "oubli" en transcrivant strictement l'état-civil d'époque :

civils25pc

  • D'HAENE Gustaaf, décédé à Valenciennes le 4 Avril 1917 (21 ans) :
    • Le six avril mil neuf cent dix sept Gustave DAHURE (sic), travailleur civil Belge, né en mil huit cent quatrevint seize à Veerenbrok (Flandre Orientale) (sans autres renseignements) est décédé à l'ambulance du Lycée Wallon place de la République Canton Sud. Dressé le huit avril mil neuf cent dix sept neuf heures du matin sur la déclaration de Jules Thiroux, quarante deux ans, Secrétaire Général de la Mairie et Octave Delhaye cinquante deux ans, Employé, domiciliés à Valenciennes, qui lecture faite ont signé avec nous François Damien, Chevalier de la légion d'Honneur, Adjoint au Maire de Valenciennes, Officier de l'Etat Civil par délégation.


  • VAN GYSEL Edmond, décédé à Valenciennes en 1917 (36 ans) :
    • Le quatorze Aout mil neuf cent dix sept cinq heures du matin, heure actuelle de l'Hotel de Ville, Edmond VAN GYSEL journalier, né à Verrebroeck (Belgique) le treize septembre mil huit cent quatre vint un y domicilié fils de Emile Van Gysel et de Colette Schen (sans autres renseignements) époux de Madeleine LOUREYS, est décédé à l'Hospice de l'Hotel Dieu Canton Nord. Dressé le quatorze Août mil neuf cent dix sept quatre heures du soir sur la déclaration de Désiré Deltombe vingt huit ans et Albert Coquelet, soixante treize ans, domiciliés à Valenciennes, qui lecture faite ont signé avec nous François Damien, Chevalier de la légion d'Honneur, Adjoint au Maire de Valenciennes, Officier de l'Etat Civil par délégation.


  • BIDDELO Aloisius, décédé à Valenciennes en 1917 (19 ans) :
    • Le onze Août Mil neuf cent dix sept, sept heures du matin, heure actuelle de l'Hotel de Ville Louis BIDDELO, journalier, né à Meerdoncke (Belgique) le quatorze mars mil huit cent quatre vingt dix huit domicilié à Verrebrock (Belgique) fils de feu Pierre Biddelo et de marie Verbuchte, domicilié à Verrebroecke (sans autres renseignements) célibataire est décédé à l'Hospice de l'Hotel-Dieu, Canton Nord. Dressé le onze Août mil neuf cent dix sept, dix heures et demi du matin, sur la déclaration de Désiré Deltombe vingt huit ans et Albert Coquelet, soixante treize ans, Commissionnaires, domiciliés à Valenciennes, qui lecture faite ont signé avec nous François Damien, Chevalier de la légion d'Honneur, Adjoint au Maire de Valenciennes, Officier de l'Etat Civil par délégation.

 Chez les coeurs nobles
Les douleurs profondes
Sont la promesse
D'actions d'éclat
.

 

  • Sont également cités :
    • LAUREYS Frans, décédé à Caudry le 19 janvier 1917.
      Les registres d'état civil de Caudry n'étant pas séparés (Naissance/Mariage/Décès), ils ne sont en ligne que jusqu'en 1914 (plus de 100 ans). Une demande a été faite auprès de la mairie qui a recherché l'acte le plus plausible :
      • Le dix sept janvier mil neuf cent dix sept huit heures du matin François LAVEIRS (sic) présumé né à Verrebronck (Belgique) le quatre décembre mil huit cent quatre vingt dix huit, charpentier, fils de Louis Laveirs et de Stephanie Pissens, son épouse, célibataire, sans autre renseignements est décédé au domicile rue d'Alsace numéro cent vingt cinq. Dressé le dix sept janvier mil neuf cent dix sept dix heures du matin sur la déclaration de Ernest Vaille, cinquante deux ans, docteur en médecine, domicilié à Caudry non parent du défunt et de Henri Berlemont, trente huit ans, employé, domicilié à Caudry, qui lecture faite ont signé avec nous Henri Carpentier, conseiller municipal, remplissant par délégation les fonctions de maire de Caudry.


    • VAN BRUSSEL César, décédé à Vracene le 21 février 1918.
      A moins d'une homonymie, il était le moins loin de chez lui, Vrasene est à 5 km au sud de Verrebroek, ce qui n'exclut pas un déplacement pour travail forcé.

     


 

 

L'autre moitié de la carte concerne 5 soldats morts pour leur patrie :

  • MAES Eduard : 8e regiment. Disparu à Namur en 1914
  • VAN ROEYEN Leopold : grenadier, décédé à Wygmael (Wijgmaal au nord de Louvain) le 12 septembre 1914
  • ONGHENA Charles (Karel) : grenadier, disparu à Oud-Stuivekenskerke (secteur de Dixmude) le 1er ou le 5 novembre 1914
  • LAUREYS Emiel : caporal, 1er Chasseurs à pied. Tué à Pervyse (secteur de Dixmude) le 3 octobre 1917
  • VERCRUYSSEN Adolf : 3e batterie d'artillerie, décédé à Harderwyk (Pays-Bas) le 19 novembre 1918.

 

 

 

 

11 juillet 2017

Enfants évacués aux Pays-Bas

 

    En 1917, à la suite de près de 6 mois de négociations entre ce que l'on appellerait aujourd'hui des associations humanitaires néerlandaises et l'Allemagne, paraît à Lille (et dans d'autres villes) l'affiche suivante :

affiche Lille

 

     Cruel dilemme probablement pour ceux qui, enfermés dans les territoires occupés depuis l'invasion d'août 1914, au plus tard fin octobre après la fermeture du front dite course à la mer, constatent que leur situation se déteriore, n'aperçoivent pas le bout du tunnel (il leur faudra encore 22 mois pour être libérés), et voient se raréfier la nourriture, en même temps qu'empirent les conditions de vie au fur et à mesure des réquisitions de l'occupant qui n'épargnent personne.
   Il ne faut pas non plus trop croire à la bonne volonté de l'ennemi, comme il le fait déjà pour des civils qui obtiennent le droit de regagner la France non occupée par un long et épuisant voyage payant contournant le front par la Belgique, l'Allemagne et la Suisse, il y voit un moyen de réduire le nombre de "bouches inutiles" selon ses propres termes, ces enfants étant trop jeunes pour le travail forcé.

   Je m'en serais tenu à cette affiche des archives municipales de Lille si je n'y avais aussi trouvé la lettre d'une maman de Saultain, non loin de Valenciennes, qui relate en 1919 le retour de sa fille Blanche TANIEL qu'elle avait été rechercher à Zuydcoote quelques mois après l'armistice.

015

016

 

 Cette lettre termine le rapport du CCH,

011 rapport

rapport qui figure en tête d'un recueil offert après-guerre à son épouse par M. DE GOEIJEN, du comité directeur directeur du havre de Klarenbeek-Harnhem.

    125 enfants français (dont je cite les noms plus bas) seront hébergés à Klarenbeek-Arnhem, 30 de passage et 95 du 8/03/1917 au 15/02/1919, de même qu'un second groupe de 95 à Arnhem. Ce ne sont pas les seuls lieux d'accueil, les comités de : Amsterdam, Arnhem, Bréda, Doorn, Eindhoven, Gravenhage, Groningen, Haarlem, Shertogenbosch, Hilversum, Maastricht, Middelburg, Rotterdam, Utrecht, Zutphen recevront au total 1121 enfants répartis en 38 groupes. Dans l'esprit des fondateurs il devait s'agir de séjours de 2 mois, mais le gouvernement allemand a exigé que le retour soit interdit pour la durée de la guerre.

La présidence d'honneur était composé de :

Madame A. ALLIZÉ, présidente, épouse du ministre de la France à La Haye :

Allizé


Monsieur le Marquis de VILLALOBAR, ministre d'Espagne à Bruxelles,
Monsieur M.W.R. VAN VOLLENHOVEN, chargé d'affaires des Pays-Bas à Bruxelles.

    A Klarenbeek les enfants sont dans une grande maison entourée d'un parc, achetés en 1913 par Jan DE GOEIJEN (à noter que la ville de De Queen, comté de Sevier dans l'Arkansas, porte son nom après déformation - vue la difficulté de prononciation par les résidents ; une plaque commémorative est apposée près du palais de justice).

klarenbek 01

La maison

klarenbek 02
Le parc

    Ils y vont à l'école (3 classes) ont des activités sportives et artistiques, font des sorties, participent à des cérémonies : en l'honneur des USA le 4 juillet, ou du 14 juillet. La directrice est surnommée "Maman Klarenbeek" :

klarenbeek 03

     Bâtiments et parc sont restés en l'état jusqu'à une date récente, ensemble sportif, lieu de promenade, puis des résidences ont été construites, et la maison, "de Huise", a disparue dans les années 1960-70. En voici une photo aérienne :

klarenbeek home

En se promenant dans le quartier on peut encore y retrouver les pièces d'eau comme celle-ci :

klarenbeek 04
Cliquer pour agrandir la carte, le repère localise l'emplacement de la maison

    2 ans de séparation : mais quel courrier pouvaient-ils envoyer et recevoir ? Pas même les cartes à l'expression réduite et surveillée des prisonniers de guerre ! Les enfants remplissaient une ligne dans un registre, en s'exprimant dans une petite case prévue à cet effet et .... en espérant une réponse. Les plus chanceux recevront 2 réponses pour la durée du séjour, via la croix-rouge de Francfort, non de la main de leurs parents, mais transcrite en allemand et tapée à la machine .......................
Comme l'écrit M. DE GOEIJEN , c'était une manière gracieuse de faire.

courrier 01

Parfois, bien entendu, pas de réponse ........ :

courrier 02cliquer pour agrandir

En voici un autre exemple, montrant l'application à correspondre au mieux malgré l'espace minuscule :

courrier 03

   On pourra remarquer que malgré l'application des Allemands à contrôler le courrier pour éviter toute communication, Clotilde DAUBRESSE de Roubaix informe sa maman de l'état de santé du reste de la famille ....

   Voici une photo du groupe d'enfants, où l'on peut les voir tous dans la salle de jeu. Au centre la directrice, à sa gauche en tablier blanc la sous-directrice.

groupe enfantscliquer pour agrandir, si vous reconnaissez quelqu'un faites-m'en part

 

Voici les noms des 125 enfants passés par Klarenbeek, 90 d'entre eux, en photo ci-dessus, y sont restés près de 2 ans.

BEAUMONT      FIVES LES LILLE
     Lemaire Jeanne           Cauterlier Lucien
                   Cauterlier Victor
BEAUVOIS              
     Deudon Célestine      FLAVIGNY LE GRAND
     Deudon Célestin           Harvin Simone
     Deudon René           Harvin Marie
                      
CAMBRAI      FOLAMBÉ
     Chauvin Abdon           Dax Lucien
     Duquesne Marcel              
     Hosdez Pierre      FONTAINE NOTRE-DAME
     Lavtiez Marcel           Gaillard Louis
     Nivar Félix              
     Dewyse Regina      HOUILLES SEINE-ET-OISE
     Giffard Raymond           Wilbaut Alfred
     Giffard Robert              
     Payen Arthur      BOUQUEMAISON
     Wallé André           Benoit Marie
                   Benoit Germaine
CAUDRY           Benoit Joseph
     Beauvillain Fernande              
     Carrière Charles      LEBUCQUIÈRE
     Carrière Gaston           Peugnet Augustine
     Carrière Raymond              
     Lefèbvre Ida      LILLE
     Lefèbvre Amédé           Decknut Josephine
     Lefèbvre Marie           Decknut Léon
     Plet Philomène           Deschamps Germaine
     Soisson Jean           Deswarte Lucien
     Soisson Robert           Dupuis Louis
                   Fiévez Raymond
DENAIN           Fiévez Gustave
     Van Der Linden Jules           Fiévez Félix
                   Gambier Jean
DOUAI           Gambier Simone
     Blassel Émilienne           Fournier Raymond
     Blassel Jean           Fournier Eugène
     Cauchy Robert           Fournier Joseph
     Cauchy Marcelle              
     Delhaye George      ROUBAIX
     Delhaye Désiré           Fiévet Henri
     Delhaye Suzanne           Fiévet Roger
     Delhaye Paul           Bracquiéné Élisa
     Delplace Simone           Chantry Georges
     Delplace Jules           Christiaens Charles
     Delplace Madeleine           Christiaens Bernadette
     Delplace Valentine           Daubresse Clotilde
     Dubarry André           Daubresse Émile
     Dubarry Jeanne           Derrumaux Marcelle
     Havret Georges           Durieux Albert
     Havret Robert           Provoyeur Jacques
     Lacroix Louis           Renart Marie
     Lacroix Madeleine           Vial Lucien
     Leduc Jeanne              
     Leduc Amanda      TOURCOING
     Leduc Firmin           Guéret Geneviève
     Lefebvre Idelphonse           Guéret Jacques
     Lucas Berthe           Halluin Marie
     Lucas Émile           Halluin Lucienne
     Lucas Edmond           Hannotte Joseph
     Martinache Maurice           Hannotte Victoire
     Mora Marie           Leyerlé Eugénie
     Mora Gustave           Leyerlé Charles
     Obert Louisa           Vandenhaegh Donatienne
     Obert Edouard           Vandenhaegh Fortunet
     Ringeval Raymonde              
     Tailliez Suzanne      VALENCIENNES
     Tailliez Raymond           Bisiaux Edmond
     Valin Jean           Bisiaux Louise
     Valin Marie           Bisiaux Lucien
     Valin Germaine              
     Van De Walle Germaine      WASQUEHAL
                   Lacour André
ESNES           Lacour Andréa
     Champagne François              
     Champagne Eugène      ???
                   Laboue Juliette
ETREUX           Légal Gaston
     Grésillon Berthe           Mannsché Paul
     Grésillon Camille           Mannsché Rosemonde
     Grésillon André              
              BALAN
                   Daret Jean
            Daret Maurice

    Des erreurs ont pu se produire dans le document original, comme par exemple la commune de Folembé, plus probablement Folembray (Aisne) ou le nom Lavtiez, peut-être Lantiez.

 


 

    La Gazette des Ardennes Illustrée publie dans son numéro 49 du 11 novembre 1917 deux photographies d'enfants réfugiés en Hollande, avec un commentaire que l'on peut lire sous la 1ère photo. Une fois reproduites, les gravures ne sont pas de très bonne qualité, mais ont l'avantage d'être associées chacune à une liste de noms que je retranscris dans l'ordre de publication, qui correspond peut-être (pas ?) à celui des photos.
45 et 81 garçons et filles, malheureusement sans prénom dans la seconde liste, en presque totalité du Nord et du Pas-de-Calais.

     Bien entendu la Gazette donne le beau rôle à l'occupant, mais comme je l'expliquais ci-dessus, ces enfants sont trop jeunes pour des réquisitions comme travailleurs (on ne parlait pas encore de STO mais de bataillons de travailleurs civils : ZivilArbeiter Bataillon ZAB, créés en 1916) et sont considérés comme des bouches inutiles.

 

GDAI 49a(cliquer pour la taille originale)

FOINE Jean 21, rue St Nicaise Lille Nord
SCHAEFFLEN Eugène   Noumeia-les-Fouquières Pas de Calais
LALOY Edouard 6, rue St Sauveur Lille Nord
DECKNUT Léon 25 bis, rue Princesse Lille Nord
SCHAEFFLEN Victor   Noumeia-les-Fouquières Pas de Calais
DECKNUT Joséphine 25 bis, rue Princesse Lille Nord
GRENEZ Marcel rue de la petite Chouchai Fouquières les Lens Pas de Calais
SMITH Anna 39, rue d'Arras lille Nord
MAYER Jacob 90, rue de juliers Lille Nord
LEFEVRE Andréa partie pour Paris  
FIEVEZ Félix 14, Rue Emile Zola Mons en Baroeul Nord
WANTE Raymonde 29, rue des Minimes Courbevoie Seine
FIEVEZ Gustave 14, Rue Emile Zola Mons en Baroeul Nord
FIEVEZ Raymond 14, Rue Emile Zola Mons en Baroeul Nord
ANSELIN Charles 58, rue d'Arcole Lille Nord
SERGEANT Jeanne 80, rue du Mont-Cenis Paris Seine
ANSELIN Alfred 58, rue d'Arcole Lille Nord
SMITH Edith 39, rue d'Arras Lille Nord
FOINE Abel 21, rue St Nicaise Lille Nord
HERMEZ Lucien 25 bis, rue Princesse Lille Nord
FLEURIMONT Robert rue de la petite Chouchai Fouquières les Lens Pas de Calais
MICHEL Marcel parti pour Heerlerheide Hollande
V. GANSBECK Renée 114, rue de Paris Lille Nord
WANTE Alphonse 29, rue des Minimes Courbevoie Seine
SMITH Robert 39, rue d'Arras Lille Nord
MICHAUX Renée 56, rue de Flandre Lille Nord
DURIBEUX Désiré 30, rue Racine Lille Nord
DEMUYNCK Victor 11 bis, rue des Célestines Lille Nord
DEMUYNCK Eleonore 11 bis, rue des Célestines Lille Nord
LAMMENS Lucien partie pour Paris ou Angoulème  
DEMUYNCK Marie 11 bis, rue des Célestines Lille Nord
HAVET Eugène parti pour Paris  
HENNEBELLE Auguste 371, place de Barthélémy Doré Lille Nord
DEBELSANCE Adèle 21, rue St Nicaise Lille Nord
HAVET Théodore parti pour Paris Nord
BAILLEU Gabrielle 89 bis, rue Tournois Lille Nord
VANDALINDEN Pierre parti pour Heerlerheide Hollande
FREELS Robert 16, rue du Marché Paris Nord
SERGEANT Raymonde 80, rue du Mont-Cenis Paris Seine
BAILLEU Cyprienne 89 bis, rue Tournois Lille Nord
RIES Serge      
WANTE Henri 29, rue des Minimes Courbevoie Seine
HEINTSCH Paul rue du Bleu-Mouton Lille Nord
NOULETTE Fernand 41, rue Charles de Mussard Lille Nord
SUIN Armand 117, rue Colbert Lille Nord

 

 

GDAI 49b(cliquer pour la taille originale)

RAMMERY Avenue de Dunkerque Cambrai Nord
DUMORTIER rue des Moulins prolongée, 9, cité Castel Haubourdin Nord
GERREBOO 158, rue Kulmann Marais-de-Lomme Nord
WILDUMEERCH 5, cour du Sentier Haubourdin Nord
GERREBOO 158, rue Kulmann Haubourdin Nord
BOCQUET rue Victor Hugo, 3 cour du progrès Haubourdin Nord
PIOT 310, rue de Gransart Gommegnies Nord
LENGLART 78, rue des Moulins aux ciments Haubourdin Nord
WERQUIN rue de Seclin, 19, cité St Georges Haubourdin Nord
DUPREZ 110, rue Canteleu Marais-de-Lomme Nord
BRIATTE   Trith St Léger Nord
FRANCOIS 13, Digue du Canal Cambrai Nord
WERQUIN rue de Seclin, 19, cité St Georges Haubourdin Nord
DUPREZ 110, rue Canteleu Marais-de-Lomme Nord
DECOTTIGNIES      
CATEL      
RAMMERY avenue de Dunkerque Cambrai Nord
BRIATTE   Trith St Léger Nord
DEPRETZ rue aux poissons Fouquières lez Lens Nord
POLLET 125, rue de la planche à Quesnoy Marais-de-Lomme Nord
DUPREZ 7, cité St Georges Haubourdin Nord
BRIATTE   Trith St Léger Nord
SABADEY 26, rue Abel de Pujol Valenciennes Nord
LECOURT 131, rue Nationale Lomme Nord
VANGERMESCH 10, rue de la planche à Quesnoy Marais-de-Lomme Nord
CONSTANT rue de Lannoy, 14, cité Brunswicj Fives-Lille Nord
SABADEY 26, rue Abel de Pujol Valenciennes Nord
DERMINGHEM      
TOUILLEZ 25, rue de Péronne Fouquières lez Lens P-de-C
DAUVERCHAIN Hameau de St Roch Valenciennes Nord
DERMINGHEM      
DEPRETZ rue aux poissons Fouquières lez Lens Nord
HUTIN évacué à Ombres Belgique
HUTIN évacué à Ombres Belgique
POLLET 125, rue de la planche à Quesnoy Marais-de-Lomme Nord
VERHAEGEN 26, sentier Wuibert Haubourdin Nord
CARNI      
CREVECOEUR   Rouvroy P-de-C
POLLET 125, rue de la planche à Quesnoy Marais-de-Lomme Nord
LUCAS 59, rue Auguste Potier Haubourdin Nord
CREVECOEUR   Rouvroy P-de-C
LEPOUTRE 13, rue de Seclin Haubourdin Nord
POLLET      
CARNI      
DUGARDIN 19, cité Jacquart Haubourdin Nord
TOUILLEZ 25, rue de Péronne Fouquières lez Lens P-de-C
DUGARDIN 19, cité Jacquart Haubourdin Nord
DEPRETZ rue aux Poissons Fouquières lez Lens Nord
HENDRICK rue du bourg Wavrin Nord
DUPREZ 110, rue Canteleu Marais-de-Lomme Nord
DAUVERCHAIN Hameau de St Roch Valenciennes Nord
DELEPIERRE 3, rue du clocher Haubourdin Nord
PIOT 310, rue de Gransart Gommegnies Nord
MULLER rue Kulmann Marais-de-Lomme Nord
RENARD      
CROMBET 9, rue des bois Marais-de-Lomme Nord
PIOT 310, rue de Gransart Gommegnies Nord
CROMBET 9, rue des bois Marais-de-Lomme Nord
WILDUMEERCH 5, cour du Sentier Haubourdin Nord
HERBIN      
COUTTENIER marché de Wazemmes Lille Nord
PHILIPPAULT 41, avenue de Dunkerque Cambrai Nord
WILDUMEERCH 5, cour du Sentier Haubourdin Nord
CLAUS      
DERMINGHEM      
TETART      
PIOT 310, rue de Gransart Gommegnies Nord
DUPREZ 7, cité St Georges Haubourdin Nord
MULLER rue Kulmann Marais-de-Lomme Nord
MULLER rue Kulmann Marais-de-Lomme Nord
LUCAS 59, rue Auguste Potier Haubourdin Nord
DUPREZ 7, cité St Georges Haubourdin Nord
MULLER rue Kulmann Marais-de-Lomme Nord
BOCQUET rue Victor Hugo, 3 cour du progrès Haubourdin Nord
WILDUMEERCH 5, cour du Sentier Haubourdin Nord
LENGLART 78, rue des Moulins aux ciments Haubourdin Nord
DEMARQUOY 1, cour Lopé Lomme Nord
LUCAS 59, rue Auguste Potier Haubourdin Nord
LAGASSE      
DUPREZ 7, cité St Georges Haubourdin Nord
PIOT 310, rue de Gransart Gommegnies Nord

 
     Comme toujours, "les journaux en ont parlé", comme Le Temps du 12 septembre 1917,

Le temps

ou De Nieuwe Rotterdamsche Courant, journal néerlandais distribué également en Belgique occupée (15.000 exemplaires quotidiens), sous réserve de rester strictement neutre, ce qui, les obligeant à jouer avec la susceptibilité de l'occupant, leur fut reproché après-guerre. :

287
(cité dans "Lille Martyre" p287)

 

L'article suivant, de Tison, Frank. « Une neutralité bienveillante : les Pays-Bas au chevet des enfants du nord de la France. (1916-1919) », Guerres mondiales et conflits contemporains, et publié dans cairn.info, revient sur les conditions d'accueil :

 


 


   Il ne faut pas non plus oublier les Pays-Bas ont également été terre d'asile pour les soldats belges réfugiés militaires (et  désarmés), pour des soldats français évadés d'Allemagne, et pour ceux qui ont pu franchir la frontière avec la Belgique ; certains y sont d'ailleurs toujours inhumés.

 A suivre ...........

 

22 mai 2014

Carré Militaire Cimetière St Roch

 

Carrés militaires

 

Le cimetière St Roch contient de nombreuses tombes militaires répartis en 3 carrés :

  • Britannique, entretenu par le CWGC (882 identifiés).
  • Russe (Roumain Serbe et Hongrois) que je traite ICI  (212 tombes).  
  • Français (105 noms). En juin 1918, j'ai repris chaque tombe de militaire décédé pour en vérifier les informations. Les résultats -un peu décevants- sont disponibles sur ce même blog. Sur 96 cas de la première guerre étudiés, seuls 40 ne présentent aucune contradiction ou manque.

 

       On trouve dans le carré militaire Français des militaires décédés entre le 24 Août 1914, date à laquelle les Allemands sont entrés à Valenciennes, et le 2 Juillet 1919 ainsi que 3 civils et un militaire Belge, décédé le 18 Mai 1940

Voir avec profit le sujet qui étudie chaque cas individuellement dans ce sujet :
Soldats français inhumés dans l'actuel carré militaire St Roch

J'ai reporté exactement les mentions figurant sur leurs tombes, sans préjuger par exemple de la délivrance ou non de la mention Mort Pour La France, ou d'erreur sur le nom ou l'unité. (Cliquer sur le n° de la tombe pour accéder à la photo, propriété de l'auteur).

       La liste ci-dessous est classée par date de décès. Le régiment le plus souvent cité est le 26e Régiment d'Infanterie territorial (17 fois), présent en 1914, puis le 6e Régiments de Tirailleurs Algériens (9 décédés après l'armistice alors que le régiment assurait la garde sur la frontière), décès probablement imputables à la grippe "espagnole" comme pour 2 travailleurs Indochinois et un  travailleur colonial.

  • 11 tombes ont une date incertaine entre 1914 et 1919
      8 ne portent aucune date.
  • On trouve parmi eux :

    • HERBAUX Victor, qualifié de prisonnier civil, qui a en réalité été fusillé pour espionnage avec CANONNE et COTTEAU, et dont je traite les cas ICI
    • DORISON Marcel, du 27e RIT traité ICI . La date porté sur la plaque était initialement celle de sa blessure (27/08/1914). Il est décédé le 27 Avril 1915.

 

NOM Prénom Qualité Régiment Tombe Mention Date
ROSSET Jacques Soldat 15e R.I.T. 295 MPLF le 24-8-1914
CASTELAIN Paul Gendarme 1ère Légion de Gendarmerie 274 MPLF le 24-8-1914
ABRAHAM Adolphe Soldat 21e R.I.T. 304 MPLF le 24-8-1914
BAILLEUL Charles Soldat 21e R.I.T. 302 MPLF le 24-8-1914
CARPENTIER Alfred Soldat 21e R.I.T. 305 MPLF le 24-8-1914
GRENET Barthélemy Soldat 21e R.I.T. 301 MPLF le 24-8-1914
LELANDAIS Eugène Soldat 26e R.I. 270 MPLF le 24-8-1914
ADDE Louis Soldat 26e R.I.T. 268 MPLF le 24-8-1914
AURECHE Marius Soldat 26e R.I.T. 299 MPLF le 24-8-1914
BERSON Isidore Soldat 26e R.I.T. 218 MPLF le 24-8-1914
HUCHET François Soldat 26e R.I.T. 219 MPLF le 24-8-1914
MESLIN Constant Soldat 26e R.I.T. 223 MPLF le 24-8-1914
PREVERT Alfred Soldat 26e R.I.T. 220 MPLF le 24-8-1914
RENAULT Joseph Soldat 26e R.I.T. 227 MPLF le 24-8-1914
ROMME Jean-Marie Soldat 26e R.I.T. 221 MPLF le 24-8-1914
DELAUNAY Désiré Soldat 21e R.I.T. 303 MPLF le 25-8-1914
LEGER François Soldat 26e R.I.T. 222 MPLF le 25-8-1914
MOUTRON Ernest Soldat 26e R.I.T. 269 MPLF le 25-8-1914
LEGRAND Léon Soldat 21e R.I.T. 306 MPLF le 26-8-1914
FRANQUET Émile Sergent-Major 26e R.I.T. 217 MPLF le 26-8-1914
MARTIN Auguste Soldat 27e R.I.T. 267 MPLF le 28-8-1914
BOURGES Isaïe Soldat 26e R.I.T. 266 MPLF le 30-8-1914
PETIT Marcel Soldat 27e R.I.T. 265 MPLF le 1-9-1914
FAVERGEON Ernest Caporal Clairon 27e R.I.T. 281 MPLF le 4-9-1914
FERRAND Eugène Caporal 16e R.I.T. 264 MPLF le 7-9-1914
LECHANTRE Alfred Soldat 2e R.I.T. 280 MPLF le 1-10-1914
MORTUREUX François Sergent 21e R.I. 237 MPLF le 5-10-1914
HOCHU Louis Soldat 84e R.I. 232 MPLF le 5-10-1914
QUESNE Casimir Soldat 26e R.I.T. 231 MPLF le 15-10-1914
RECOURT Eugène Soldat 7e R.I.T. 233 MPLF le 25-10-1914
AUGE André Soldat 1er Rgt mixte Colonial  1ère Division Maroc 277 MPLF le 22-11-1914
RIVIERE Hippolyte Soldat 21e R.I. 298 MPLF le 20-1-1915
DORISON * Marcel Soldat 27e R.I.T. 246 MPLF le 27-5-1915
BLAISE Paul Soldat 26e R.I. 287 MPLF le 10-6-1915
ROYER Vital Soldat 26e R.I.T. 224 MPLF le 15-7-1915
GAUDRAN ou A.GUNDRAU   Sergent 61e R.I. 244 MPLF le 15-7-1915
MALHEOT Léonard Soldat 60e B.C.P. 236 MPLF le 28-7-1915
GOUHIER René Soldat 126e R.I. 278 MPLF le 1-10-1915
SAINT PAUL Georges Caporal 42e R.I.C 300 MPLF le 1-7-1916
TISON Gilbert Soldat 294e R.I. 297 MPLF le 23-3-1917
COLIN Germain Victime Civile   235 MPLF le 3-4-1917
PELISSIER Léon Soldat 24e R.I. 293 MPLF le 9-4-1917
DE VOGEL Alphonse Prisonnier Civil   283 MPLF le 9-4-1917
LEGUAY Charles Soldat 25e R.I. 240 MPLF le 18-7-1917
PERRET Claudius Soldat 159e R.I. 239 MPLF le 27-7-1917
LETISSIER Arsène Soldat 330e R.I. 285 MPLF le 12-8-1917
MANOT ou NANOT Léonard Soldat 327e R.I. 275 MPLF le 20-8-1917
LUNEL Auguste Soldat 27e R.I.T. 254 MPLF le 6-9-1917
HERBAUX *
Victor Prisonnier Civil   252 MPLF le 16-10-1917
BERNARD Gabriel Soldat 167e R.I. 247 MPLF le 18-10-1917
LEGRAND Eugène Soldat 26e R.I. 282 MPLF le 6-4-1918
GROFFOS Jules Soldat 102e B.C.P. 249 MPLF le 14-4-1918
PLANTIN Antoine Soldat 12e Chass à Cheval 248 MPLF le 21-4-1918
DEVEZE Séraphin Soldat 116e B.C.P. 250 MPLF le 24-4-1918
POURCELLE Paul   15e Sec. Inf.For. Sanitaire 284 MPLF le 26-4-1918
ESNAULT Louis Soldat 335e R.I. 251 MPLF le 29-4-1918
RIVIERE Charles Soldat 7e R.I.T. 228 MPLF le 9-5-1918
SALLES Élie Sergent 7e R.I. 290 MPLF le 29-5-1918
BARRE Pierre Soldat 7e R.I.T. 296 MPLF le 2-6-1918
RIBLIER * Alcide Soldat 233e R.I. 238 MPLF le 3-8-1918
SOHIER Victor Soldat 412e R.I. 230 MPLF le 21-8-1918
L'ALANDE Joseph Soldat 26e R.I.T. 225 MPLF le 24-8-1918
GRENON Fernand Soldat 3e Esc. Train 243 MPLF le 6-12-1918
MONTFORD Mathieu   402e ou 201e R.I. 279 MPLF le 15-12-1918
SAID BEN GUERBI   Soldat 6e Tir. 289 MPLF le 18-12-1918
BOLLE Richard Soldat 417e R.I. ou 13e R.I. 242 MPLF le 23-12-1918
CALATAYND Robert Sapeur-Mineur 2e Rgt de Génie 245 MPLF le 4-2-1919
SCHIBIAGNE Paul Brigadier 105e R.I  ou 2e Chass. D'Afr. 241 MPLF le 14-2-1919
RENAUD Joseph Soldat 6e Tir. 259 MPLF le 14-2-1919
BRANTHOME Georges Caporal 31e B.C.P. 258 MPLF le 16-2-1919
HAMIDI Mohamed Soldat 6e Tir. 216 MPLF le 21-2-1919
MOHAMED BEN MOHAMED   Soldat 6e Tir. Alg. 211 MPLF le 21-2-1919
ZENATI Mohamed Soldat 6e Tirailleurs 215 MPLF le 21-2-1919
ALI BEN EL AOUDA     6e Tir. 288 MPLF le 22-2-1919
BLED Mohamed Soldat 6e Tir. 213 MPLF le 28-2-1919
BENZERGUA OULD BOUCHENTOUF     6e Tir. Alg. 214 MPLF le 3-3-1919
ARQUEY Barthélemy Soldat 3e Esc du Train 292 MPLF le 8-3-1919
GRICH Addah Soldat 6e Tir. 212 MPLF le 9-3-1919
BOURDA Laurent Soldat 49e R.I. 254 MPLF le 16-3-1919
MURAT Armand Soldat 366 R.I. 294 MPLF le 24-3-1919
N'GUYEN VAN SUE   Travailleur  Indochinois   263 MPLF le 24-3-1919
LESOIN Gaston Soldat 401e R.I. 256 MPLF le 30-3-1919
CAO VAN XUAN     5e Rgt de Génie 257 MPLF le 12-4-1919
OZEAU Jean Soldat 127e R.I. 260 MPLF le 24-4-1919
VU-GIAN   Travailleur Colonial   262 MPLF le 2-7-1919
DUTERTRY Victor   26e R.I.T. 229 MPLF en 1914-1918
FOUQUET Florent   26e R.I.T. 226 MPLF en 1914-1918
GOUMENT Gaston Sapeur 5e Génie 291 MPLF en 1914-1918
CAUDOUIN A.     286 MPLF en 1914-1918
GERVOISE Élie     271 MPLF en 1914-1918
LABAYSSE I.     255 MPLF en 1914-1918
PIGUET L.     272 MPLF en 1914-1918
POIRRIER C.     276 MPLF en 1914-1918
TAILLAUD       253 MPLF en 1914-1918
KRUG Émile     273 MPLF en 1918
PHAM VAN HANG   Travailleur  Indochinois   261 MPLF en 1919
             
GHILLOU André   105e R.A.L. 270bis    
DELAHAYE R.   514e R.R. 270bis    
GAZEAUX Louis     270bis    
ROUSSEAU Pierre   65e R.A.T. 269bis    
COMTE J-Marie   11e R.Z. 269bis    
PRODON Max     269bis    
LE PALUD Joachim     307    
LOTTIER René     307    
             
HENDRYCKX F.J. Soldat Belge   307 Mort pour la Patrie le 18-5-1940

 

  •       On peut trouver un peu plus d'information sur presque tous en consultant le site "Sépultures de Guerre" du ministère de la défense en cherchant précisément comme site de sépulture dans les options complémentaires.

    Les tombes russes et françaises y sont cependant mélangées.

 

  •       Il est possible, en se référant à l'année de décès, de consulter l'acte de décès ou la transcription du jugement sur le site des Archives Départementales du Nord, dans les registres de Valenciennes. Les noms des civils et militaires trouvés à ce jour sont répertoriés ICI. Lorsqu'il a été possible d'effectuer des vérifications, j'y signale les corrections à apporter, au nom notamment.


  • Concernant les 8 derniers noms, il est probable qu'il s'agisse de soldats Français décédés en 1940 comme le soldat Belge.
    • GHILLOU André du 105° R.A.L.  : il s'agit d'un régiment d'artillerie lourde hippomobile qui a combattu du 10 mai au 4 juin 1940 au 4e Corps d'armée, une partie des batteries s'échapperont par Dunkerque , il avait été envoyé dans le Nord pour épauler la 2e Division d'infanterie Nord Africaine qui était encerclée dans le siège de Lille (combats du 25 au 31/05/1940). (merci à P. Frilley)

 

 

PICT8279

 

 On pourra lire sur ce même blog le sujet sur le cimetière militaire lors de l'occupation

 


 

 

   3 soldats figurent dans les registres de décès du CICR avec en commun d'être décédés au Kriegslazarett (Hôpital Militaire) de Valenciennes et inhumés au cimetière d'honneur (Ehrenfriedhof) fin juillet-début août 1918.

3noms

Liste établie le 3 janvier 1919 par le Zentral-Nachweise-Büro (Bureau central de vérification) ; on imagine l'attente des familles, d'autant que les résultats demandent à être précisés : je les traduis dans un premier temps tels qu'ils sont rédigés.

Il s'agit de

  • GOND(O/A)NIN ? Abel, soldat au 7e RI, 6e Compagnie, 131e Division d'infanterie. Né le 20/06/1898 à Susloih. Fermier. Décédé le 26/07/1918 à l'hopital militaire de Valenciennes, des suites d'une balle dans la poitrine, enterré au cimetière d'honneur de Valenciennes, tombe 1592.  No de dossier 29365/W.
  • LARCHER Jean, soldat, K.A.B. (Kriegsgefangenen Arbeits Bataillon : bataillon de travail pour prisonniers de guerre. Voir le commentaire d'Emmanuel ci-dessous) 148, 3e Compagnie. Né le 13/04/1897 à Kenley Draché, Indre et Loire. Agriculteur. Décédé le 02/08/1918 à l'hopital militaire de Valenciennes, suite à un catarrhe intestinal, enterré au cimetière d'honneur de Valenciennes, tombe 1602.  No de dossier 29365/W.
  • RIBLIER Alcide, soldat au 233e RI, 2e Compagnie, né le 21/08/1897 au Chedenedouit, Orne. Agriculteur. Décédé le 03/08/1918 à l'hopital militaire de Valenciennes, suite à une blessure au poumon, enterré au cimetière d'honneur de Valenciennes, tombe 1597.  No de dossier 29365/W.

 

Je commence par le seul qui soit avec certitude encore inhumé à Valenciennes :

  • LARCHER Jean Baptiste Louis né le 13 avril 1897 à Draché, canton de La Haye, (Indre et Loire) de Jean Baptiste et JERSON Joséphine. Matricule 102 Classe 1917 au recrutement de Le Blanc, il est incorporé le 6 septembre 1916 ; soldat au 141e RI, il est porté disparu le 5 avril 1918 ; en réalité fait prisonnier à Hangard-en-Santerre (Somme) le 5 avril 1918, il est interné au camp de Gustrow où il apparait sur les registres de la Croix-rouge en date du 20/09/1918 bien qu'il soit porté décédé le 2 août 1918 au Kriegslazarett de Valenciennes (symptome de la grippe dite espagnole). Là encore, a-t-il réellement été prisonnier au camp de Gustrow, qui l'aurait renvoyé au Lazarett de Valenciennes ??

    Larcher Gustrow

    Il était inhumé tombe 1602 dans le carré militaire "d'honneur" qu'avait dessiné l'occupant. Il est probable que la famille a réclamé le corps après la guerre. Son nom figure sur le monument aux morts de Draché

    MaM Draché
    Contribution photo: Daniel FOUQUEREL 02/01/2006
    Cette photographie est sous licence d'usage



  •  GONDOUIN Abel Bernard Félicien Emile voir désormais à cette adresse du même blog.

 

Tous les 3 ont été déclarés "Morts pour la France" et ont une fiche sur le site Mémoire des Hommes :

MDH Gondouin   MDH Larcher   MDH Riblier

   

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19 mai 2019

Rapatriés par la Suisse, décédés en Haute-Savoie.


 
D'août 1914 à novembre 1918, l'armée allemande occupe 10 départements du Nord et de l'Est de la France, partiellement ou totalement dans le cas des Ardennes. Le ravitaillement des 2,2 millions de civils présents sur ces territoires devient difficile au cours de l'hiver 1915 en raison du manque de main d’œuvre pour l’agriculture, des destructions et du fait du blocus naval imposé à l’Allemagne.

Pour résoudre ce problème, les autorités allemandes décident de « rapatrier » les indigents et les personnes qualifiées de "bouches inutiles" vers la France non occupée à partir de mars 1915.

 Ces déplacements sont d'abord vécus comme une sanction, les rapatriés étant désignés de manière autoritaire. À partir de 1916, parce que la pénurie est de plus en plus cruellement ressentie, les demandes de rapatriement sont bien plus nombreuses que les places disponibles.

CarteF

 Au total, près de 500 000 personnes sont concernées entre mars 1915 et la fin de la guerre. Les rapatriés font un long voyage en train, avec une mise en quarantaine en Belgique. Ils passent ensuite en Allemagne avant d'arriver en Suisse et d'être reçus en Haute-Savoie, puis aiguillés vers divers endroits de la France libre s'ils n'ont personne de connu qu'ils puissent rejoindre.

 

Prescriptions
(Roubaix, 1917)

 La première évacuation de Valenciennes eut lieu en mars 1915, voir sur ce blog, notamment le témoignage de Léonie Chaptal de Chanteloup (1876-1937), petite-fille du chimiste et savant Chaptal ; elle fut le précurseur de l'infirmière moderne et l'apôtre de l'assistance sociale en France.

 Après le long trajet via la Belgique et l'Allemagne, les rapatriés étaient confiés à Schaffouse aux bons soins de la Suisse, dont - tous les témoignages concordent - l'accueil était au-delà de toute espérance. Les autorités helvétiques les conduisaient ensuite via Zurich et Genève jusqu'à la frontière avec la France, où l'entrée se faisait par Annemasse avant une première répartition dans des centres d'accueil en Haute-Savoie, où leur état de santé était la préoccupation première.

Il se trouve malheureusement que certains rapatriés n'auront pas la chance d'aller plus loin et décéderont en Haute-Savoie. C'est en consultant les registres de décès du département ville par ville que j'ai retrouvé ceux-ci. Les premiers décès apparaissent à Annemasse dès avril 1915, les intéressés y sont "de passage" (sic) avant qu'on ne les considère comme des réfugiés, certains décèdent "Place de la Gare", probablement dans un centre d'accueil improvisé.
Je ne cite que les témoins qui soient personnel soignant (dont infirmiers militaires détachés) ou ayant un lien de parenté avec le défunt.

 

Les villes traitées à ce jour sont Annemasse, Evian-les-Bains (en cours), Publier.

 

PUBLIER (Haute-Savoie)

 Je commence par la commune de Publier, limitrophe et à l'ouest d'Evian-les-Bains, qui a reçu les rapatriés dans l'Hôtel des Princes à Amphion au bord du lac Léman, converti en hôpital et dirigé, au moins en 1918 et 1919, par Mme Elisabeth FRANCOIS.

HdP

 Les informations ci-dessous proviennent des actes de décès et n'ont pas été confrontées à celles de l'acte de naissance, sauf en ce qui concerne VANHOEY Jean, dont le nom de la mère, transcrit "Naarempois"(sic), demandait à être vérifié. C'est le nom porté sur l'acte de naissance : "VAN ROMPAEY" que j'ai repris, il convient donc d'être prudent avec ces renseignements.

De fin mai 1918 à fin mars 1919, 48 décès de réfugiés (le terme est parfois reporté) sont consignés : 21 hommes et 27 femmes, de 14 à 63 ans, dont 24 du département du Nord, 9 de l'Aisne, 4 de Belgique.
Bien que la cause du décès ne soit pas indiqué, il est probable au vu des dates que la plupart d'entre eux, sinon tous, soient décédés de la grippe dite "espagnole", (en fait de souche H1N1). Aucun autre décès de réfugié n'est consigné à Publier depuis le début de la guerre.

1918

  • BARRATTE Ismérie, née le 09/08/1895 à Tourcoing (Nord)
     Fille de Cyrille et DELBARRE Marie.
     Décédée le dimanche 27 octobre 1918 à l'âge de 23 ans.

  • BROWAEYS Paul, né le 02/06/1878 à Roubaix (Nord)
     Fils de Jean et DRUELLE Marie, époux de Idalie PELMAN
     Domicilié à Croix (Nord).
      Décédé le mercredi 23 octobre 1918 à l'âge de 40 ans.

  • CARPENTIER Victor, ouvrier gazier, né le 03/09/1880 à Cambrai (Nord)
     Fils de Jean-Baptiste et COQUELET Zélie, époux de Marie-Thérèse HAINAUT
     Domicilié à Cambrai (Nord).
      Décédé le jeudi 5 décembre 1918 à l'âge de 38 ans.

  • COLACHE Jules, né le 17/04/1865 à Forest (Aisne)
     Fils de Napoléon et LECOMTE Amandine, époux de Maria LEMIRE
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
      Décédé le jeudi 26 septembre 1918 à l'âge de 54 ans et demi.

  • DAUDRUMEZ Louise, cultivatrice, née le 18/12/1884 à Beaucamps (Nord)
     Fille de Agathon et RICHARD Maria, épouse de Louis DUPUIS
     Domiciliée à Beaucamps (Nord).
      Décédée le lundi 8 juillet 1918 à l'âge de 34 ans et demi.

  • DECARPIGNIES Régina, née le 18/08/1899 à Thun (Nord)
     Fille de Louis et VOLBET Marie
     Domiciliée à Thun (Nord).
      Décédée le samedi 3 août 1918 à l'âge de 19 ans.

  • DELAINE Fernand, manœuvre, né le 15/08/1898 à Hervilly (Somme)
     Fils de Victor et LEFRANC Berthe.
      Décédé le samedi 14 décembre 1918 à l'âge de 20 ans.

  • DELBAR Joseph, étudiant, né le 10/08/1894 à Cambrai (Nord)
     Fils de Zacharie et OBLED Marie.
      Décédé le dimanche 6 octobre 1918 à l'âge de 24 ans.

  • DELCOURT Alphonse-Gaston, batelier, né le 11/09/1877 à Paris (Seine)
     Fils de Alphonse et FROMENT Philomène Coralie, époux de Marthe CHANTRE
     Domicilié à Pont-à-Vendin (Pas-de-Calais).
      Décédé le lundi 24 juin 1918 à l'âge de 41 ans et demi.

  • DENIMAL Marie, née le 22/01/1884 à Denain (Nord)
     Fille de Rémi et BREZ Philomène, épouse de Rémy WAXIN
     Domiciliée à Douchy (Nord).
      Décédée le mardi 30 juillet 1918 à l'âge de 35 ans et demi.

  • DEPARDIEU Louise-Marie-Charlotte, née le 02/01/1856 à Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle)
     Fille de Louis Charles et ROBERT Madeleine, veuve de Edmond LIMON
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
      Décédée le jeudi 3 octobre 1918 à l'âge de 63 ans et demi.

  • DEPARIS Maurice, né le 03/02/1879 à Alincourt (Ardennes)
     Fils de Désiré et POUILLART Maria
     Domicilié à Chauny (Aisne).
      Décédé le jeudi 18 juillet 1918 à l'âge de 40 ans et demi.

  • DESOBLIN Gustave, agriculteur, né le 06/12/1881 à Salesches (Nord)
     Fils de Gustave et COSSART Armande.
      Décédé le vendredi 1 novembre 1918 à l'âge de 37 ans.

  • DEUVILLE Jean, né le 18/03/1899 à Chailvet (Aisne)
     Fils de Clément et DOULET Valentine, célibataire - -
     Domicilié à Chailvet (Aisne).
      Décédé le vendredi 25 octobre 1918 à l'âge de 20 ans et demi.

  • DROULEZ Berthe, née le 19/02/1905 à Ascq (Nord)
     Fille de Charles et VANDROME Marie
     Domiciliée à Ascq (Nord).
      Décédée le lundi 14 octobre 1918 à l'âge de 14 ans et demi.

  • DUPRE Germaine, née le 16/05/1894 à Rumaucourt (Pas-de-Calais)
     Fille de Louis et CANIVET Victoire
     Domiciliée à Rumaucourt (Pas-de-Calais).
      Décédée le samedi 13 juillet 1918 à l'âge de 24 ans.

  • DUQUESNE Marie, née le 12/02/1890 à Poix (Nord)
     Fille de Edouard et JOVENIAUX Marie.
      Décédée le dimanche 13 octobre 1918 à l'âge de 29 ans et demi.

  • FAUQUENOIS Pauline, née le 26/05/1888 à Wavrin (Nord)
     Fille de Louis et HOUBRON Clara, épouse de Jean NOMBERG
     Domiciliée à Wavrin (Nord).
      Décédée le jeudi 12 septembre 1918 à l'âge de 30 ans.

  • FRAMBOURG Reine, née le 04/08/1873 à Barenton (Aisne)
     Fille de Etienne et QUATRESEAUX Eugénie, veuve de Alfred LEONARD.
      Décédée le mardi 17 septembre 1918 à l'âge de 45 ans.

  • HOFFMANN Anne, née le 07/10/1890 à Ivry-sur-Seine (Seine)
     Fille de Jean et SCHLESINGER Madeleine, célibataire - -
     Domiciliée à Bruxelles (Belgique).
      Décédée le dimanche 15 septembre 1918 à l'âge de 28 ans.

  • LAGNY Marthe-Louise, professeur de piano, née le 28/07/1873 à St-Quentin (Aisne)
     Fille de Désiré et HACHE Marie Octavie, épouse de Charles Auguste BRIOLLE
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
      Décédée le dimanche 25 août 1918 à l'âge de 45 ans.

  • LEFEBVRE François-Joseph, né le 01/11/1896 à Féchain (Nord)
     Fils de François et DELCOURT Marie
     Domicilié à Féchain (Nord).
      Décédé le jeudi 1 août 1918 à l'âge de 22 ans et demi.

  • LEFEVRE Adolphine, née le 12/10/1895 à Nave (Nord)
     Fille de Etienne et LEMAIRE Marie
     Domiciliée à Nave (Nord).
      Décédée le jeudi 25 juillet 1918 à l'âge de 23 ans et demi.

  • LEFEVRE Clémence, née le 05/11/1890 à Chauny (Aisne)
     Fille de Edmond et PETEL Blandine, épouse de Léon VELAIN
     Domiciliée à Blainville-la-Grande (Meurthe-&-Moselle).
      Décédée le samedi 31 août 1918 à l'âge de 28 ans et demi.

  • LEGRAND Charles, né le 26/05/1886 à Sassey (Meuse)
     Fils de Ernest et CLAUET Victoire, époux de Ernestine OTHELET.
      Décédé le samedi 7 décembre 1918 à l'âge de 33 ans et demi.

  • LEQUENNE Louise, née le 24/10/1900 à Meurchin (Pas-de-Calais)
     Fille de Jules et DUSSART Marie.
      Décédée le mercredi 2 octobre 1918 à l'âge de 18 ans.

  • LERICHE Georges, sellier, né le 14/11/1896 à Jenlain (Nord)
     Fils de Alphonse et LANNOY Marie
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
      Décédé le dimanche 22 décembre 1918 à l'âge de 22 ans.

  • MARLIER Léon, forgeron, né le 02/01/1882 à Origny-Ste-Benoite (Aisne)
     Fils de Alfred et BRAYON Alice, époux de Opportune BLEUZE
     Domicilié à Origny-Ste-Benoite (Aisne).
      Décédé le lundi 21 octobre 1918 à l'âge de 37 ans et demi.

  • NEVEJANS Georges, né le 01/10/1896 à Roubaix (Nord)
     Fils de Auguste et VANFLETEREN Léontine
     Domicilié à Roubaix (Nord).
      Décédé le vendredi 11 octobre 1918 à l'âge de 22 ans.

  • POURLET Emilie, née le 22/07/1873 à Maretz (Nord)
     Fille de Onésime et LASSERON Maria, épouse de Emile VANDENECK
     Domiciliée à Bohain (Aisne).
      Décédée le dimanche 28 juillet 1918 à l'âge de 45 ans.

  • QUARRE Cécile, née le 14/01/1883 à Denain (Nord)
     Fille de Charles et CLERY Elvire
     Domiciliée à Wavrin (Nord).
      Décédée le jeudi 1 août 1918 à l'âge de 36 ans et demi.

  • ROUEN Mathilde, religieuse, née le 12/01/1877 à Sens (Yonne)
     Fille de Ernest et HESUER Madeleine
     Domiciliée à Bruxelles (Belgique).
      Décédée le vendredi 11 octobre 1918 à l'âge de 42 ans et demi.

  • SCHAKEMY Auguste, né le 31/05/1878 à Montbéliard (Doubs)
     Fils de Auguste et MATHEY Philomène, époux de Jeanne DUPUY
     Domicilié à Namur (Belgique).
      Décédé le mercredi 31 juillet 1918 à l'âge de 40 ans.

  • TACK Julie, née le 07/04/1900 à Roubaix (Nord)
     Fille de Modeste et LECOMBLE Malvina
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
      Décédée le lundi 21 octobre 1918 à l'âge de 19 ans et demi.

  • TAEVERNIER Valentine, née le 07/07/1897 à Bourg-Léopold (Limbourg -Belgique)
     Fille de Rémy et PAULLUSEN Barbara
     Domiciliée à Comines (Nord).
      Décédée le lundi 23 décembre 1918 à l'âge de 22 ans et demi.

  • TANGHE Hélène, née le 03/12/1890 à Lille (Nord)
     Fille de Aloïs et RUCHEBRYCK Marie, veuve de Fernand GLORIA
     Domiciliée à Lille (Nord).
      Décédée le mercredi 25 décembre 1918 à l'âge de 28 ans.

  • THUILLIER Paul, né le 09/09/1899 à Bellenglise (Aisne)
     Fils de Jean-Baptiste et PETIT Louise
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
      Décédé le mercredi 29 mai 1918 à l'âge de 19 ans et demi.

  • VILLERS Marie-Suzanne, couturière, née le 04/12/1891 à Chauny (Aisne)
     Fille de Constant et FOULON Eleonore, épouse de Pierre DUFLOT
     Domiciliée à Chauny (Aisne).
      Décédée le jeudi 11 juillet 1918 à l'âge de 27 ans et demi.

  • WILLEM Zoé, née le 05/05/1866 à Roubaix (Nord)
     Fille de Constant et SALEMBIER Célestine, épouse de Etienne LEMAN
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
      Décédée le lundi 21 octobre 1918 à l'âge de 53 ans et demi.

 

1919

  • BERTRAND Théodule Henri Fernand, né le 21/01/1865 à Ciney (Belgique)
     Fils de Auguste et PETITJEAN Thérèse.
      Décédé le jeudi 20 février 1919 à l'âge de 54 ans.

  • CAUDERLIER Marie-Joséphine, née le 05/10/1885 à Lecelles (Nord)
     Fille de Henri et MARIAGE Joséphine, épouse de Victor Léopold GOREZ
     Domiciliée à Maulde (Nord).
      Décédée le vendredi 31 janvier 1919 à l'âge de 33 ans.

  • CHENION Jeanne Germaine, bonnetière, née le 14/02/1892 à Autun (Saône-et-Loire)
     Fille de André et TESTARD Antoinette, épouse de Adrien Louis Stanislas NAVASSE
     Domiciliée à Maison-Alfort (Seine).
      Décédée le vendredi 21 février 1919 à l'âge de 27 ans.

  • COQUELLE Arthur, cordonnier, né le 11/02/1871 à Sainte-Olle (Nord)
     Fils de et COQUELLE Julia
     Domicilié à Cambrai (Nord).
      Décédé le lundi 13 janvier 1919 à l'âge de 48 ans.

  • DESSE Jean-Baptiste, ajusteur, né le 06/03/1867 à Haulchin (Nord)
     Fils de Jean-Baptiste et LECERF Hélène, époux de Philomène LEMOINE
     Domicilié à Haulchin (Nord).
      Décédé le dimanche 16 février 1919 à l'âge de 52 ans.
     Jean-Baptiste DESSE est un "cousi"n de ma branche DEBEVE d'Haulchin-Thiant.

  • LAVALLEZ Maria, née le 10/12/1890 à Dunkerque (Nord)
     Fille de Arthur et NEVEJANS Céline, épouse de Georges DELPLANQUE
     Domiciliée à Hellemme (Nord).
      Décédée le vendredi 10 janvier 1919 à l'âge de 28 ans.

  • MAYEUX Adrienne, née le 05/09/1882 à Esquéheries (Aisne)
     Fille de Antoine et FOSSET Artemise
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
      Décédée le mardi 28 janvier 1919 à l'âge de 36 ans.

  • PICAVAIS Lucien, tisseur, né le 08/01/1882 à Warneton (Belgique)
     Fils de Charles et PRUVOST Céline
     Domicilié à Frelinghien (Nord).
      Décédé le lundi 10 février 1919 à l'âge de 37 ans.

  • VANHOEY Jean, ajusteur, né le 20/01/1878 à Betekom (Belgique)
     Fils de Joseph et VAN ROMPAEY Jeanne
     Domicilié à Malines (Belgique).
      Décédé le lundi 24 mars 1919 à l'âge de 41 ans.

 Un monument aux morts civils leur a été élevé dans le cimetière communal, signe que cette concentration de décès était inhabituelle :

MaM civils

 

 


 

ANNEMASSE (Haute-Savoie)

 48 rapatriés y sont décédés de 1914 à 1919, 24 hommes et autant de femmes de 18 mois à 91 ans, nés dans les départements occupés, notamment de l'Aisne (9), du Nord (9), de la Meuse (8), dont plus de la moitié en 1917 et 1918. La majorité des actes portent la mention "de passage à Annemasse", cependant certains y sont notés domiciliés, probablement parce qu'il avaient trouvé à se loger depuis leur arrivée, comme Kremser Jacques décédé en 1914 et son fils en 1917, le lieu de décès est parfois précisé : hôtel Chevallier, hôtel Moderne ou "Maison" (d'accueil ?) :

  • Maison Chevrier, rue de l'Union ;
  • Maison Deletraz, Petit-Malbrande ;
  • Maison Dupont, avenue de la gare ;
  • Maison familiale, place Nationale ;
  • Maison Nicolin, rue de Bonneville.

 Les données, recopiées à l'identique des actes de décès parfois rédigés d'après déclaration orale sont à prendre avec les précautions d'usage ; confronté à certains noms j'ai parfois vérifié, par exemple :
BURTÉ (écrit BURTIN dans l'acte) Marie Mélanie, fille de AUBRIOT Anne (écrit ANOBRICIN dans l'acte) ou Cannectancourt (écrit Cannex-Tancour dans l'acte)

Les voici par année et par ordre alphabétique.

 

1914

  • CHEVALIER Jean Victor, né le 10/08/1835 à Lahayville (Meuse)
     Fils de Jacques, décédé et BOITORET Anne, décédée
     Veuf de Annette COLAS
     Décédé place de la Mairie le mardi 8 décembre 1914 à l'âge de 79 ans.
  • KREMSER Jacques, retraité, né le 04/12/1844 à Hatten (Bas-Rhin)
     Fils de Michel, décédé et KUNTZ Marie Anna, décédée
     Veuf de Catherine HUTHMACHER
     Décédé place de la Gare le mardi 13 octobre 1914 à l'âge de 69 ans et demi.
     Témoin : KREMSER Aimé, fils du défunt.

1915

  • BATAILLE Marguerite Jeanne, née le 02/01/1911 à Briey (Meurthe-et-Moselle)
     Fille de Joseph Maurice, charretier, 35 ans et PELISSIER Léonie, 26 ans
     Célibataire
     Domiciliée à Briey ( Meurthe-et-Moselle).
     Décédée Maison Nicolin, rue de Bonneville le mardi 27 avril 1915 à l'âge de 4 ans.
  • CONSEIL Julie, née le 15/09/1845 à Soissons (Aisne)
     Fille de Prosper, décédé et FOUILLARD Eugénie, décédée
     Veuve de Léopold CHARDONNET
     Domiciliée à Pasly (Aisne).
     Décédée place de la Gare le mercredi 7 avril 1915 à l'âge de 69 ans et demi.
     Témoin : LAURENCIN, hotelier.
  • DUMOULIN Roger Marie Joseph, né le 31/03/1912 à Maricourt (Somme)
     Fils de Gaston Maurice, domestique, 32 ans et DOUAY Marie Zélie Stéphanie, 37 ans, journalière
     Célibataire
     Domicilié à Maricourt (Somme).
     Décédé avenue du Môle le jeudi 29 avril 1915 à l'âge de 3 ans.
  • FAUCONNIER Marcel Jules, né le 09/05/1914 à Lille (Nord)
     Fils de Léon François et DEBRIL Lucienne Aimée
     Célibataire
     Décédé place Nationale le mardi 28 décembre 1915 à l'âge de 1 an et demi.
     Témoin : MARTIN, Directeur de la maison familiale.
  • PICARD Mathilde Adélaïde Anne, née le 23/05/1837 à Saint-Mihiel (Meuse)
     Fille de Simon, décédé et CHARLES Adelaïde, décédée
     Veuve de Eugène AUBERTIN
     Domiciliée à Chaillon (Meuse).
     Décédée avenue de la Gare le mercredi 16 juin 1915 à l'âge de 78 ans.
     Témoin : AUBERTIN Marie, fille de la défunte.
  • REYS Madeleine, née le 28/12/1838 à Rosheim (Bas-Rhin)
     Fille de Philippe Jacques, décédé et GRUBER Louise, décédée
     Épouse de Charles Alexandre POIROT
     Domiciliée à Arras (pas-de-Calais).
     Décédée rue du Nord le jeudi 2 septembre 1915 à l'âge de 76 ans et demi.
     Témoin : RABOUAN Louis, gendre de la défunte.
  • TONNELIER Amédée Adonis, peintre en bâtiments, né le 25/11/1858 à Verdun (Meuse)
     Fils de Nicolas, décédé et BLANCHET Françoise, décédée
     Époux de Anna Marie PELISSIER
     Domicilié à Pilon (Meuse).
     Décédé Maison Nicolin, rue de Bonneville le samedi 24 avril 1915 à l'âge de 56 ans.
     Témoin : PELISSIER Anna Marie, 40 a, sans profession, épouse du défunt.
  • ZEMPT Louis, né le 04/09/1851 à Bourgogne (Territoire de Belfort)
     Fils de Xavier, décédé et NOVOT Marie, décédée
     Époux de Virginie CHAPOY
     Domicilié à Mulhouse.
     Décédé avenue de la Gare le lundi 1 mars 1915 à l'âge de 63 ans.
     Témoin : LAURENCIN Emile, maitre d'hôtel.

1916

  • BOUCHÉ Pascaline, née le 17/04/1844 à Blérancourdelle (Aisne)
     Fille de Charles, décédé et BLANJOUX Adélaïde, décédée 
     Domiciliée à Blérancourdelle (Aisne).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le vendredi 14 avril 1916 à l'âge de 72 ans.
  • BURTÉ (écrit BURTIN dans l'acte) Marie Mélanie, née le 02/06/1833 à Pannes (Meurthe-et-Moselle)
     Fille de Joseph, décédé et AUBRIOT (écrit ANOBRICIN dans l'acte) Anne, décédée
     Veuve de Charles BERTRAND
     Domiciliée à Pannes (Meurthe-et-Moselle).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le lundi 24 janvier 1916 à l'âge de 82 ans et demi.
  • DUCHÉ Nicolas, cultivateur, né le 18/08/1854 à Hermeville (Meuse)
     Fils de François, décédé et COUTURIER Marie, décédée
     Époux de Thérèse TRICHON, ménagère
     Domicilié à Villiers-sous-Pareid (Meuse).
     Décédé rue du progrès le vendredi 6 octobre 1916 à l'âge de 62 ans.
  • LUCAS Constance, née le 18/07/1839 à Sailly-les-Cambrai (Nord)
     Fille de Albert, décédé et LEGENTIL Catherine, décédée
     Veuve de Alexandre DUBOIS
     Domiciliée à Cambrai (Nord).
     Décédée Hotel Moderne, rue du Nord le samedi 23 décembre 1916 à l'âge de 77 ans.
     Témoin : PLUVINAGE Evariste, gendre de la défunte.
  • POETE Marie Julie Honorine, née le 01/06/1850 à Mairieux (Nord)
     Fille de Constantin, décédé et MOYEN Marie, décédée
     Veuve de Louis François DREVET
     Décédée rue de l'usine le lundi 6 mars 1916 à l'âge de 65 ans et demi.

1917

  • BRUSMET Armandine, née le 23/01/1840 à Cannectancourt (écrit Cannex-Tancour dans l'acte) (Oise)
     Fille de Charles, décédé et DEGORCHY Marceline, décédée
     Épouse de Alfred MARTIN
     Domiciliée à Floyon (Nord).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le vendredi 9 février 1917 à l'âge de 77 ans.
  • CANIVET Ludivine, née le 21/09/1837 à Rumaucourt (Pas-de-Calais)
     Fille de Pierre, décédé et SYLVAIN Adèle, décédée
     Veuve de François FIEVET
     Domiciliée à Paris.
     Décédée Maison familiale, place Nationale le jeudi 8 mars 1917 à l'âge de 79 ans.
     Témoin : PIERSON Laure, fille de la défunte.
  • CARLIER Marie, ménagère, née ca 1850 à Arleux (Nord)
     Fille de Pierre, décédé et LEMICHON Constantine, décédée
     Veuve de François BIHET
     Domiciliée à Arleux (Nord).
     Décédée avenue du Môle, maison Burnet le mardi 7 août 1917 à l'âge de 67 ans.
  • CAZÉ Frédéric, né ca 1830 à Sorel-le-Grand (Somme)
     Fils de Désiré, décédé et BRUNET Catherine, décédée
     Veuf de Eugénie LEPINE
     Domicilié à Sorel-le-Grand (Somme).
     Décédé Maison familiale, place Nationale le mardi 13 février 1917 à l'âge de 87 ans.
  • DOUBLET Jules, né le 01/11/1851 à Tincourt (Somme)
     Fils de Charles Boromée, décédé et Octavie, décédée
     Époux de Mathilde LEBLANC
     Domicilié à Tincourt (Somme).
     Décédé Maison Chevrier, rue de l'Union le samedi 20 octobre 1917 à l'âge de 65 ans et demi.
  • DUBOIS Marguerite Charlotte, née le 31/07/1915 à Etreux (Aisne)
     Fille de Clément, électricien, 41 ans et DRUART Hélène, 39 ans
     Célibataire
     Domiciliée à Etreux (Aisne).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le dimanche 4 février 1917 à l'âge de 1 an et demi.
     Témoin : DRUART Hélène, mère de la défunte.
  • GONORD Hortense, née le 29/06/1850 à Hautmont (Nord)
     Fille de Nicolas, décédé et BOURRU Julie, décédée
     Épouse de Jean Pierre JOLY, décédé à Annemasse le 01/12/1918
     Domiciliée à Angecourt (Ardennes).
     Décédée rue de l'usine le dimanche 22 avril 1917 à l'âge de 66 ans et demi.
     Témoin : JOLY François-Paul, 44 ans, fils de la défunte, domicilié à Angecourt.
  • KREMSER Théodore Aimé, chef de dépôt des tramways, né le 17/11/1878 à Riedisheim (Alsace)
     Fils de Jacques, décédé et HUTHMACHER Catherine, décédée
     Époux de Juliette CHOMETTON
     Décédé quartier de la gare le samedi 10 février 1917 à l'âge de 38 ans.
  • LEFEVRE Ferdinand, Juge de paix, né le 20/10/1852 à Hirson (Aisne)
     Fils de Louis Joseph, décédé et NIAY Sophie, décédée
     Veuf de Héloïse LEVASSEUR
     Domicilié à Vermand (Aisne).
     Décédé Maison familiale, place Nationale le mercredi 31 janvier 1917 à l'âge de 64 ans.
  • LEJEUNE Anne, née le 02/06/1840 à Ukange (Moselle)
     Fille de Bernard, décédé et KIEFFER Elisabeth, décédée
     Veuve de Jean-Baptiste CHOMETTON
     Décédée Place de la gare le jeudi 12 juillet 1917 à l'âge de 77 ans.
  • MANSSION Rose, née le 03/02/1858 à Moislain (Somme)
     Fille de Quentin, décédé et CHEVRIER Constance, décédée
     Épouse de Jean TAMBOURET
     Domiciliée à Moislain (Aisne).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le samedi 17 février 1917 à l'âge de 59 ans.
  • MARLIN Charles, cultivateur, né le 06/02/1845 à Sinceny (Aisne)
     Fils de Joseph, décédé et LEBLANC Hortense, décédée
     Époux de Félicie MARCHAND
     Domicilié à Pierremande (Aisne).
     Décédé Maison familiale, place Nationale le jeudi 27 décembre 1917 à l'âge de 72 ans et demi.
     Témoin : MARLIN Félicie, épouse du défunt.
  • PELLETIER Pierre, peintre, né le 02/01/1840 à Stenay (Meuse)
     Fils de Louis Joseph, décédé et HIVER Victoire, décédée
     Époux de Victorine BILLY
     Décédé rue de l'usine le mardi 6 mars 1917 à l'âge de 77 ans.
     Témoin : Veuve KARGER Jeanne, fille du défunt.
  • PILLONS Fortunée, née le 01/11/1851 à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais)
     Fille de François, décédé et DUEZ Joséphine, décédée
     Veuve de Homobon LOURDEAUX
     Domiciliée à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais).
     Décédée Maison Dupont, avenue de la gare le dimanche 30 décembre 1917 à l'âge de 66 ans.
     Témoin : LOURDEAUX Angèle, fille de la défunte.
  • QUINART Jean Nicolas, né le 18/11/1837 à Thin-le-Moutier (Ardennes)
     Fils de Joseph, décédé et ANCELET Josèphe, décédée
     Veuf de Sophie ANCELET
     Domicilié à Thin-le-Moutier (Ardennes).
     Décédé place de la Mairie le jeudi 27 décembre 1917 à l'âge de 80 ans.
     Témoin : QUINART Marie, 51 ans, fille du défunt,
  • SCHRICKE Albert Henri Joseph, ouvrier d'usine, né le 08/02/1880 à Eecke (Nord)
     Fils de Arthur Théophile, décédé et BAER Céline Philomène, décédée
     Célibataire
     Décédé place Nationale le mercredi 21 mars 1917 à l'âge de 37 ans.
  • THONNEL (écrit TONELLE dans l'acte) Zéphirine, née ca 1827 à Bucquoy (écrit Buquoint dans l'acte) (Pas-de-Calais)
     Fille de Louis, décédé et LEGRAND Célestine, décédée
     Veuve de CATHELAIN (écrit CATLIN dans l'acte)
     Domiciliée à Bucquoy (Pas-de-Calais).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le vendredi 9 février 1917 à l'âge de 90 ans.
  • VERRIER Anastasie, née le 23/05/1832 à Biaches (Somme)
     Fille de Nicolas, décédé et Marie, décédée
     Veuve de Jean-Baptiste CARLIER
     Domiciliée à Biaches (Somme).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le samedi 3 février 1917 à l'âge de 84 ans et demi.
     Témoin : CARLIER Malvina, 39 ans, couturière, fille de la défunte

1918

  • COUPEZ Louis, forgeron, né le 11/05/1837 à Sauchy-Cauchy (Pas-de-Calais)
     Fils de Joseph, décédé et BACHELET Catherine, décédée
     Veuf de Madeleine MATHON
     Domicilié à Sauchy-Cauchy (Pas-de-Calais).
     Décédé Place de la gare le samedi 9 février 1918 à l'âge de 80 ans et demi.
     Témoin : DUBART Aimé, 42 ans, cultivateur à Sauchy-Cauchy, gendre du défunt.
  • DHERINE Louis, né le 13/06/1912 à Lys-les-Lannois (Nord)
     Fils de Achille, prisonnier de guerre, 37 ans et LAURENT Julia, 33 ans, ménagère
     Célibataire
     Domicilié à Lys-les-Lannois (Nord).
     Décédé rue centrale, maison Pittet le dimanche 20 octobre 1918 à l'âge de 6 ans.
  • DUBAS Marguerite, née le 22/09/1852 à Mouilly (Meuse)
     Fille de Hubert, décédé et JACQUEMOT Thérèse, décédée
     Épouse de Nicolas FROMAGE, sans profession
     Décédée avenue du Progrès le samedi 19 janvier 1918 à l'âge de 65 ans.
  • DURAND Eugène, né ca 1850 à Trélon (Nord)
     Fils de et  
     Décédé dans un compartiment du train de rapatriés le lundi 14 janvier 1918 à l'âge de 68 ans.
     Témoin : Commissaire de police - description du défunt.
  • FOUQUET Désirée, née le 22/04/1827 à Nouvion-et-Catillon (Aisne)
     Fille de et
     Veuve de ? BRAZIER
     Domiciliée à La Fère (Aisne).
     Décédée Maison Nicolin, rue de Bonneville le samedi 6 juillet 1918 à l'âge de 91 ans.
  • JOLY Jean Pierre, né le 09/10/1838 à Consenvoye (Meuse)
     Fils de jean-Baptiste, décédé et LAHISETTE Louise Thérèse, décédée
     Veuf de Hortense GONORD, décédée à Annemasse le 22/04/1917
     Décédé rue de l'usine le dimanche 1 décembre 1918 à l'âge de 80 ans.
     Témoin : JOLY Zénaïde, fille du défunt.
  • KEERLE Isaïe, né ca 1852 à Warneton (Nord)
     Fils de et  
     Domicilié à Frelinghien (Nord).
     Décédé Maison Deletraz, Petit-Malbrande le jeudi 3 octobre 1918 à l'âge de 66 ans.
  • LAIVASY Émilie, née le 07/04/1838 à Hargicourt (Aisne)
     Fille de Charles, décédé et DRUGBERT Almérine, décédée
     Veuve de Ernest FRAILLON
     Décédée Maison familiale, place Nationale le jeudi 3 janvier 1918 à l'âge de 79 ans et demi.
  • LEFEVRE Marguerite, cultivatrice, née le 15/09/1833 à Royaulcourt (Pas-de-Calais)
     Fille de Jean-Baptiste, décédé et LAMENDIN Césarine, décédée
     Épouse de Jules BACHELET, Cultivateur, 68 ans
     Domiciliée à Ruyaulcourt (Pas-de-Calais).
     Décédée Maison familiale, place Nationale le samedi 12 janvier 1918 à l'âge de 84 ans.
     Témoin : BACHELET Jules, mari de la défunte,
  • LEFEVRE Victorine, jardinière, née le 13/10/1833 à Bruyères-et-Montbérault (Aisne)
     Fille de Athanase, décédé et PILLET Louise, décédée
     Veuve de Charles BAILLER
     Domiciliée à Bruyères-et-Montbérault (Aisne).
     Décédée avenue de la Gare, Maison Desbornes le mardi 19 mars 1918 à l'âge de 84 ans.
     Témoin : GUILLAUME Arthur,45 ans, gendre de la défunte.
  • LHEUREUX Charlotte, née le ca 1844 à ()
     Fille de et
     Épouse de sieur PATOU
     Domiciliée à Santes (Nord).
     Décédée Hôtel Chevallier, rue des Voirons le vendredi 22 février 1918 à l'âge de 74 ans.
  • THEVENIN Lucien, ancien avocat, né le 25/02/1843 à Jeandelize (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Jean-Pierre, décédé et LALLEMAND Marie, décédée
     Célibataire
     Domicilié à Jeandelize (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé Café Delétraz, hameau du Petit-Malbrande le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 75 ans.

1919

  • DUBROUX Victor Dominique, greffier de justice de paix, né le 03/08/1847 à Villers (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Nicolas, décédé et VOLFF Anna, décédée
     Époux de Marie JENNESSON, 61 ans, sans profession
     Décédé rue du nord le mardi 21 janvier 1919 à l'âge de 71 ans.
  • LATARCHE Nicolas Alfred, employé de commerce, né le 05/04/1881 à Mouilly (Meuse)
     Fils de Nicolas, décédé et WADEL Catherine
     Célibataire
     Décédé avenue du progrès le dimanche 12 janvier 1919 à l'âge de 37 ans et demi.
     Témoin : LATARCHE Nicolas, 56 ans, cultivateur, oncle du défunt
     Témoin : LATARCHE Julien, 32ans, cultivateur, frère du défunt
  • POIGNANT Joseph Émile, ancien boulanger, né le 12/06/1847 à Saint-Gobain (Aisne)
     Fils de Joseph, décédé et MARIN Albertine, décédée
     Époux de Marthe BRAZIER
     Décédé Clos Fleury le lundi 10 février 1919 à l'âge de 71 ans et demi.

 


 

Evian-les-bains (Haute-Savoie)

 Si en 1914 il était trop tôt pour trouver des rapatriés décédés à Evian, on trouve dès 1915 des actes de décès d'évacués : ceux-ci proviennent de départements occupés, et ont fui devant l'avancée allemande. Le rapatriés devront attendre que l'occupant les laisse passer par la Belgique, l'Allemagne et la Suisse. 
Ce sont 22 Hommes (dont un bébé de 11 jours) et 20 femmes décédés entre le 19 janvier et le 29 mai 1915 (plus aucun autre décès d'évacué n'est enregistré cette année-là) de 36 à 89 ans, provenant essentiellement de Meuse (14) Ardennes (7) et Meurthe et Moselle (7). Sauf pour ceux pour lesquels il n'y a aucun renseignement familial (3) tous portent la mention "Évacué(e) à Evian les Bains".
 Les décès on lieu majoritairement à l'(ancien) Couvent des Clarisses - aujourd'hui disparu-, devenu "Établissement des évacués", et dirigé à cette époque par Michel RICHARD, 79 ans (24 décès)

Clarisses
Vue aérienne 1921, source IGN


ainsi qu'à l'hospice (4). D'autres lieux d'hébergement privés sont cités :

  • Café-restaurant Gavet au Bennevy
  • Maison Arnoux, place de la Gare
  • Maison Blardonne, rue de la Monnaie
  • Maison Decarroz, rue du Port
  • Maison Giglio, café Arnoux, place de la gare
  • Maison Henry, café Beauregard, route de Thonon
  • Maison Maître, rue du Théatre
  • Maison Martin, avenue du Levant
  • Maison Massonaz, rue Edouard Folliet [actuellement Edouard et Gaspard Folliet], au n° 53 selon le recensement de 1911
  • Maison Zaretti, place du marché

Les voici par ordre alphabétique. 

1915

  • ALEXANDRE Adélaïde, née ca 1860 à Toges (Ardennes)
     Fille de Josué et BROYET Pélagie
     Epouse de DAUMONT
     Domiciliée à Toges (Ardennes).
     Décédée : Couvent des Clarisses le vendredi 30 avril 1915 à l'âge de 55 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, Directeur de l'établissement des évacués.
  • BALDER Josephine, née ca 1831 à Herméville (Meuse)
     Fille de ? et ?  
     Domiciliée à Herméville (Meuse).
     Décédée : Couvent des Clarisses le mardi 13 avril 1915 à l'âge de 84 ans.
  • BAPTISTE Marie, née le 25/05/1852 à Maizerais (Meuse)
     Fille de François, décédé et DUVOY Maria, décédée
     Epouse de Rémy Pierre GEOFFROY
     Domiciliée à Pareid (Meuse).
     Décédée : Hôtel Continental, rue Nationale le jeudi 11 février 1915 à l'âge de 62 ans et demi.
      • Témoin : GEOFFROY Gabrielle, 24 ans, fille de la défunte,
        Témoin : BEAUSIR Lucien, bucheron, 59 ans, de Dompierre aux Bois (Meuse), évacué à Evian,
  • BÉDU (noté BIDJE puis rectifié ) Victorine, rentière, née ca 1832 à Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais)
     Fille de Louis et Marianne
     Veuve de Rémy LEGRAND
     Domiciliée à Moyenneville (Pas-de-Calais).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mercredi 12 mai 1915 à l'âge de 83 ans.
  • CATTEAU Élie, ébéniste, né le 16/01/1842 à Roubaix (Nord)
     Fils de Floris Joseph, décédé et JANQUIN Marie Catherine, décédée
     Veuf de Marie Philomène SCHOTTŸMAN
     Domicilié à Roubaix (Nord).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 2 avril 1915 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : CATTEAU Germaine, née CROMBEZ, 35 ans, ménagère, domiciliée à Roubaix, évacuée.
  • COLLIGNON Guillaume, né le 17/10/1831 à Grand Failly (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Guillaume, décédé et HENIN Barbe, décédée
     Veuf de Marie RAULET
     Domicilié à Grand-Failly ( M&M).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le jeudi 8 avril 1915 à l'âge de 83 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, Directeur de l'établissement des évacués.
  • COULON Marie, née le 31/08/1840 à Landes (Ardennes)
     Fille de Pierre et COULON (sic) Marguerite
     Epouse de Henri LALLEMENT
     Domiciliée à Sailly ( Ardennes).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mardi 30 mars 1915 à l'âge de 74 ans et demi.
  • CULPIN Eugène Léopold, tourneur mécanicien, né ca 1862 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fils de Edouard et FOULON Benoite
     Epoux de Ernestine CABOTIN
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
     Décédé : Hospice général le vendredi 19 mars 1915 à l'âge de 53 ans.
  • CURÉLY Jean Joseph, né ca 1837 à Pareid (Meuse)
     Fils de Joseph et PETITJEAN Marie 
     Domicilié à Pareid (Meuse).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le lundi 5 avril 1915 à l'âge de 78 ans.
  • DEMAREZ Juvénal, né ca 1861 à Rumancourt (Pas-de-Calais)
     Fils de François et MALLEZ Félicie 
     Domicilié à Rumancourt (Pas-de-Calais).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 14 mai 1915 à l'âge de 54 ans.
  • DIÉVAL Julie, née le à ()
     Fille de ? et ?  
     Décédée : Couvent des Clarisses le jeudi 29 avril 1915 à l'âge de ?.
      • Témoin : RICHARD Michel, Directeur de l'établissement des évacués.
  • DUCASTEL Augustin, né ca 1847 à Douchy-lès-Ayette (Pas-de-Calais)
     Fils de Ruppert et LEFEUFE Adélaïde
     Veuf de Marie TAILLEUR
     Domicilié à Puisieux (Pas-de-Calais).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le dimanche 11 avril 1915 à l'âge de 68 ans.
  • DUPONT Victor Félix, né le 12/07/1839 à Valenciennes (Nord)
     Fils de Félix et MONTAGNE Julie 
     Domicilié à Arras (Pas-de-Calais noté "Nord" dans l'acte).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 23 avril 1915 à l'âge de 75 ans et demi.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • FANFOUË Rosalie, née ca 1826 à ()
     Fille de ? et ?  
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le samedi 8 mai 1915 à l'âge de 89 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • FAVARD Ernestine, née le 17/05/1844 à Essey-les-Maizerais (Meurthe-et-Moselle)
     Fille de Charles, décédé et MINOT Anne, décédée
     Veuve de Jean-Louis MOUR
     Décédée : Maison Martin, avenue du Levant le lundi 1 février 1915 à l'âge de 70 ans et demi.
      • Témoin : MOUR Anne-Marie, épouse de WILMANN Georges Marie, 35 ans, domiciliée à Epernay, fille de la défunte.
  • GÉRARD Clémence, propriétaire, cultivatrice, née le 20/09/1858 à Gorze (Lorraine sic)
     Fille de ? et ?
     Epouse de Léon VINCENT
     Domiciliée à Feye-en-Haye (M&M).
     Décédée : Maison Massonaz, rue Edouard Folliet le jeudi 28 janvier 1915 à l'âge de 56 ans.
      • Témoin : GAUDARD Charles, 56 ans,cultivateur, domicilié à Regniéville, évacué.
  • GOBEZ Désiré, cultivateur, né ca 1847 à Pauvres (Ardennes)
     Fils de Jules et TRICOTEAUX ?
     Veuve de François GUEDON
     Domicilié à Pauvres (Ardennes).
     Décédé : Couvent des Clarisses le jeudi 22 avril 1915 à l'âge de 68 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • GONNET Philomène, propriétaire, née le 13/01/1840 à Jonville (Meuse)
     Fille de ? et ?  
     Domiciliée à Saulx-en-Woëvre (Meuse).
     Décédée : Maison Henry, café Beauregard, route de Thonon le dimanche 14 février 1915 à l'âge de 75 ans.
      • Témoin : BURLERAUX Marguerite, 33 ans, ménagère, de Saulx en W. évacuée, nièce de la défunte,
        Témoin : EVRARD Léonie, 37 ans, de Saulx en W., évacuée, nièce de la défunte.
  • HÉNON Ernest Antoine Léopold, domestique, né le 03/09/1848 à Pauvres et Mont St-Rémy (Ardennes)
     Fils de Hubert et PIERMÉ Jeanne Elisabeth 
     Domicilié à Pauvres et Mont St-Rémy (Ardennes).
     Décédé : Maison Arnoux, place de la Gare le jeudi 22 avril 1915 à l'âge de 66 ans et demi.
  • HENRION Arsène, né le 03/12/1836 à Saint-Pierrevillers (Meuse)
     Fils de Jean Pierre et RIANE Marie Barbe 
     Domicilié à Saint-Pierrevillers (Meuse).
     Décédé : Hospice hôpital le mardi 30 mars 1915 à l'âge de 78 ans.
  • HENRY Pierre, manœuvre, né le 31/12/1829 à Brinville (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Nicolas, décédé et BERTIN Thérèse, décédée
     Veuf d' Angélique SAGOT
     Domicilié à Pareid (Meuse).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le samedi 17 avril 1915 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : HENRY Émile, 52 ans, cultivateur, de Pareid, évacué, fils du défunt.
  • HÉRY Hippolyte, né le 24/05/1844 à Cirey (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de ? et ?  
     Domicilié à Cirey (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le samedi 24 avril 1915 à l'âge de 70 ans et demi.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • HIBLOT Pauline, née le 19/01/1848 à Pont-Faverger (Marne)
     Fille de Pierre et BIDOT Françoise 
     Domiciliée à Pont-Faverger (Marne).
     Décédée : Couvent des Clarisses le jeudi 22 avril 1915 à l'âge de 67 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • JACQUARD Hermance, rentière, née ca 1836 à Sainte-Marie-à-Py (Marne)
     Fille de ? et ?  
     Domiciliée à Sainte-Marie-à-Py (Marne).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le lundi 26 avril 1915 à l'âge de 79 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • L'HUILLIER Alfred, maçon, né le 18/10/1845 à Hagéville (Moselle)
     Fils de ? et ?
     Veuf de Rose RICHARD
     Domicilié à Beney (Meuse).
     Décédé : Maison Blardonne, rue de la Monnaie le jeudi 4 février 1915 à l'âge de 69 ans.
      • Témoin : MASSONPIERRE Charles, 64 ans, de Beney, évacué voisin du défunt,
        Témoin : BOCQUILLON Léopold, 76 ans,rentier de Chestres, évacué, beau-frère de la défunte.
  • LARDENOIS Rosalie, cuisinière, née ca 1843 à Chestres (Ardennes)
     Fille de Etienne, décédé et FANET Henriette, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Chestres (Ardennes).
     Décédée : Couvent des Clarisses le dimanche 25 avril 1915 à l'âge de 72 ans.
  • MONTBOUILLIONT (sic, plus probablement MONTOUILLOUT) Félicité, née ca 1843 à Contreuve (Ardennes)
     Fille de ? et ?
     Veuve de Elie LEBON
     Domiciliée à Beney (Meuse).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le samedi 1 mai 1915 à l'âge de 72 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • LORRAIN Joséphine, née le à ? ()
     Fille de ? et ?
     Epouse de PIENARD
     Domiciliée à Monthois (Ardennes).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le samedi 1 mai 1915 à l'âge de .
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • MARWARC Jean Baptiste, né le 24/06/1878 à Neuville (Pas-de-Calais)
     Fils de Jean Baptiste et DEFONTAINE Augustine 
     Domicilié à Neuville (Pas-de-Calais).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le mardi 11 mai 1915 à l'âge de 36 ans et demi.
  • PAQUIN François, né ca 1826 à Sivry (Meuse)
     Fils de François et MOZOT Catherine
     Veuf de Joséphine COGNARD
     Domicilié à Sivry (Meuse).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le mardi 25 mai 1915 à l'âge de 89 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • PÉCHENET Marie Françoise, née ca 1844 à Marvaux (Ardennes)
     Fille de Jean François Hubert et WILFRID Antoinette 
     Domiciliée à Marvaux (Ardennes).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le lundi 26 avril 1915 à l'âge de 71 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • PIERROT Adeline, née le 15/03/1836 à Pareid (Meuse)
     Fille de Jean Baptiste, décédé et JOLY Barbe, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Pareid (Meuse).
     Décédée : Maison Giglio, café Arnoux, place de la gare le dimanche 14 février 1915 à l'âge de 78 ans et demi.
      • Témoin : LATHAYE Stanislas, 66 ans, cultivateur de Saulx-en-Woëvre (Meuse), évacué, neveu de la défunte.
        Témoin : PERIGNON Eugénie, 48 ans, ménagère, de Saulx-en-Woëvre, évacuée.
  • PIQUART Catherine, vigneronne, née le 03/04/1843 à Herbeuville (Meuse)
     Fille de Charles André, décédé et HAYART Marguerite, décédée
     Veuve de Jean Claude FILIO
     Domiciliée à Herbeuville (Meuse).
     Décédée : Hospice hôpital le lundi 15 mars 1915 à l'âge de 71 ans et demi.
  • RAGOT Marie, cultivatrice, née le 06/10/1863 à Pareid (Meuse)
     Fille de Prosper et BLAISE Agathe, décédée
     Epouse de Georges HAVETTE
     Domiciliée à Pareid (Meuse).
     Décédée : Maison Arnoux, place de la gare le samedi 27 février 1915 à l'âge de 51 ans.
      • Témoin : RAGOT Louise, veuve THIRION Théodore, 52 ans,évacuée, sœur de la défunte.
  • RAYE Auguste, propriétaire, né le 11/05/1850 à Gézoncourt (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Joseph, décédé et MARTIN Justine, décédée
     Veuf de Félicité LARTILLIOT
     Domicilié à Gésoncourt (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé : Maison Decarroz, rue du Port le lundi 1 février 1915 à l'âge de 64 ans et demi.
      • Témoin : BOUCHON Marie née RAYE, 40 ans, de Faye-en-Haye, évacuée, fille du défunt.
  • SAUCE Joseph, cultivateur, né le 28/02/1840 à Champlon (Meuse)
     Fils de ? et ?
     Epoux de Eugénie HUDRON
     Domicilié à Champlon (Meuse).
     Décédé : Café-restaurant Gavet au Bennevy le samedi 27 février 1915 à l'âge de 75 ans.
  • SCHÜTZ Jean Émile Joseph, né le 13/03/1915 à Longwy (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Emile et FABERT Elisa Françoise 
     Domicilié à Longwy (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé : Maison Decarroz, rue du Port le mercredi 24 mars 1915 à l'âge de 11 jours.
      • Témoin : FABERT Elisa Françoise, 28 ans,de Longwy, évacuée, mère du défunt.
  • SIMOENS Théophile Aloïse, né le 04/10/1844 à Courtrai (Belgique)
     Fils de Philippe Ferdinand et VANDEPLANCHE Françoise
     Epoux de Marie Charlotte MEURISSE
     Domicilié à Roubaix (Nord).
     Décédé : Maison Arnoux, place de la gare le mercredi 31 mars 1915 à l'âge de 70 ans.
  • TIHA Dieudonné, né le 29/12/1833 à Harbouey (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Dieudonné, décédé et PAQUET Agathe, décédée
     Epoux de Marie CALPA
     Domicilié à Harbouey (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé : Maison Zaretti, place du marché le mardi 19 janvier 1915 à l'âge de 81 ans.
      • Témoin : THIAUCOURT Louis, 50 ans, charron,de Harbouey, évacué neveu du défunt.
  • VAGNIER Prosper, propriétaire, né le 26/03/1842 à Croix-aux-Mines (Vosges)
     Fils de ? et ?  
     Domicilié à Isles sur Suippes (Marne).
     Décédé : Couvent des Clarisses le dimanche 25 avril 1915 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : RICHARD Michel, 79 ans, Directeur de l'établissement des évacués.
  • VUILLAUME Charles Isidore, né ca 1850 à Varneville (Meuse)
     Fils de Jean, décédé et BOUCHER Louise, décédée
     Epoux de Victorine ZABEL
     Domicilié à Varneville (Marne).
     Décédé : Maison Maître, rue du Théatre le dimanche 24 janvier 1915 à l'âge de 65 ans.
      • Témoin : VUILLAUME Marie, épouse de PECHEUR Victor, 39 ans ménagère, de Varnéville, évacuée fille du défunt.
  • ZABEL Catherine Victorine, née le 17/02/1855 à Bouconville (Meuse)
     Fille de Charles et LABADILLE Joséphine
     Epouse de VUILLAUME
     Domiciliée à Bouconville (Meuse).
     Décédée : hospice général le jeudi 25 mars 1915 à l'âge de 60 ans.

 

 

 Seulement 7 décès en 1916 : 2 hommes et 4 femmes de 66 à 83 ans, venant des départements occupés et qualifiés cette fois de "Réfugiés", avec un petit doute pour DELAHAYE Herma, ainsi qu'1 homme de 22 ans dit "rapatrié d'Allemagne".
A noter : GODEL Aurélie et Jean Baptiste sont frère et soeur, décédés à 10 jours d'intervalle.
Hors le couvent des Clarisses déjà cité, deux autres lieux de décès (et donc probablement d'hébergement) apparaissent :

  • Hôtel du Léman, rue Nationale
  • Maison Hurtin, place du marché

1916

  • BOURGA Marie, née le 12/06/1840 à Sy (Ardennes)
     Fille de Auguste, décédé et PIERARD Julie, décédée
     Épouse de Jean Baptiste DUPUISET
     Domiciliée à Autruche (Ardennes).
     Décédée : Couvent des Clarisses le lundi 13 novembre 1916 à l'âge de 76 ans.
      • Témoin : GAY Marie Amélie, 50 ans, directrice des Sœurs garde-malades.
  • DELAHAYE Herma, née le 27/06/1834 à Parfondeval (Aisne)
     Fille de Jonathan et BISSEUX Marie Judith
     Veuve de Ophir FROMENT
     Décédée : Maison Hurtin, place du marché le lundi 27 mars 1916 à l'âge de 81 ans et demi.
      • Témoin : FROMENT Emile, 49 ans, Directeur du Casino Municipal
        Témoin : FROMENT Edmond Josué, 53 ans, de Courbevoie,fils de la défunte
  • GODEL Aurélie, née le 08/07/1850 à Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes)
     Fille de Calixte, décédé et BELLAVOINE Ismérie, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à La Croix au Bois (Ardennes).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mercredi 20 septembre 1916 à l'âge de 66 ans.
      • Témoin : GODEL Jean Baptiste, 63 ans, curé de La Croix au Bois, réfugié, frère de la défunte.
  • GODEL Jean-Baptiste, ecclésiastique, né le 22/03/1853 à Le Fréty (Ardennes)
     Fils de Calixte, décédé et BELLAVOINE Ismérie, décédée
     Célibataire
     Domicilié à La Croix au Bois (Ardennes).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le dimanche 1 octobre 1916 à l'âge de 63 ans et demi.
      • Témoin : JAY Emile, 57 ans, curé chanoine à Evian,
  • HONNIER Pierre, ajusteur, né le 02/09/1893 à Etaves-et-Bocquiaux (Aisne)
     Fils de Victor et HENOUD Elisa 
     Décédé : Hospice hôpital le lundi 19 juin 1916 à l'âge de 22 ans et demi.
  • LAMINETTE Jacques, propriétaire, né le 20/07/1832 à Han-devant-Pierrepont (Meuse)
     Fils de Michel, décédé et BEAUDOUX Marie Catherine, décédée
     Veuf
     Domicilié à St-Pierre-Villy ().
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le samedi 4 mars 1916 à l'âge de 83 ans et demi.
      • Témoin : RICHARD Michel, 80 ans, Directeur de l'établissement Hospitalier pour les Réfugiés.
  • RENVERSÉ Marie, née ca 1850 à Valenciennes (Nord)
     Fille de Théophile et PETIOT
     Epouse de Elysée Henri BERTELO
     Domiciliée à Mézières (Ardennes).
     Décédée : Hôtel du Léman, rue Nationale le vendredi 29 décembre 1916 à l'âge de 66 ans.
      • Témoin : FER Paul, 31 ans, chef d'atelier, neveu de la défunte.
        Témoin : BERTELO Blanche, épouse de REIX Raymond, 31 ans, de Mézières, réfugiée, fille de la défunte.

  Ce dernier décès est l'occasion de rappeler que dans les circonstances où les actes ont été dressés, seuls les dates et lieux sont fiables. Ainsi RENVERSÉ Marie n'est pas née à Valenciennes mais à Englefontaine (Nord) le 3 mai 1850, et c'est à Valenciennes qu'elle épouse le 10/04/1882 François Elisée Henri BERTELOOT, cordonnier né à Courteron (Ardennes) et domicilié "de droit à Mézières et de fait à Valenciennes".

En 1917 148 décès sur les 212 enregistrés concernent des rapatriés : 99 femmes et 49 hommes, de 2 mois à 87 ans.
Les voici par trimestre :

1917 1er Trimestre

 47 décès (sur 71 dont 5 transcriptions) rien que pour le premier trimestre 1917 : 30 femmes et 17 hommes, qualifiés cette fois de "Rapatriés" (et non plus de réfugiés ou d'évacués) de 1 à 87 ans, issus des territoires occupés, Somme (14), Pas-de-Calais (10), Nord (7) notamment.
Au casino d’Évian, lieu d'hébergement temporaire, une plaque de marbre porte l’inscription suivante : « Pendant la guerre de 1914-1918, 493 362 français et alliés ont été rapatriés des pays envahis et 375 304 furent reçus au casino d’Évian », le monument qui leur est dédié précise :

"Douze cents d'entre eux dorment leur dernier sommeil en cette terre hospitalière"
Source: Externe
C'est ici que ce sont posées
Les hirondelles épuisées
C'est d'ici, l'orage fini
Qu'elles ont regagné leur nid
M. ZAMACOÏS

 Cependant l'un d'entre eux n'est pas un civil : PRUVOST Ferdinand, soldat au 6e RIT, né le 16/08/1876 à Croisette (Pas-de-Calais) ; j'ai d'abord cru que c'était un militaire ayant obtenu une permission pour le retour de sa famille, mais ce caporal est déclaré Mort pour la France ("tué à l'ennemi") à Douai le 1er octobre 1914 date à laquelle il a été porté disparu, alors que son régiment faisait face aux soldats de la 6e armée allemande.
Il avait épousé Rose POTTEL à Paris 10° le 4/12/1900 : sans nouvelle de son mari disparu, qui n'apparait effectivement nulle part, (une simple fiche de recherche sans résultat demandée par la famille auprès du CICR) et dont on ne connait pas le parcours ; elle obtiendra du tribunal de la Seine un jugement de décès le 7 juin 1921.
L'acte de décès établi à Evian avait pourtant été transmis à Paris X° qui le transcrira le 18/10/1917.


Les voici dans l'ordre alphabétique, parmi eux un père et sa fille : DRAUX Joseph et Lysada.

  • BARANT Ernest, Journalier, né le 08/05/1854 à Saint-Rémy-Chaussée (Nord)
     Fils de Cyprien, décédé et PLAINGET Julie Marguerite, décédée 
     Domicilié à Avesnes (Nord).
     Décédé : Couvent des Clarisses le jeudi 25 janvier 1917 à l'âge de 62 ans et demi.
      • Témoin : RICHARD Michel, 81 ans, propriétaire.
        Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, entrepreneur.
  • BÉTHANCOURT Joséphine, née le 02/04/1846 à Heudicourt (Somme)
     Fille de ? et ?
     Épouse de César TROCMÉ
     Domiciliée à Heudicourt (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mercredi 28 mars 1917 à l'âge de 70 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BILLON Juliette, née le 17/04/1881
     Fille de Oswald et RICHE Angélique
     Épouse de Emile LEDET
     Domiciliée à Moislains (Somme).
     Décédée : Ambulance Bellevue, avenue de la gare. le jeudi 1 mars 1917 à l'âge de 35 ans et demi.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BITAUX Obéline, née ca 1858 à Empleux le Guérard (Somme)
     Fille de Sylvain et ? Augustine
     Épouse de Pierre DEBRAY
     Domiciliée à Combles (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le lundi 12 février 1917 à l'âge de 59 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOULAN Aimé, né le 22/09/1829 à Mory (Pas-de-Calais)
     Fils de Nicolas, décédé et DUBOIS Sophie, décédée
     Veuf de Joséphine POUCHAIS
     Domicilié à Gueudecourt (Somme).
     Décédé : Couvent des Clarisses le jeudi 1 février 1917 à l'âge de 87 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOULANGER Benoni, né le 09/09/1849 à Mouaville (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Nicolas, décédé et PIERRET Anne Marie, décédée
     Veuf de Marie GUERRIER
     Domicilié à Mouaville (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé : Hôpital d'Evian-les-Bains le vendredi 23 mars 1917 à l'âge de 67 ans et demi.
  • BRETON Paulette, née le 20/10/1913 à Épehy (Somme)
     Fille de Paul et DEMILLY Emma, décédée 
     Domiciliée à Épehy (Somme).
     Décédée : Hôpital auxiliaire, Villa Bellevue. le vendredi 30 mars 1917 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : BRETON Paul, 32a ns, mobilisé au 230° RIT, d'Épehy, père de la défunte.
        Témoin : DENIS Louis, 27 ans, Infirmier militaire.
  • CARRET Céline, ménagère, née le 08/05/1847 à Grandcourt (Somme)
     Fille de Jean Baptiste et GELON Catherine
     Épouse de Constantin PELLETIER
     Domiciliée à Grandcourt (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le lundi 26 février 1917 à l'âge de 69 ans et demi.
      • Témoin : RICHARD Michel, 81 ans, propriétaire.
  • CATTELIN Marie, née le 07/06/1857 à Hermies (Pas-de-Calais)
     Fille de Louis et DELHAISE Catherine
     Veuve de Abel CATTELIN
     Domiciliée à Hermies (Pas-de-Calais).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mardi 27 mars 1917 à l'âge de 59 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • COMONT Marthe Maria Jeanne, cultivatrice, née ca 1871 à Miraumont (Somme)
     Fille de Daniel Auguste et DELATTRE Maria, domiciliés à Leval (Nord)
     Célibataire
     Domiciliée à Miraumont (Somme).
     Décédée : Hospice général le mercredi 24 janvier 1917 à l'âge de 46 ans.
      • Témoin : MOREL née COMONT Marie Elisabeth, cultivatrice, 43 ans, de Miraumont, rapatriée, sœur de la défunte.
  • COQUELLE Stanislas, né ca 1839 à Puisieux (Pas-de-Calais)
     Fils de Pierre et MONNIER Félicienne Marie
     Veuf de Félicienne ?
     Domicilié à Puisieux (Pas-de-Calais).
     Décédé : Couvent des Clarisses le lundi 29 janvier 1917 à l'âge de 78 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, entrepreneur.
  • DAPREMONT Honoré Firmin, journalier, né le 15/02/1860 à Launois (Ardennes)
     Fils de Nicolas, décédé et BONNEFOI Marie Jeanne Zoé, décédée
     Epoux de Céline Eugénie PONSART
     Domicilié à Avenue Bonnevie à Evian (Haute-Savoie).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 23 mars 1917 à l'âge de 57 ans.
      • Témoin : DAPREMONT née PONSART Céline Eugénie, 57 ans, ménagère, épouse du défunt.
  • DECAMBRAY Marie Pauline Rosalie, née le 29/05/1888 à Gueudecourt (Somme)
     Fille de Louis et BÉAL Augustine 
     Domiciliée à Gueudecourt (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mardi 6 février 1917 à l'âge de 28 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DORCHIN Pulchérie Célinie Angélique, née le 01/06/1832 à Lesdain (Nord)
     Fille de Hubert et POTIN Angélique
     Veuve de Louis LOUVET
     Domiciliée à Cambrai (Nord).
     Décédée : Hotel Touring, Avenue de la gare le samedi 24 février 1917 à l'âge de 84 ans et demi.
      • Témoin : CHAUVET Louis, 52 ans, marchand de tissus de Cambrai, fils de la défunte.
  • DRAUX Joseph, tisseur, né ca 1831 à Villers-Guislain (Nord)
     Fils de Ernest et VIBERT Julie
     Veuf de Elisa WACHEZ
     Domicilié à Villers-Guislain (Nord).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le samedi 3 mars 1917 à l'âge de 86 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DRAUX Lysada, née le 04/03/1853 à Villers-Guislain (Nord)
     Fille de Joseph et WACHEZ Elisa
     Veuve de LEGUET
     Domiciliée à Villers-Guislain (Nord).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 23 février 1917 à l'âge de 63 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DROY Clémence, née le 18/03/1832 à Jumencourt (Aisne)
     Fille de et ?
     Veuve de Eugène COURCY
     Domiciliée à Crécy-au-Mont (Aisne).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le samedi 24 février 1917 à l'âge de 84 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUPRAZ Henri, peintre décorateur, né le 31/03/1860 à Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle)
     Fils de Félix et HENRI Elisabeth
     Époux de Louise GENIN
     Domicilié à Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle).
     Décédé : Ambulance Bellevue, avenue de la gare. le jeudi 1 mars 1917 à l'âge de 57 ans.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUROYER Marianne, née le 05/04/1837 à Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais)
     Fille de Clément et DEPUYTIER Antoinette
     Veuve de COUFLOT
     Domiciliée à Baralle (Pas-de-Calais).
     Décédée : Ambulance Bellevue, avenue de la gare. le mardi 6 mars 1917 à l'âge de 79 ans et demi.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FLORENT Lézia Palmyre, ménagère, née le 10/05/1836 à Liéramont (Somme)
     Fille de Louis et LOUBILET Angélique
     Épouse de Armand PREVOST
     Domiciliée à Liéramont (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mercredi 7 mars 1917 à l'âge de 80 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FOUQUIER Nicolas, né ca 1831 à Rocquigny (Pas-de-Calais)
     Fils de Philibert et ?
     Époux de Adeline BOURBON
     Domicilié à Rocquigny (Pas-de-Calais).
     Décédé : Couvent des Clarisses le dimanche 4 février 1917 à l'âge de 86 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FRANCOIS Marcelle Albertine, née le 29/05/1914 à Albert (Somme)
     Fille de Georges et THIELENS Marguerite 
     Domiciliée à Albert (Somme).
     Décédée : Maison Blanc, Hôtel du Léman, rue Nationale le vendredi 9 mars 1917 à l'âge de 2 ans et demi.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FRESSIER Pulchérie, née le 15/08/1885 à Villers-Faucon (Somme)
     Fille de Omer et ROLLAND Marie
     Épouse de CUVILLY
     Domiciliée à Combles (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le dimanche 18 février 1917 à l'âge de 31 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GUINARD Marguerite, Sœur hospitalière de St Thomas de Villeneuve, née le 08/06/1894 à St Aaron (Cotes-du-Nord)
     Fille de François et TARDIVEL Julie
     Célibataire
     Domiciliée à Chauny (Aisne).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mercredi 28 février 1917 à l'âge de 22 ans et demi.
      • Témoin : DÉAGE Jules,40 ans, infirmier militaire, attaché au service des rapatriés.
  • HAUSSY Léonie, née le 22/06/1874 à Petite-Forêt (Nord)
     Fille de Godefroy et ? Louisa
     Épouse de Henri DELSINNE
     Domiciliée à Anzin (Nord).
     Décédée : en gare d'Evian-les-Bains le dimanche 11 février 1917 à l'âge de 42 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • JENNY Raphaël Appollinaire Rémy, receveur d'octroi, né le 15/03/1859 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fils de Raphaël et POINT Angéline
     Époux de Joséphine BOURTIER
     Domicilié à Guise (Aisne).
     Décédé : Couvent des Clarisses le dimanche 4 février 1917 à l'âge de 57 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire.
  • JOLY Antoine, né le 15/04/1848 à Cartigny (Somme)
     Fils de Joseph et ? Sophie 
     Domicilié à Favril (Nord).
     Décédé : dans la rue nationale le vendredi 26 janvier 1917 à l'âge de 68 ans et demi.
  • LARAUZÉE Célina, née le 11/11/1831
     Fille de Pierre et LENNE Marceline
     Veuve de Désiré BILLON
     Domiciliée à Moislains (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mardi 13 février 1917 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LAURENT Henriette, née le 29/01/1856 à Solesmes (Nord)
     Fille de Henri et RÉAL Henriette
     Épouse de Henry ROSA
     Domiciliée à Charleville (Ardennes).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mardi 20 février 1917 à l'âge de 61 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEBAS Marguerite, née ca 1836
     Fille de Jean et BRIATTE Marie
     Veuve de Pierre BRIATTE
     Domiciliée à Beaulencourt (Pas-de-Calais).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le lundi 12 février 1917 à l'âge de 81 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEGENDRE Herminie, née le 08/09/1848 à Fay (Somme)
     Fille de Pierre et BOURDON Claudine
     Épouse de Anatole LEGRAND
     Domiciliée à Hyencourt (Somme).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le mercredi 28 mars 1917 à l'âge de 68 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LESERTISSEUX Félicie, née ca 1835 à Puisieux (Pas-de-Calais)
     Fille de Augustin et GUILBERT Philippine
     Veuve de Belloni DESOTIER
     Domiciliée à Puisieux (Pas-de-Calais).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 9 février 1917 à l'âge de 82 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEVIN Adèle, ménagère, née le 01/05/1843
     Fille de Antoine et QUELAND Adèle
     Veuve de SAILLY
     Domiciliée à Villers-lez-Cagnicourt (Pas-de-Calais).
     Décédée : Hôpital auxiliaire, Villa Bellevue. le samedi 24 mars 1917 à l'âge de 73 ans et demi.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LONGATTE Alexandre, né ca 1838 à Liéramont (Somme)
     Fils de Procope et THIERS Victorine
     Époux de Octavie LONGATTE
     Domicilié à Liéramont (Somme).
     Décédé : Ambulance Bellevue, avenue de la gare. le jeudi 1 mars 1917 à l'âge de 79 ans.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LOYS Zélie, née le 26/06/1844 à Bassoles-Aulers (Aisne)
     Fille de Joseph et NEUVILLE Céline
     Veuve de CHARRIER
     Domiciliée à Bassoles-Aulers (Aisne).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le dimanche 11 mars 1917 à l'âge de 72 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MARTIN Henri, tonnelier, né le 16/03/1850 à Saint-Amand (Nord)
     Fils de Alexandre et DURATON Céline
     Épouse de Adélaïde DESCAMPS
     Domicilié à Douai (Nord).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le lundi 19 mars 1917 à l'âge de 67 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • NORMAND Émerance, journalière, née le 13/05/1843 à Gueudecourt (Somme)
     Fille de Félix et BETRANCOURT Florine
     Veuve de Cyprien THERY
     Domiciliée à Gueucourt (Somme).
     Décédée : Couvent des Clarisses le mercredi 31 janvier 1917 à l'âge de 73 ans et demi.
      • Témoin : RICHARD Michel, 81 ans, propriétaire.
        Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, entrepreneur.
  • PARMENTIER Edmond, bourrelier, né le 18/06/1901 à Lesnée (Aisne)
     Fils de Émile et DUSSAUSSOY Albertine
     Célibataire
     Domicilié à Chamouille (Aisne).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le jeudi 15 mars 1917 à l'âge de 15 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PIERRET Lucien, né le 07/11/1884 à Sedan (Ardennes)
     Fils de Lucien Pierre et GOSSET Marie Madeleine
     Célibataire
     Domicilié à Sedan, place d'Harcourt (Ardennes).
     Décédé : Maison Eister, rue nationale le vendredi 30 mars 1917 à l'âge de 32 ans.
      • Témoin : EISTER Louis, 50 ans, cafetier restaurateur.
  • PRUVOST Ferdinand, épicier, soldat au 6e RIT, né le 16/08/1876 à Croisette (Pas-de-Calais)
     Fils de Achille et PAGET Céline
     Époux de Rose POTTEL
     Domicilié à Paris, 3 faubourg St-Martin (Seine).
     Décédé : Hopital auxiliaire, villa Bellevue le samedi 17 mars 1917 à l'âge de 40 ans et demi.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • REBOUL Catherine, née le 18/07/1846 à Croisilles (Pas-de-Calais)
     Fille de Augustin et DUMONT Constance
     Veuve de Alfred PIGACHE
     Domiciliée à Croisilles (Pas-de-Calais).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le samedi 17 février 1917 à l'âge de 70 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • REBOUT Aimé, né le 13/09/1831 à Croisilles (Pas-de-Calais)
     Fils de Constantin et LEBLOND Ruffine
     Veuf de Élise COUPÉ
     Domicilié à Croisilles (Pas-de-Calais).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le dimanche 4 mars 1917 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : CHATEL Pierre, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RENARD Augustine, ménagère, née le 01/03/1844 à Lavacherie (Province de Luxembourg, BELGIQUE)
     Fille de Nicolas et ?
     Veuve de Joseph LECOCQ
     Domiciliée à Tracy-le-Val (Oise).
     Décédée : Ancien couvent des Clarisses le vendredi 23 mars 1917 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ROUSSEL Yves Marcel, né le 09/04/1915 à Guise (Aisne)
     Fils de Émile et LAURENT Blanche 
     Domicilié à Guise (Aisne).
     Décédé : Ancien couvent des Clarisses le dimanche 11 février 1917 à l'âge de 1 an et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TÉTIN Euphrasie, née le 13/03/1840 à Lesboeufs (Somme)
     Fille de Jean Baptiste, décédé et THERY Joséphine, décédée
     Veuve de Adolphe HENRIQUET
     Domiciliée à Lesboeufs (Somme).
     Décédée : Couvent des Clarisses le lundi 29 janvier 1917 à l'âge de 76 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, entrepreneur.
  • TURLOTTE Juliette, née ca 1850 à près de Béthune (Pas-de-Calais)
     Fille de ? et ?  
     Domiciliée à Bapaume (Pas-de-Calais).
     Décédée : maison de repos du Collége le lundi 12 février 1917 à l'âge de 67 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • WOISSON Adeline, jardinière, née ca 1845
     Fille de Constant et FONTAINE Virginie
     Veuve de Victor MARÉCHAL
     Domiciliée à Sainte-Radegonde (Somme).
     Décédée : Couvent des Clarisses le samedi 3 février 1917 à l'âge de 72 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.

 

1917 2nd trimestre

 30 décès d'avril à juin, 11 hommes et 19 femmes de 2 à 87 ans, issus des départements occupés, dont 9 pour le Pas-de-Calais et autant pour le Nord, inégalement répartis sur le trimestre : 3 en avril, 8 en mai, 19 en juin, probablement à la suite de nouveaux rapatriements; un décès en cours de route, 22 à l'ancien couvent des soeurs Clarisses.
Le nombre d'infirmiers militaires "attachés au service des rapatriés" semble avoir augmenté : 8 différents sont cités comme témoin.

A noter : le mari de HANNE Lucie, mobilisé au 6e Régiment d'Artillerie était présent au décès de son épouse, probablement l'avait-il rejointe à l'occasion d'une permission.

 

  • BENOIT Ernestine, née ca 1853 à Fontaine-les-Croisilles (Pas-de-Calais)
     Fille de Théodore et TELLIER Françoise
     Épouse de Hermant LEDENT
     Domiciliée à Wattrelos (Nord).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le mardi 22 mai 1917 à l'âge de 64 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BYARD Gérard, né le 01/03/1914 à Lille (Nord)
     Fils de Georges Paul et BACQUEVILLE Marie 
     Domicilié à Lille (Nord).
     Décédé : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le mercredi 13 juin 1917 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : ROBERT Antoinette, 21 ans, infirmière au service des rapatriés.
  • CASSEGRAIN Elisa, née le 02/12/1859 à Bapaume (Pas-de-Calais)
     Fille de ? et DUBOUR Augustine
     Épouse de Charles Auguste LECULE
     Domiciliée à Bapaume (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 2 avril 1917 à l'âge de 57 ans.
      • Témoin : DENIS Louis, 27 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés
  • COCU Adeline, née le 04/03/1871 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fille de ? et LEQUEUX
     Épouse de Jules MARIAGE
     Domiciliée à Rouy (Somme).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le dimanche 17 juin 1917 à l'âge de 46 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ISSALY Lucien, 28 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • COTTEL Gustave, né le 22/11/1849 à Beugny (Pas-de-Calais)
     Fils de Clovis, décédé et FESSIER Joséphine, décédée
     Époux de Artémise DITTE
     Domicilié à Quéant (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le dimanche 17 juin 1917 à l'âge de 67 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DESSENNES Augustine, née ca 1837 à Bantouzelle (Nord)
     Fille de Étienne, décédé et SAUVET Séraphine, décédée
     Épouse de Napoléon CANONNE
     Domiciliée à Bantouzelle (Nord).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le jeudi 21 juin 1917 à l'âge de 80 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ISSALY Lucien, 28 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DORTU Alphonsine, née le 22/07/1868 à Clichy-la-Garenne (Seine)
     Fille de Louis et PAYEN Hortense
     Épouse de Raphaël GROUZELLE
     Domiciliée à Chauny (Aisne).
     Décédée : en cours de route, dans le train des rapatriés le mercredi 27 juin 1917 à l'âge de 48 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUBOIS Henri, employé de chemin de fer, né le 25/07/1862 à Beuvraignes (Somme)
     Fils de Arsène, décédé et FOURNIER Anastasie, décédée
     Veuf de Louise EGRET
     Domicilié à Beuvraignes (Somme).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le dimanche 20 mai 1917 à l'âge de 54 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUFOUR Alfredine, née le 07/05/1890 à Tartiers (Aisne)
     Fille de Augste et PIGUET Marie
     Épouse de Léon MACADRÉ
     Domiciliée à Cuffiers (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 23 juin 1917 à l'âge de 27 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : KEHER Jean, 34 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUMETZ Eugénie, née le 28/09/1863 à Santes (Nord)
     Fille de Louis et LANGLAIS Eugénie
     Veuve de CHOQUET
     Domiciliée à Haubourdin (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 30 avril 1917 à l'âge de 53 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUMOULIN Jacqueline Marie, née le 03/09/1914 à Hermies (Pas-de-Calais)
     Fille de Albert et CELERS Berthe 
     Domiciliée à Hermies (Pas-de-Calais).
     Décédée : Maison DUNAND, rue de la monnaie le samedi 5 mai 1917 à l'âge de 2 ans et demi.
      • Témoin : YZERMAN Jeanne, 26 ans, de Péronne, rapatriée,
  • FLAMANT Euphrasie, née le 09/12/1853 à Aizecourt-le-Bas (Somme)
     Fille de Constant, décédé et GALLOIS Madeleine, décédée
     Épouse de Camille DESUTTER
     Domiciliée à Evricourt (Oise).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le mardi 12 juin 1917 à l'âge de 63 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FOURRIERE Eugène, curé, né le 22/07/1835 à Combles (Somme)
     Fils de Fulgence et CAZÉ Ghislaine
     Célibataire
     Domicilié à Moislains (Somme).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le dimanche 17 juin 1917 à l'âge de 81 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GRUMEAUX Hermance, née ca 1831
     Fille de Auguste, décédé et DELAINE Marcelline, décédée
     Veuve de Barthélémy DEROME
     Domiciliée à Orchies (Nord).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le dimanche 20 mai 1917 à l'âge de 86 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HALLUIN Marcel Pierre, née le 09/03/1915 à Roubaix (Nord)
     Fille de Pierre et COPPENS Rachel 
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le samedi 5 mai 1917 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HANNE Lucie, cultivatrice, née le 03/11/1891 à Gavrelle (Pas-de-Calais)
     Fille de Isidore et DELATRE Antoinette
     Épouse de Rémy PAVY
     Domiciliée à Gavrelle (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le mercredi 18 avril 1917 à l'âge de 25 ans.
      • Témoin : PAVY Rémy, 30 ans, actuellement mobilisé au 6e R.A., époux de la défunte.
        Témoin : HANNE Isidore, 56 ans, cultivateur, père de la défunte, de Gavrelle, rapatrié.
  • HECQUET Marie, née le 26/07/1855 à Fresnes-les-Montauban (Pas-de-Calais)
     Fille de Ferdinand et HECQUET Marie Barbe Angélique
     Veuve de Georges ROCHATTE
     Domiciliée à Vitry-en-Artois (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le lundi 4 juin 1917 à l'âge de 61 ans et demi.
      • Témoin : ROCHATTE Alfred, 36 ans, entrepreneur, de Paris, fils de la défunte.
        Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HUBERT Thomas Landry, manœuvre, né le 08/11/1837 à Maurepas (Somme)
     Fils de Denis et HUTELLIER Donaris
     Veuf de Obéline HUTELLIER
     Domicilié à Maurepas (Somme).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le mardi 30 avril 1918 à l'âge de 80 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HUCHETTE Mathilde, née le 22/03/1899 à Lille (Nord)
     Fille de Édouard et MALEBRANQUE Marie
     Célibataire
     Domiciliée à Lille (Nord).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le lundi 14 mai 1917 à l'âge de 18 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HUE Rosa, née le 11/09/1882 à Merville (Nord)
     Fille de Henri et HALOUCHERY Clémence
     Épouse de Charles BOULET
     Domiciliée à Quesnoy-sur-Deûle (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le samedi 23 juin 1917 à l'âge de 34 ans et demi.
      • Témoin : ULYSSE Hudry, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEFÈVRE Maria, née ca 1867
     Fille de ? et ?
     Veuve de BOURGOGNE
     Domiciliée à Vaulx-Vraucourt (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le lundi 18 juin 1917 à l'âge de 50 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ISSALY Lucien, 28 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEMARCHAND Charles, cultivateur, né le 10/02/1876 à Selens (Aisne)
     Fils de Onésime et DELIGNY Alexandrine
     Époux de Pauline COMPAGNON
     Domicilié à Vaulx-Vraucourt (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 23 juin 1917 à l'âge de 41 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEROY Jules, né le 25/01/1848 à Violaines (Pas-de-Calais)
     Fils de Jean-Baptiste, décédé et LEROY Angélique, décédée
     Veuf de Louise CARPENTIER
     Domicilié à Violaines (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le jeudi 31 mai 1917 à l'âge de 69 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LESCOT Marie, manouvrière, née le 22/06/1887 à Bichancourt (Aisne)
     Fille de Abel et DETREZ Juliette
     Épouse de Clodomir DEMAGEAUX
     Domiciliée à Bichancourt (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le vendredi 29 juin 1917 à l'âge de 30 ans.
      • Témoin : ROGEMOND Antonin, 22 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LIBOR Jean Charles, né le 10/11/1914 à Amberg (Allemagne)
     Fils de Gaston, mobilisé au 44e RIT et LAURENT Marguerite Béatrice, décédée 
     Domicilié à Combres (Meuse).
     Décédé : rue de l'église, n°5, maison CANNAUD le jeudi 24 mai 1917 à l'âge de 2 ans et demi.
      • Témoin : LAURENT Nicolas Charles, 70 ans, vigneron, grand-père du défunt.
  • MOLLET Victor Joseph Léonard, né le 07/11/1829 à Monceau-lès-Leups (Aisne)
     Fils de Joseph, décédé et RICHARD Marie, décédée
     Veuf de Adèle TRAUET
     Domicilié à Anguilcourt-le-Sart (Aisne).
     Décédé : rue du théâtre, maison MAITRE le jeudi 14 juin 1917 à l'âge de 87 ans et demi.
      • Témoin : MOLLET Georges Henry, 48 ans, clerc de notaire, de La Fère, rapatrié, fils du défunt,
  • OURSELLE Juliette, née le 11/05/1889 à Ercheu (Somme)
     Fille de Désiré et BOUCHEZ Mathilde
     Épouse de Léon ROUGE
     Domiciliée à Libermont (Oise).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 30 juin 1917 à l'âge de 28 ans.
      • Témoin : ROGEMOND Antonin, 22 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ROBILLARD Inarciza, née le 03/04/1854 à Welles Pérennes (Oise)
     Fille de Fulgence et DAMADE Marie
     Épouse de Henri MONARD
     Domiciliée à Welles-Pérennes (Oise).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le vendredi 29 juin 1917 à l'âge de 63 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SÉRY Gérard, né le 18/02/1891 à Beaulancourt (Pas-de-Calais)
     Fils de Louis et EMICQ Catherine
     Époux de Louise LABOUR
     Domicilié à Mory (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le vendredi 15 juin 1917 à l'âge de 26 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VOREUX Marcel, né le 16/02/1881 à Roubaix (Nord)
     Fils de Édouard et GODEFROY Rosalie
     Époux de Maria VANLEYNSEELE
     Domicilié à Roubaix (Nord).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le jeudi 28 juin 1917 à l'âge de 36 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.


1917 3e trimestre

23 décès (19 femmes et 4 hommes) de 2 mois à 82 ans, originaires des départements occupés (notamment 13 de l'Aisne) majoritairement décédés à l'ancien couvent des soeurs Clarisses ; on retrouve parmi les témoins de l'acte les noms des infirmiers militaires détachés.

A noter : CORNUEZ Maria épouse de Camille ALBARET dont j'ai retracé l'activité de résistance sur ce blog.

  • ALAVOINE Edmond, manouvrier, né le 12/12/1858 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fils de Romain Louis Joseph et BRAILLON Marie Anne
     Époux de Marthe BROCHART
     Domicilié à Saint-Quentin (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le lundi 30 juillet 1917 à l'âge de 58 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BIDEAUX Claire, née le 12/08/1914 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fille de Paul et HAUET Lucienne 
     Domiciliée à Saint-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 8 septembre 1917 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOUCHER Jeanne, née le 23/06/1903 à Priez (Aisne)
     Fille de Camille et MENNIES Nelly
     Célibataire
     Domiciliée à Fourmies (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le mardi 3 juillet 1917 à l'âge de 14 ans.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOULANGER Anastasie, née le 20/06/1835 à Autreville (Aisne)
     Fille de Armand et BROCHETON Virginie
     Veuve de Eugène POINDRON
     Domiciliée à Chauny (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le vendredi 6 juillet 1917 à l'âge de 82 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOULEAU Pierre, comptable, né le 09/05/1867 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fils de Zéphyrin et BOURGEOIS Zoé
     Célibataire
     Domicilié à Saint-Quentin (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le lundi 3 septembre 1917 à l'âge de 50 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BROUTIN Eugénie, née le 12/05/1846 à Lomme-les-Lille (Nord)
     Fille de Henri, décédé et LAMBERT Sophie, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Lomme-les-Lille (Nord).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le jeudi 27 septembre 1917 à l'âge de 71 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CHASPIERRE jean, magasinier, né le 07/01/1878 à Anor (Nord)
     Fils de Joseph et PAQUET Joséphine
     Époux de Émilia REUMONT
     Domicilié à Anor (Nord).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 7 juillet 1917 à l'âge de 39 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CORNUEZ Maria, née le 07/01/1891 à Maubeuge (Nord)
     Fille de Désiré et BOUBLIE Élise
     Épouse de Camille ALBARET, Chauffeur
     Domiciliée à Rousies (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le mardi 14 août 1917 à l'âge de 26 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DAVROUX Gilberte, née le 12/05/1917 à Sombreffe (Belgique)
     Fille de ? et DAVROUX Madeleine 
     Domiciliée à Sombreffe (Belgique).
     Décédée : hôpital Bellevue le mardi 17 juillet 1917 à l'âge de 2 mois 5 jours.
      • Témoin : COLLET Jeanne, 23 ans, infirmière de la Croix-Rouge,
  • DELAMOTTE Céleste, ménagère, née le 13/12/1858 à Foucaucourt (Aisne)
     Fille de ? et DELAMOTTE Eugénie
     Épouse de Étienne ROUSSEAUX
     Domiciliée à Foucaucourt (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le dimanche 19 août 1917 à l'âge de 58 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUMEZ Augustine, ménagère, née le 25/11/1843 à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais)
     Fille de Augustin, décédé et DUQUESNOY Catherine, décédée
     Veuve de Louis LEBLANC
     Domiciliée à Fouquières-les-Lens (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 18 août 1917 à l'âge de 73 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HÉCART Clarisse, née le 15/06/1832 à Coucy-les-Eppes (Aisne)
     Fille de Nicolas, décédé et ARRIGNÉ Florentine, décédée
     Veuve de Armand BERTHE
     Domiciliée à Coucy-les-Eppes (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le lundi 30 juillet 1917 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LABITTE Julienne, ménagère, née le 26/11/1874 à Conchil-le-Temple (Pas-de-Calais)
     Fille de Alexandre et ? Virginie
     Épouse de Joseph LOQUET
     Domiciliée à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le samedi 22 septembre 1917 à l'âge de 42 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LARIVE Julia, née le 01/12/1847 à Marle (Pas-de-Calais)
     Fille de Baptiste, décédé et PELÉ Philippine, décédée
     Veuve de Louis CHIMOT
     Domiciliée à Guise (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le dimanche 8 juillet 1917 à l'âge de 69 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PREVOT Aline, née le 19/11/1870 à Paris (Seine)
     Fille de Victor Pascal et SAILLARD Eugénie
     Veuve de BRUNEL
     Domiciliée à Chaumont-Porcien (Ardennes).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le mardi 10 juillet 1917 à l'âge de 46 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PUCHOIS Catherine, hotelière, née le 06/07/1839 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais)
     Fille de Louis, décédé et PETIT Amandine, décédée
     Veuve de Joseph LOMPREZ
     Domiciliée à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le dimanche 23 septembre 1917 à l'âge de 78 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RODIER Jeanne, institutrice, née le 15/08/1897 à Chauny (Aisne)
     Fille de Eugène et PINAULT Juliette
     Célibataire
     Domiciliée à Chauny (Aisne).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le vendredi 13 juillet 1917 à l'âge de 19 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ROMUALDE Eugénie, née le 17/04/1867 à Fos (Haute-Garonne)
     Fille de Louis et FERRET Françoise
     Veuve de Alexis LAMOLLE
     Domiciliée à La Fère (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le lundi 23 juillet 1917 à l'âge de 50 ans.
      • Témoin : ROGEMOND Antonin, 22 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : LOUIS Armand, 29 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ROUSSEAU Ernest, manœuvre, née le 17/10/1852 à Versigny (Aisne)
     Fille de Georges et PIERSON Octavie 
     Domiciliée à Chauny (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le vendredi 13 juillet 1917 à l'âge de 64 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SIMÉON Élisa Alexandrine, née le 06/12/1836 à Grand-Puits (Seine-et-Marne)
     Fille de Édouard, décédé et PIQUET Elisabeth, décédée
     Veuve de Louis Gedéon MASSÉ
     Domiciliée à Blérancourt (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le lundi 16 juillet 1917 à l'âge de 80 ans et demi.
      • Témoin : TROTIER Jean Henri, 63 ans, gendre de la défunte, de Blérancourt, rapatrié.
        Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TÉRON Elvire, ménagère, née le 04/11/1854 à Auménancourt-le-Grand (Marne)
     Fille de Louis et ?
     Épouse de Narcisse MENESSON
     Domiciliée à Orainville (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le dimanche 2 septembre 1917 à l'âge de 62 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VELLERET Claude, mineur, né le 17/01/1840 à La Fermeté (Nièvre)
     Fils de Michel, décédé et BLANDIN Marie, décédée
     Époux de Anne BIDOT
     Domicilié à Sallaumines (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des soeurs Clarisses le jeudi 27 septembre 1917 à l'âge de 77 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VERON Savine, ménagère, née le 13/07/1843 à Sissonne (Aisne)
     Fille de Théophile et TROY Zénaïde
     Veuve de JACQUELLÉE
     Domiciliée à Sissonne (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des soeurs Clarisses le mercredi 4 juillet 1917 à l'âge de 74 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.

 

1917 4e trimestre

48 décès (30 femmes et 17 hommes) de 1 à 87 ans, résidents des départements occupés (dont 17 du Nord, 13 de l'Aisne, dont 4 nés en Belgique et 1 en Russie) majoritairement décédés à l'ancien couvent des soeurs Clarisses ; on retrouve parmi les témoins de l'acte les noms des infirmiers militaires détâchés.

  • ANCEAUX Auguste, né le 03/07/1834 à Servion (Ardennes)
     Fils de Valentin, décédé et CANIOT Marie, décédée
     Époux de Félicie DUCHESNOIS
     Domicilié à Rumigny (Ardennes).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 25 décembre 1917 à l'âge de 83 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BEAUPRÉ Marie, ménagère, née le 23/06/1842 à Lomme (Nord)
     Fille de Jean, décédé et BUTIN Julie, décédée
     Veuve de Gustave COUSIN
     Domiciliée à Lomme (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 8 novembre 1917 à l'âge de 75 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BERNAERT Julienne, née le 24/02/1916 à Linselles (Nord)
     Fille de Julien, rapatrié et VAN DEN BRUCK Marie, rapatriés
     Célibataire
     Domiciliée à Linselles (Nord).
     Décédée : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine, Hôtel du Chatelet le lundi 3 décembre 1917 à l'âge de 1 an et demi.
      • Témoin : De SILINCOURT Basil, 41 ans, directeur du service social de la Croix-Rouge américaine.
  • BIGOTTE Marguerite, repasseuse, née le 19/03/1878 à Lille (Nord)
     Fille de Alfred Jules et DOUCHEZ Céline Juliette
     Épouse de Louis Clément BOTHY
     Domiciliée à Anglure (Marne).
     Décédée : hôpital du Léman, rue nationale le lundi 26 novembre 1917 à l'âge de 39 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BILLET Pauline, née le 15/04/1838 à Fontaine-Notre-Dame (Aisne)
     Fille de Augustin, décédé et LEFRANC Pauline, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Fontaine-Notre-Dame (Aisne).
     Décédée : hospice du Collége le samedi 10 novembre 1917 à l'âge de 79 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOUCLY Odile, née le 23/03/1848 à Estrées (Nord)
     Fille de Narcisse et BOUCLY Marguerite
     Épouse de Julien HERY
     Domiciliée à Estrées (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 18 octobre 1917 à l'âge de 69 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BRICHET Achille, né le 22/05/1852 à Revin (Ardennes)
     Fils de Joseph et PAUL Henriette
     Époux de Marie FLUZIN
     Domicilié à Revin (Ardennes).
     Décédé : hôtel Rey, rue du Théatre le samedi 29 décembre 1917 à l'âge de 65 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ROGEMOND Antonin, 22 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BRÉDA Léon Désiré, fondeur, né le 12/04/1866 à Saint-Quentin (Nord)
     Fils de Norbert et VASSEUR Éléonore
     Célibataire
     Domicilié à Laon (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 4 octobre 1917 à l'âge de 51 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CAMUS Ulysse Louis, Employé de chemin de fer, soldat au 23e Régiment du Génie mort pour la France, né le 20/05/1884 à Fouquescourt (Somme)
     Fils de Benjamin et FLORENT BERNARD Marie Laurence Ludivine
     Époux de Pauline Flore LORRIN LOREL
     Domicilié à Fouquescourt Amiens, 86 rue de Riolan (Somme).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 15 novembre 1917 à l'âge de 33 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CASTELAIN Auguste, né le 18/07/1830 à Halluin (Nord)
     Fils de Alexandre, décédé et MORY Sophie, décédée
     Époux de Joséphine DELPORTE
     Domicilié à Bousbecques (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 16 décembre 1917 à l'âge de 87 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CAULIER Louis, mineur, né le 31/12/1844 à Bruille-St-Amand (Nord)
     Fils de Joseph, décédé et BOULON Césarine, décédée
     Époux de Isabelle DEFASSIAN
     Domicilié à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 15 novembre 1917 à l'âge de 72 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CUPERLIER Eugène, né le 02/09/1832 à Asfeld (Ardennes)
     Fils de Benjamin, décédé et PAULIN Onésime, décédée
     Époux de Florentine TRENVELOT
     Domicilié à Vieux-les-Asfeld (Ardennes).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 2 octobre 1917 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DELANNOY Clémence, institutrice, née le 21/11/1898 à Bousbecques (Nord)
     Fille de Henri, décédé et ROUSSEL Marie Thérèse, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Bousbecques (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le samedi 15 décembre 1917 à l'âge de 19 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DELANNOY Céline, née le 14/08/1840 à Monchy-le-Preux (Pas-de-Calais)
     Fille de Jean Baptiste, décédé et DELANNOY Suzanne, décédée
     Épouse de Rémy DEMOURY
     Domiciliée à Monchy-le-Preux (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 12 octobre 1917 à l'âge de 77 ans.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DESCAMPS Zoé, née le 04/10/1843 à Warneton (Nord)
     Fille de ? et ? ?
     Veuve de ? DESCAMPS
     Domiciliée à Quesnoy-sur-Deûle (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 23 novembre 1917 à l'âge de 74 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DESSENNE Angelina, née le 10/08/1853 à Villers-Outréaux (Nord)
     Fille de Auguste et DRAIN Hermance
     Épouse de Jean Baptiste RICHEZ
     Domiciliée à Villers-Outréaux (Nord).
     Décédée : infirmerie hôpital du Casino le mercredi 28 novembre 1917 à l'âge de 64 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • De CLERCK Marthe, née le 11/12/1905 à Lambersart (Nord)
     Fille de Maurice Gustave et VEYS Cécile Marianne
     Célibataire
     Domiciliée à Lambersart (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Hôtel du Chatelet le mardi 27 novembre 1917 à l'âge de 11 ans et demi.
      • Témoin : De CLERCK Maurice Gustave, 44 ans, cordonnier, de Lambersart, rapatrié, père de la défunte.
  • DRANCOURT David, tisseur, né le 28/12/1847 à Templeux le Gerard (Somme)
     Fils de Eugène et LAMOTTE Eugénie
     Époux de Alphonsine CAGNARD
     Domicilié à Templeux le Gerard (Somme).
     Décédé : hospice du Collége le mercredi 26 décembre 1917 à l'âge de 70 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUPONT Maurice, né le 30/03/1912 à Harnes (Pas-de-Calais)
     Fils de Maurice et HOCHEDEY Aurélie, rapatriés, domiciliés à Samoëns 
     Domicilié à Harnes (Pas-de-Calais).
     Décédé : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine le samedi 15 décembre 1917 à l'âge de 5 ans et demi.
      • Témoin : CARLSON Robert S., 30 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge Américaine.
  • FONTAINE Narcisse, né le 21/02/1841 à Moulin (Aisne)
     Fils de Narcisse, décédé et LEGRAND Anna, décédée
     Époux de Eugénie DECAUX
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 25 décembre 1917 à l'âge de 76 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GIVRY Léonie, née le 07/06/1842 à Feuchy (Pas-de-Calais)
     Fille de Joseph et EVRARD Marianne
     Veuve de Louis GORLIER
     Domiciliée à Feuchy (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 29 décembre 1917 à l'âge de 75 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ROGEMOND Antonin, 22 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GLADIEUX Marie, tisseuse, née le 03/04/1856 à Etaves & Bocquiaux (Aisne)
     Fille de Louis Joseph et BOUDIER Marie Anastasie
     Épouse de Siméon GABELLE
     Domiciliée à Etaves & Bocquiaux (Aisne).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le mercredi 28 novembre 1917 à l'âge de 61 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GODET Amédorine, née le 18/09/1844 à Fieulaines (Aisne)
     Fille de Bélie, décédé et COCHEZ Caroline, décédée
     Épouse de Marcellin BOULOGNE
     Domiciliée à Fieulaines (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 15 novembre 1917 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GROGNIER Argentine, née le 10/02/1836 à Tincourt-Boucly (Somme)
     Fille de Armand, décédé et RICAUX Antoinette, décédée
     Veuve de Eugène CHARPENTIER
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 25 décembre 1917 à l'âge de 81 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HERVIEUX Gabriel, né le 02/01/1901 à Lesdain (Nord)
     Fils de Léon et BILLIET Blanche, rapatriés, domiciliés à Évian
     Célibataire
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
     Décédé : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine, Hôtel du Chatelet le jeudi 8 novembre 1917 à l'âge de 16 ans et demi.
      • Témoin : CARLSON Robert S., 30 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge Américaine.
  • HOUSET Louis, né le 04/09/1835 à Bousbecques (Nord)
     Fils de Jean Baptiste, décédé et LEDUC Ludivine, décédée
     Veuf de Marie VILLERS
     Domicilié à Bousbecques (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 17 décembre 1917 à l'âge de 82 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ITIHENKOFF Olga, née le 12/05/1843 à Karkov (Russie)
     Fille de Vlassi et ? Frankovia
     Célibataire
     Domiciliée à Charmes (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 23 novembre 1917 à l'âge de 74 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • KNOCKAERT Clémentine, ménagère, née ca 1844 à Wambrechies (Nord)
     Fille de Joseph, décédé et HAZEBROUCK Thérèse, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Wambrechies (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 21 novembre 1917 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LADANT Catherine, née le 18/02/1831 à Rieulay (Nord)
     Fille de Jean, décédé et WACQUET Marguerite, décédée
     Épouse de Joachim GIBAUT
     Domiciliée à Dechy (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 8 octobre 1917 à l'âge de 86 ans et demi.
      • Témoin : KRAMER Auguste, 44 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEGUILLER Louise, née le 14/12/1863 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fille de Armand Jules et RENAUX Marie Clothilde
     Épouse de Eugène GROSSEMY
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 1 octobre 1917 à l'âge de 53 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEROY Fidéline, née le 07/04/1853 à Thiant (Nord)
     Fille de Jean Baptiste et BAUTIN Catherine
     Veuve de Arthur ROGER
     Domiciliée à Lens (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 10 décembre 1917 à l'âge de 64 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MABILLE Flore, née le 10/10/1834 à Saint-Denys (Belgique)
     Fille de Augustin, décédé et PAGE Constance, décédée
     Veuve de Eugène LOUIS
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 3 octobre 1917 à l'âge de 83 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MALPEAU Adeline, née le 20/04/1842 à Origny-Ste-Benoîte (Aisne)
     Fille de Auguste, décédé et QUEVREUX Ernestine, décédée
     Veuve de Casimir Émile POUILLON
     Domiciliée à Origny-Ste-Benoîte (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 26 novembre 1917 à l'âge de 75 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MARÉCAUX Fideline Philomène, ménagère, née le 18/05/1844 à Lompret (Nord)
     Fille de Jean Baptiste, décédé et DESCAMPS Fidéline
     Célibataire
     Domiciliée à Pérenchies (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 23 novembre 1917 à l'âge de 73 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MASSET Auguste, né le 20/12/1893 à Cauroir (Nord)
     Fils de Léon et CARAN Marie
     Célibataire
     Domicilié à Noyelles sur l'Escaut (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 25 décembre 1917 à l'âge de 24 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • NÉVE Florentine, née le 15/10/1842 à Saint-Quentin (Aisne)
     Fille de Charles et GUILMAIN Célestine
     Veuve de ? MOUVIER
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 24 décembre 1917 à l'âge de 75 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • POLLET Marie, fileuse de lin, née le 11/08/1850 à Linselles (Nord)
     Fille de ? et POLLET Sophie Julie, décédée
     Épouse de Henri CORNILLE
     Domiciliée à Linselles (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le dimanche 18 novembre 1917 à l'âge de 67 ans.
      • Témoin : CORNILLE Henri, 67 ans, tisserand, de Linselles, rapatrié, époux de la défunte.
  • POULAIN Albert, charpentier, né le 14/03/1851 à Longwé (Ardennes)
     Fils de Jean et JAILLET Adèle
     Veuf de Marie LABAUVE, puis de Maria RENAUD
     Domicilié à Longwé (Ardennes).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 22 décembre 1917 à l'âge de 66 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PRÉVIER Adèle, ménagère, née le 07/06/1848 à Seranvillers (Nord)
     Fille de Grégoire et PAVIE Catherine
     Veuve de Camille MAILLOT
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le jeudi 20 décembre 1917 à l'âge de 69 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RICHARD Flore, née le 14/04/1853 à Harcy (Ardennes)
     Fille de Florent et CARBON Ismérie
     Veuve de ? LACORDE
     Domiciliée à Murtin-et-Bogny (Ardennes).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 28 décembre 1917 à l'âge de 64 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ROGEMOND Antonin, 22 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RINGEVAL Hortense, née le 25/12/1830 à Rouvroy (Somme)
     Fille de Louis, décédé et RENIN Rectitude, décédée
     Veuve de Fénelon HAUET
     Domiciliée à Rouvroy (Somme).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 31 décembre 1917 à l'âge de 87 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : WARTEL Liévin, 50 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ROGEZ Charles Henri, menuisier, né le 21/09/1848 à Armentières (Nord)
     Fils de Jean Baptiste et GOMBERT Rosine
     Veuf de Maria DELOBEL
     Domicilié à Lille (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 28 novembre 1917 à l'âge de 69 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SELVAIS Jeanne Marie, née le 01/05/1911 à Quesnoy-sur-Deûle (Nord)
     Fille de Germain et SIX Marie Louise 
     Domiciliée à Quesnoy-sur-Deûle (Nord).
     Décédée : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine, Hôtel du Chatelet le mercredi 7 novembre 1917 à l'âge de 6 ans et demi.
      • Témoin : MATHESON Vida, 32 ans, Infirmière de la Croix-Rouge Américaine
        Témoin : CARLSON Robert S., 30 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge Américaine.
  • SOYE Léonie, née le 20/02/1834 à Vandreke (Belgique)
     Fille de Cyprien et FRANÇOIS Ludivine
     Veuve de Jules DESVIGNES
     Domiciliée à Branscourt (Marne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 26 décembre 1917 à l'âge de 83 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 39 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SÉRÉ Maria, ménagère, née le 10/05/1837 à Beauvaincourt (Pas-de-Calais)
     Fille de Pierre Antoine et DUBOIS Julie
     Veuve de ? DELARUE
     Domiciliée à Bapaume (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 27 novembre 1917 à l'âge de 80 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VANDAMME Louis Joseph, mécanicien, né le 26/04/1840 à Vervicq - Flandres (Belgique)
     Fils de Jean Baptiste et VANNEULT ?
     Veuf de Colette DETOMTP
     Domicilié à Lambersart (Nord).
     Décédé : hôpital du casino le jeudi 22 novembre 1917 à l'âge de 77 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VIGNON Charles, né le 11/02/1862 à Haraucourt (Ardennes)
     Fils de Charles et HENRY Françoise
     Célibataire
     Domicilié à Haraucourt (Ardennes).
     Décédé : Infirmerie, hôpital du Casino le vendredi 21 décembre 1917 à l'âge de 55 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : TAVERNIER André, 28 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • WYLAIE Marie, ménagère, née le 01/02/1843 à Hornu (Belgique)
     Fille de François, décédé et BLANC Julie, décédée
     Veuve de Robette RUFIN
     Domiciliée à Liévin (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital de Paris, (Annexe) rue Edouard FOLLIET le samedi 15 décembre 1917 à l'âge de 74 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 25 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.

 

1918

 Accueil de la Suisse aux rapatriés
L'accueil de la Suisse aux rapatriés
Prouvé, Victor (1858-1943). Illustrateur
Vallotton, Benjamin (1877-1962). Auteur du texte
Source: Gallica

Janvier 1918

 54 décès enregistrés pour le seul mois de janvier, sur les 60 actes (et une transcription, d'un soldat Évianais mort pour la France). Les causes de décès (près de 2 par jour) ne sont pas indiqués, mais on peut se faire une idée de l'état de santé et de fatigue des rapatriés ; il est encore trop tôt en janvier 1918 pour suspecter la grippe H1N1 dite espagnole, dont les ravages commencent plus vraisemblablement vers juin 1918.

35 femmes et 19 hommes de 3 mois à 92 ans, venant des départements occupés, dont le Nord (17)  (2 Valenciennois) et l'Aisne (16), c'est plus qu'en un seul trimestre de 1917 !


 Les voici par ordre alphabétique, quelques données généalogiques ont été vérifiées, avec parfois des différences de date ou de patronyme (VANCKLAVERBEKE au lieu de VANCAMERBEC lu sur l'acte de naissance par exemple).
A noter le décès d'un couple à 2 jours d'intervalle : DEFESTRE Euphrasie (80 ans) le 16 janvier et LAM(E)RET Louis (79 ans) le 18.

  • AVRIL Jean, né le 06/04/1914 à Charleville (Ardennes)
     Fils de Louis et LABARLE Laure
     Célibataire
     Domicilié à Charleville (Ardennes).
     Décédé : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le jeudi 10 janvier 1918 à l'âge de 3 ans et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
  • BAFFERT Victoire, née le 09/11/1915 à Monthermé (Ardennes)
     Fille de Ernest et JUNOT Martine
     Célibataire
     Domiciliée à Monthermé (Ardennes).
     Décédée : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mercredi 16 janvier 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BENOIT Honoré, né le 17/01/1846 à Bihucourt (Pas-de-Calais)
     Fils de Avenant et DEMIANTTE Appoline
     Époux de Irma CUVILLIEZ
     Domicilié à Bihucourt (Pas-de-Calais).
     Décédé : hospice du Collège, hâmeau de Grande Rive le mardi 22 janvier 1918 à l'âge de 72 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BERNARD Julie, née le 05/02/1828 à Blécourt (Nord)
     Fille de Emmanuel, décédé et DEFOSSEZ Clotilde, décédée
     Veuve de Jean Baptiste PAUL
     Domiciliée à Blécourt (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 14 janvier 1918 à l'âge de 89 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOSSUT Clémence, née le 26/10/1850 à Roubaix (Nord)
     Fille de Jean Baptiste et DELAOUTRE Clémence, décédée
     Veuve de Georges HEYNDRICKX
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
     Décédée : Hôtel Touring, Avenue de la Gare le samedi 26 janvier 1918 à l'âge de 67 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOULOGNE Jules, né le 19/06/1838 à Septvaux (Aisne)
     Fils de Hubert et BRUGET Aglaé
     Époux de Eugénie BARBILLON
     Domicilié à Septvaux (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 3 janvier 1918 à l'âge de 79 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BOUQUET Hortense, née le 17/08/1842 à Auby (Nord)
     Fille de François et DELCROIX Augustine
     Veuve de Alvred LAUZÉ
     Domiciliée à Auby (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 24 janvier 1918 à l'âge de 75 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CARDON Marie, née le 15/08/1825 à Villers-Faucon (Somme)
     Fille de Irénée, décédé et BLERIOT Julie, décédée
     Célibataire
     Domiciliée à Villers-Faucon (Somme).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 5 janvier 1918 à l'âge de 92 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CERTAIN Héloïse, née le 27/06/1843 à Le Havre (Seine-Inférieure)
     Fille de Nicolas et BOCQUET Marguerite
     Veuve de Frédéric LETOUZE
     Domiciliée à Lille (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 28 janvier 1918 à l'âge de 74 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CHATELAIN Céleste, née le 25/08/1857 à Villers-Faucon (Somme)
     Fille de Louis et FLEURY Maria
     Épouse de Alphonse RICAUX
     Domiciliée à Villers-Faucon (Somme).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 2 janvier 1918 à l'âge de 60 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ROCHE Claude, 34 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CLIQUET Aline, née le 22/03/1839 à Séry-les-Mézières (Aisne)
     Fille de Romain, décédé et LUCAS Elisabeth, décédée
     Veuve de Alexandre DOUAY
     Domiciliée à Homblières (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 12 janvier 1918 à l'âge de 78 ans et demi.
      • Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • COCHON Delphine, née ca 1840
     Fille de Antoine et ?
     Veuve de Modeste PICON
     Domiciliée à Crécy sur Serre (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 9 janvier 1918 à l'âge de 78 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • COPLO Emélie, née ca 1841 à Epinoy (Pas-de-Calais)
     Fille de François et RICHARD Marie
     Veuve de François WIART
     Domiciliée à Baralle (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 24 janvier 1918 à l'âge de 77 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • CROMER Jeanne, née le 04/03/1911 à Valenciennes (Nord)
     Fille de Xavier et PRUDHON Eugénie
     Célibataire
     Domiciliée à Léman-Sprimont (Belgique).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le lundi 21 janvier 1918 à l'âge de 6 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DEBOUT Léonce, né le 08/10/1914 à Auvillers (Ardennes)
     Fils de Léonce et BOULNOIS Léa
     Célibataire
     Domicilié à Auvillers (Ardennes).
     Décédé : hameau de Grande Rive, Villa Jallon le lundi 28 janvier 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : JALLON Georges, 54 ans, propriétaire
  • DECAUX Victorine, née le 22/02/1852 à Velaine (meuse)
     Fille de Henri et HERRIÉ Adélaïde
     Veuve de Narcisse FONTAINE
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 4 janvier 1918 à l'âge de 65 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DECORTE Pauline, née ca 1844 à Wervick (Nord)
     Fille de Benjamin et FÉRON Adèle
     Épouse de Henri WYDOOGK
     Domiciliée à Wervick (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 4 janvier 1918 à l'âge de 74 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DEFESTRE Euphrasie, née ca 1838
     Fille de ? et ?
     Épouse de Louis LAMERET, voir décès ci-dessous
     Domiciliée à Liesse (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 16 janvier 1918 à l'âge de 80 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DELATTRE Marie, née le 09/10/1833 à Halluin (Ardennes)
     Fille de Joachim et LÉMON Aimée
     Célibataire
     Domiciliée à Halluin (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 6 janvier 1918 à l'âge de 84 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DELAUZE Juliette, née le 18/10/1848 à Marles (Pas-de-Calais)
     Fille de René et DUQUESNOY Eugénie
     Veuve de Léon MOUSET
     Domiciliée à Marles (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le jeudi 17 janvier 1918 à l'âge de 69 ans.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DESBONNET Louis, rubannier, né le 18/04/1859 à Comines (Nord)
     Fils de André et MASSOUX Julie
     Célibataire
     Domicilié à Comines (Nord).
     Décédé : infirmerie hôpital du Casino le jeudi 10 janvier 1918 à l'âge de 58 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DOLLÉ Eugénie, née le 04/06/1845 à Bellenglise (Aisne)
     Fille de Amand et MAYET Catherine
     Épouse de Régis DELABARRE
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 3 janvier 1918 à l'âge de 72 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUFLOT Marie, née le 04/06/1857 1860 à Abscon (Nord)
     Fille de Étienne et VANCKLAVERBEKE Flavie, (sic) VANCAMERBEC sur acte de naissance ?
     Épouse de Léon GOURDIN
     Domiciliée à Valenciennes (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 19 janvier 1918 à l'âge de 57 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FAILLE Georges Octave Jules, né le 02/10/1911 à Tergnier (Aisne)
     Fils de Octave et LEGOFF Marie Blanche
     Célibataire
     Domicilié à Chauny (Aisne).
     Décédé : hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 8 janvier 1918 à l'âge de 6 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
  • FLUZIN Marie, née le 28/09/1855 à Revin (Ardennes)
     Fille de Victor et GODISSART Élise
     Veuve de Achille BRICHET
     Domiciliée à Revin (Ardennes).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 1 janvier 1918 à l'âge de 62 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : WARTEL Liévin, 50 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • FONTAINE Elise, née le 06/10/1831 à Villers-au-Flos (Pas-de-Calais)
     Fille de Jean Baptiste et ? ?
     Veuve de Victorin CAUDROY
     Domiciliée à Barastre (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 8 janvier 1918 à l'âge de 86 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GILLES Léon, né le 08/03/1861 à Bapaume (Pas-de-Calais)
     Fils de Auguste et LEMAIGRE Caroline
     Époux de Sophie Marie Joseph DORIAS
     Domicilié à Bapaume (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 4 janvier 1918 à l'âge de 56 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GOBERT Rosalie, née le 25/01/1847 à Hem-Lenglet (Nord)
     Fille de Charles et BENOIT Marie
     Épouse de Nicolas MESSAGER
     Domiciliée à Fressin (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 11 janvier 1918 à l'âge de 71 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LAMERET Louis, né le 07/07/1838 à Liesse (Aisne)
     Fils de ?, LAMRET sur acte de naissance et ?
     Veuf de Euphrasie DEFEST(R)E, voir décès ci-dessus
     Domicilié à Liesse (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 18 janvier 1918 à l'âge de 79 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LARUYERE Catherine, née ca 1831 à Paris (Seine)
     Fille de ? et ?
     Veuve de BRULET
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 2 janvier 1918 à l'âge de 87 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : ROCHE Claude, 34 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEFEBVRE Eugène, né le 11/08/1847 à Hargicourt (Somme)
     Fils de Célestin et GAMBIER Uranie
     Veuf de ?
     Domicilié à Hargicourt (Somme).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 4 janvier 1918 à l'âge de 70 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEFEBVRE Laure, ménagère, née le 02/07/1882 à Flesquières (Nord)
     Fille de Arsène et DERBECOURT Rosalie
     Épouse de Ernest JARDEZ
     Domiciliée à Flesquière (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le mercredi 16 janvier 1918 à l'âge de 35 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEGENDRE Thérèse, née le 31/08/1917 à La Chapelle (Nord)
     Fille de Georges et PIERRARD Lucie
     Célibataire
     Domiciliée à Sedan (Ardennes).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le jeudi 24 janvier 1918 à l'âge de 4 mois 23 jours.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEGRAND Arthur, né le 29/11/1846 à Herbécourt (Somme)
     Fils de Casimir et DECROIX Philiberte
     Célibataire
     Domicilié à Herbécourt (Somme).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le lundi 7 janvier 1918 à l'âge de 71 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEGRAND Jean Baptiste, né le 29/06/1901 à Marcq-en-Baroeul (Nord)
     Fils de Jean Baptiste et DELEIGNIES Elodie
     Célibataire
     Domicilié à La Madeleine (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 26 janvier 1918 à l'âge de 16 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEROY Andréa, née le 26/07/1915 à St-Quentin (Aisne)
     Fille de Henri et PIQUET Apolixeni, (sic) Polixénie ? 
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 13 janvier 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : CARLSON Robert S., 30 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge Américaine.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LHOMME Sidonie, couturière, née le 17/02/1854 à Metz-en-Couture (Pas-de-Calais)
     Fille de Joseph et LAGUILLEZ Adèle
     Épouse de Fernand HODIN
     Domiciliée à Équancourt (Somme).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 22 janvier 1918 à l'âge de 63 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LOOF Daniel, courtier, né le 13/12/1888 à Roubaix (Nord)
     Fils de Arthur et SIX Louise
     Époux de Marie VANNIEUWENHUYSE
     Domicilié à Roubaix (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 27 janvier 1918 à l'âge de 29 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MIELLET Caroline, ménagère, née le 28/10/1839 à Bailleul-aux-Cornailles (Pas-de-Calais)
     Fille de Édouard et CAILLON Euphrasie
     Épouse de Louis CABOCHE
     Domiciliée à Wingles (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 14 janvier 1918 à l'âge de 78 ans.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MOLLET Célestin, né le 06/01/1840 à Masnières (Nord)
     Fils de Benoit et VACHER Catherine
     Veuf de Augustine CRÉPIN
     Domicilié à Masnières (Nord).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 8 janvier 1918 à l'âge de 78 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MOREL Joseph, cultivateur, né le 17/09/1881 à Le Beulay (Vosges)
     Fils de Jean Baptiste et HOUVENEL Catherine
     Époux de Julienne JACQUET
     Domicilié à Le beulay (Vosges).
     Décédé : infirmerie de l'hôpital du Casino le mardi 22 janvier 1918 à l'âge de 36 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MOREL Marie, née le 20/04/1868 à St-Quentin (Aisne)
     Fille de Édouard et BOCHEUX Estelle
     Veuve de Paul PRÉVOT
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 19 janvier 1918 à l'âge de 49 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MORELLE Marie, née ca 1832 à Comines (Nord)
     Fille de Dominique et LEPRÊTRE Joséphine
     Veuve de Adolphe PAURICHE
     Domiciliée à Comines (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 9 janvier 1918 à l'âge de 86 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PRÉVÔT Ernest Isidore, comptable, né le 14/09/1864 à St-Quentin (Aisne)
     Fils de Omer Dieudonné, décédé et NAVEZ Émilie, décédée
     Époux de Hélène Elvire BÉRARD
     Domicilié à St-Quentin (Aisne).
     Décédé : hameau de Grande Rive, maison BRUILLE le vendredi 25 janvier 1918 à l'âge de 53 ans.
  • ROGISSAT Joseph, né le 21/07/1842 à Les Mazures (Ardennes)
     Fils de Jean Baptiste et VINCENT Victoire
     Célibataire
     Domicilié à Les Mazures (Ardennes).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 2 janvier 1918 à l'âge de 75 ans.
      • Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RUYCKEMBUSCH Marie, née le 17/05/1847 à Bourbourg (Nord)
     Fille de Henri et VIGNEUX Pauline
     Veuve de Henri TORTEL
     Domiciliée à St Maurice (Nord).
     Décédée : hôtel Piccard, Avenue Bonnevie, maison Baud le vendredi 18 janvier 1918 à l'âge de 70 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SIRIER Ernest, né ca 1858 à Essigny-le-Grand (Aisne)
     Fils de ? et ?  
     Domicilié à Essigny-le-Grand (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 6 janvier 1918 à l'âge de 60 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SOYEUX Marie, née le 08/10/1844 à Chaourse (Aisne)
     Fille de Théodore et ?
     Veuve de RAVEAUX
     Domiciliée à Chaourse (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 19 janvier 1918 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • STIEVET Francise, née le 16/05/1914 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais)
     Fille de Pierre et SOULAIN Albine
     Célibataire
     Domiciliée à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le lundi 28 janvier 1918 à l'âge de 3 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TERSIN Caroline, née le 24/04/1875 à Lille (Nord)
     Fille de Désiré et MULLER Anne
     Épouse de Henri MINET
     Domiciliée à Lille (Nord).
     Décédée : infirmerie hôpital du Casino le dimanche 27 janvier 1918 à l'âge de 42 ans et demi.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TUTIN Adrien, né le 28/01/1833 à Crécy-sur-Serre (Aisne)
     Fils de François, décédé et HENNEQUIN Marie, décédée
     Veuf de Eugénie BRAUN
     Domicilié à Crécy-sur-Serre (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 13 janvier 1918 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VANDAMME Alina, née le 04/03/1846 à Wambrechies (Nord)
     Fille de ? et LEFEBVRE Amélie
     Veuve de BOCHART
     Domiciliée à Wambrechies (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 6 janvier 1918 à l'âge de 71 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VINCELET Thérèse, née le 02/02/1841 à Chaourse (Aisne)
     Fille de Pierre et MEREAUX Thérèse
     Veuve de Sébastien CATHERIN
     Domiciliée à Chaourse (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 17 janvier 1918 à l'âge de 76 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • YVON Joseph, né le 04/12/1840 à Rethel (Ardennes)
     Fils de Michel et TERNEAUX Marie
     Veuf de ?
     Domicilié à Rethel (Ardennes).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le samedi 5 janvier 1918 à l'âge de 77 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.

1918 février

 23 décès de réfugiés sur les 26 actes dont une transcription : 13 femmes et 10 hommes de 0 à 87 ans, venant des départements occupés dont l'Aisne (10) et le Nord (7). Parmi eux 6 filles et 2 garçons avaient moins de 5 ans : la plus jeune, MATHY Arlette, née à Evian en janvier, n'avait que 25 jours ; son frère MATHY Marius (2 ans et demi) décède 2 semaines plus tard.
BERNARD Bernardette, 2 ans et demi, dont le nom n'est pas certain, était apparemment arrivée sans parents ; peut-être, comme le relate Benjamin Valloton, s'agissait-il d'un enfant confié.

Les voici dans l'ordre alphabétique :

  • BAZIN François, sabotier, né le 04/04/1831 à Fresnoy-le-Grand (Aisne)
     Fils de Joseph, décédé et CARON Cécile, décédée
     Époux de Angélina DELVAL
     Domicilié à Fresnoy-le-Grand (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le mercredi 20 février 1918 à l'âge de 86 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BERNARD Bernardette, née le 03/09/1915 à Hirson (Aisne)
     Fille de ? et ? ?
     Célibataire
     Domiciliée à Hirson (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 22 février 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DEHOUT Édouard, né le 06/04/1915 à Lille (Nord)
     Fils de Édouard et DEDECKER Jeanne
     Célibataire
     Domicilié à Lille (Nord).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 19 février 1918 à l'âge de 2 ans et demi.
      • Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
  • DELERS Emile, né le 24/07/1855 à Couvin (Belgique)
     Fils de Jean Baptiste et COLLE Joséphine
     Époux de Orphise GAUTIER
     Domicilié à Saint-Michel-sous-Gland (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le mardi 12 février 1918 à l'âge de 62 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : BOQUET Francisque, 23 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUCROT Albine, née le 09/10/1914 à Fourmies (Nord)
     Fille de Martial et LEBEUN Marguerite
     Célibataire
     Domiciliée à Fourlies (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 19 février 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • ÉTÉVÉ Céline, née le 21/02/1836 à Courcelette (Somme)
     Fille de Pierre et BOUDELOQUE Védastine
     Épouse de Jules PRONIER
     Domiciliée à Martinpuich (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le samedi 23 février 1918 à l'âge de 82 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GAZÉ Paul, né le 02/04/1850 à Laon (Aisne)
     Fils de François et BONTEMPS Moule
     Époux de Eugénie LAMENT
     Domicilié à Athie (Somme).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le jeudi 14 février 1918 à l'âge de 67 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GIRARD Marie, née le 13/01/1880 à Oizon (Cher)
     Fille de Prudent et LANDEY Prudence
     Épouse de Samuel DEFRÉMONT
     Domiciliée à Saint-Quentin (Aisne).
     Décédée : hôpital 65 du casino le vendredi 15 février 1918 à l'âge de 38 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HIRSON Élise, ménagère, née le 28/07/1858 à Pleine-Selve (Aisne)
     Fille de César et POSART Aurélie
     Épouse de Wilfried JUMEAUX
     Domiciliée à Marle (Aisne).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le dimanche 3 février 1918 à l'âge de 59 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • KREUVIARTS Angèle, née le 30/01/1887 à Saint-Amand-les Eaux (Nord)
     Fille de Léon et SALEZ Mathilde
     Célibataire
     Domiciliée à Saint-Amand-les Eaux (Nord).
     Décédée : hôpital du casino, n° 65 le lundi 18 février 1918 à l'âge de 31 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEDUC Jeanne, institutrice, née le 29/10/1893 à Sallaumines (Pas-de-Calais)
     Fille de Isidore et ÉVRARD Adèle
     Célibataire
     Domiciliée à Sallaumines (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le dimanche 3 février 1918 à l'âge de 24 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LIGOTTE Pierre, né le 28/08/1832 à Ohain (Nord)
     Fils de Constant et RABOUT Catherine
     Célibataire
     Domicilié à Ohain (Nord).
     Décédé : hospice du Collège le mardi 5 février 1918 à l'âge de 85 ans.
      • Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MATHY Arlette Blanche, née le 08/01/1918 à Evian-les-Bains (Haute-Savoie)
     Fille de Louis et MAILLARD Marie
     Célibataire
     Domiciliée à Revin (Ardennes).
     Décédée : hôpital du casino, n° 65 le dimanche 3 février 1918 à l'âge de 25 jours.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MATHY Marius, né le 20/07/1915 à Miraumont (Aisne)
     Fils de Louis Marius et MAILLARD Marie
     Célibataire
     Domicilié à Miraumont (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 17 février 1918 à l'âge de 2 ans et demi.
      • Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
  • MENNIER Suzanne, née le 30/01/1916 à Anor (Nord)
     Fille de Arthur et MARCONY Delphine
     Célibataire
     Domiciliée à Anor (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 22 février 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MONTEL Julien, gardien de police, né le 14/05/1857 à Chauny (Aisne)
     Fils de Louis et MANGIN Caroline
     Époux de Élisabeth LOISELEUR
     Domicilié à Chauny (Aisne).
     Décédé : hôtel Fombonne, rue des Cordeliers, maison Chevasse le jeudi 7 février 1918 à l'âge de 60 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PERLIER Henri, monteur, né le 25/06/1897 à St-Michel (Aisne)
     Fils de Léon et BOURDON Marie
     Célibataire
     Domicilié à St-Michel (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le jeudi 14 février 1918 à l'âge de 20 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PLONQUET Charles, né le 15/03/1842 à Athies (Pas-de-Calais)
     Fils de Désiré et PONCET Clémentine 
     Domicilié à Athies (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le lundi 18 février 1918 à l'âge de 75 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PROCHE Antoine Désiré, né ca 1842
     Fils de ? et ? ? 
     Domicilié à Vervins (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des Clarisses le dimanche 3 février 1918 à l'âge de 76 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RICHARD Lauré, née le 23/04/1914 à Liévin (Pas-de-Calais)
     Fille de Adolphe et DERET Céline
     Célibataire
     Domiciliée à Liévin (pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 8 février 1918 à l'âge de 3 ans et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
  • RICHARD Marie, née le 01/08/1909 à Escaudain (Nord)
     Fille de Paul et FAVERGER Marcelle
     Célibataire
     Domiciliée à Escaudain (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 5 février 1918 à l'âge de 8 ans et demi.
      • Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TAILLE Célinie, née le 01/11/1837 à Craonnelle (Aisne)
     Fille de ? et BUISSON Philippine
     Épouse de Constant MARTEAU
     Domiciliée à Cerny-en-Laonnois (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des Clarisses le vendredi 15 février 1918 à l'âge de 80 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VANRIETVELDE Aline, née le 05/09/1914 à Roubaix (Nord)
     Fille de Jules et DELOBEL Suzanne
     Célibataire
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le samedi 9 février 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.

 

1918 Mars

 41 décès de civils rapatriés parmi les 49 actes de mars, 25 femmes et 16 hommes de 2 mois à 89 ans venant des territoires occupés, dont Aisne (16) et Nord (11). Parmi eux la moitié (10 filles et 10 garçons) avaient moins de 5 ans, la plus jeune, Alice BERNARD née à Laon le 8 janvier 1918, avait 2 mois ; les soeurs Marie et Paulette LEBEAU avaient 3 et 2 ans et décèdent à 11 jours d'intervalle ; DUBUS Suzanne, 1 an, est déclarée de parents inconnus ; peut-être, comme le relate Benjamin Valloton, s'agissait-il d'un enfant confié.

Les voici dans l'ordre alphabétique :

  • BERNARD Alice, née le 08/01/1918 à Laon (Aisne)
     Fille de Vital et MARET Lucienne
     Célibataire
     Domiciliée à Fellecs (sic) Felleries ? (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 22 mars 1918 à l'âge de 2 mois 14 jours.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
  • BRAME Maria, née le 19/06/1848 à Lomme (Nord)
     Fille de Henri et DESCAMPS Élisa
     Célibataire
     Domiciliée à Lomme (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 1 mars 1918 à l'âge de 69 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : KEHER Jean, 34 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BRONSART Suzanne, née le 20/02/1914 à Valenciennes (Nord)
     Fille de Noël et BOUCHET Marguerite
     Célibataire
     Domiciliée à Valenciennes (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 12 mars 1918 à l'âge de 4 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BULTEL Clara, ménagère, née le 17/12/1851 à Saint-Léger (Pas-de-Calais)
     Fille de Louis et MERCIER Marianne
     Veuve de Pierre François LARDEMER
     Domiciliée à Saint-Léger (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 13 mars 1918 à l'âge de 66 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DAIRE Jean Baptiste, né le 14/02/1844 à Alland'huy (Ardennes)
     Fils de Jean Baptiste et "DAIRE" ?
     Époux de Amélie ROZIER
     Domicilié à Sorcy-Bauthémont (Ardennes).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 26 mars 1918 à l'âge de 74 ans.
      • Témoin : ROZIER Jean-Baptiste, 57 ans, secrétaire de l'Inspection Académique, Épinal.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DARSONVILLE Lucienne, née le 02/02/1908 à Barisis (Aisne)
     Fille de Jules et FLAMAND Léontine
     Célibataire
     Domiciliée à Marondilliers (sic)
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 10 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DEWERPE Simone, née le 25/08/1916 à Auby (Nord)
     Fille de et COCHEZ Angélique
     Célibataire
     Domiciliée à Auby (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 1 an et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUBUS Suzanne, née le 21/03/1917 à Lille (Nord)
     Fille de ? et ? ?
     Célibataire
     Domiciliée à Fouquières-les-Lens (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 3 mars 1918 à l'âge de 1 an.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUMONT Marie, née le 14/08/1871 à Villers-Bretonneux (Somme)
     Fille de Jules et BARAFE Sophie
     Épouse de Louis LIAGRE
     Domiciliée à Douai (Nord).
     Décédée : hôpital Bellevue, avenue de la Gare le vendredi 8 mars 1918 à l'âge de 46 ans et demi.
      • Témoin : HUDRY Ulysse, 36 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • DUPONT Julia, née le 15/06/1847 à Gondecourt (Pas-de-Calais)
     Fille de Alexandre et FLAMENT Laure
     Divorcée de Fortuné VALENTIN
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le jeudi 7 mars 1918 à l'âge de 70 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GALLOIS Joseph Gustave, né le 15/03/1845 à Ste-Marie-à-Py (Marne)
     Fils de Amable et PÉRARD Angélique
     Époux de Marie Clotilde VARENNE
     Domicilié à Ste-Marie-à-Py (Marne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 20 mars 1918 à l'âge de 73 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : LUCAS Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GRISON Antoinette, née le 16/08/1892 à Hesdin (Pas-de-Calais)
     Fille de Charles et DEBUIRE Louise
     Épouse de Pierre MOMPAHC
     Domiciliée à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais).
     Décédée : hôpital du casino le mercredi 20 mars 1918 à l'âge de 25 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : LUCAS Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • GUIDEZ Jean, né le 02/04/1915 à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais)
     Fils de Jean Baptiste et DEFRAM Anne Marie
     Célibataire
     Domicilié à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 15 mars 1918 à l'âge de 2 ans et demi.
      • Témoin : CHRISTIAN Anne, 49 ans, secrétaire de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge Américaine.
  • GUILLAUME Méline, lingère, née le 26/08/1846 à Condé les Autry (Ardennes)
     Fille de Adolphe et DARDART Françoise
     Épouse de Athanase MÉTILLON
     Domiciliée à Binarville (Marne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 71 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HU Pierre, né le 31/01/1916 à Marles (Pas-de-Calais)
     Fils de Eugène et GRESSIER Marie
     Célibataire
     Domicilié à Marles (Pas-de-Calais).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le samedi 2 mars 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • JOMOTTE Robert, né le 31/03/1915 à Laon (Aisne)
     Fils de Pierre et BASSEVILLE Pauline
     Célibataire
     Domicilié à Laon (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le samedi 9 mars 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LABBENS Madeleine, née le 25/07/1914 à Cuts (Aisne)
     Fille de Eugène et PETRANZ Marguerite
     Célibataire
     Domiciliée à Camelin (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 3 ans et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LALOUX Césarine, ménagère, née le 17/01/1863 à Nantes (Loire-Inférieure)
     Fille de Philippe et PÉTARD Marie-Louise
     Veuve de Henri FRANÇOIS
     Domiciliée à Angres (Pas-de-Calais).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 22 mars 1918 à l'âge de 55 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : LUCAS Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LAMY Maurice, né le 07/12/1916 à Vervins (Aisne)
     Fils de ? et LAMY Marthe
     Célibataire
     Domicilié à Vervins (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mercredi 6 mars 1918 à l'âge de 1 an.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LANGRAND Marie, née le 09/02/1858 à Gilly (Belgique)
     Fille de Belloni et APPELLANANCE Victoire
     Veuve de ? BREEM
     Domiciliée à Lille (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 60 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEBEAU Marie, née le 08/01/1915 à Le Sourd (Aisne)
     Fille de Léon et LEFERVE Louise
     Célibataire
     Domiciliée à Le Sourd (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 8 mars 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LEBEAU Paulette, née le 28/02/1916 à Le Sourd (Aisne)
     Fille de Léon et LEFEVRE Louise
     Célibataire
     Domiciliée à Le Sourd (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 19 mars 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
  • LEMAIRE Clémentine, née le 11/05/1848 à Marais de Lhomme (Nord)
     Fille de Louis et DEHOQUET Marie
     Épouse de ? TONDEUR
     Domiciliée à Loos (Nord).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 1 mars 1918 à l'âge de 69 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : KEHER Jean, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LENEUTRE Charles, né le 14/02/1916 à Athies (Somme)
     Fils de Eugène et MILET Hélène
     Célibataire
     Domicilié à Gommegnies (Nord).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le dimanche 17 mars 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LÉTRILLART Aimée, née le 01/12/1828 à Chevy-les-Etouvelles (Aisne)
     Fille de Basile, décédé et PERNOD nathalie, décédée
     Veuve de Alexandre CHAUFFIN
     Domiciliée à Chevy-les-Etouvelles (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le dimanche 3 mars 1918 à l'âge de 89 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • LOTIAUX Renée, née le 04/12/1914 à Tergnier (Aisne)
     Fille de René et BLARY Marguerite
     Célibataire
     Domiciliée à Fourmies (Nord).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 19 mars 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.
  • MARET Marie Louise, née le 22/02/1852 à Louvergny (Ardennes)
     Fille de Joseph, décédé et PRIART Catherine, décédée
     Épouse de ? LELARGE
     Domiciliée à Louvergny (Ardennes).
     Décédée : hospice du Collège le mercredi 6 mars 1918 à l'âge de 66 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MEURICE Louise, née le 24/08/1860 à Bruyère et Montberault (Aisne)
     Fille de Auguste et CAMATE Elise
     Épouse de Émile PIERRET
     Domiciliée à Boncourt (Aisne).
     Décédée : ancien couvent des sœurs Clarisses le mercredi 6 mars 1918 à l'âge de 57 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : MONTMASSON Alphonse, 40 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • MONNIER Maurice, né le 15/10/1917 à Beaudignies (Nord)
     Fils de ? et MONNIER Marthe
     Célibataire
     Domicilié à Beaudignies (Nord).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mercredi 6 mars 1918 à l'âge de 4 mois 21 jours.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PARENT Jean, né le 15/05/1914 à Guise (Aisne)
     Fils de Henri et FAINE Berthe
     Célibataire
     Domicilié à Guise (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le lundi 25 mars 1918 à l'âge de 3 ans et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PETREAU Marcel, né le 11/10/1915 à Camelin et le Fresne (Aisne)
     Fils de Jules et LOISEL Marie
     Célibataire
     Domicilié à Camelin et le Fresne (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le vendredi 8 mars 1918 à l'âge de 2 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • PLANQUET Georgette, née le 01/06/1917 à Boucourt (Aisne)
     Fille de ? et PLANQUET Germaine
     Célibataire
     Domiciliée à Boucourt (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le jeudi 28 mars 1918 à l'âge de et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • RICI Renée, née le 15/09/1917 à Charleroi (Belgique)
     Fille de ? et RICI Aglaé
     Célibataire
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le mardi 12 mars 1918 à l'âge de 5 mois 27 jours.
      • Témoin : CHRISTIAN Anne, 49 ans, secrétaire de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge Américaine.
  • SACRÉ Léon, domestique, né le 17/03/1856 à Any Martin Rieux (Aisne)
     Fils de Henri et CAFELER Juliette
     Célibataire
     Domicilié à Any Martin Rieux (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 22 mars 1918 à l'âge de 62 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : LUCAS Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SAVARY Marcel, né le 06/12/1904 à Sorel (Somme)
     Fils de Prince et THÉROU Noémie
     Célibataire
     Domicilié à Sorel (Somme).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le jeudi 7 mars 1918 à l'âge de 13 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • SERRÉ Amédée, né le 24/12/1833 à Vaulx-Vraucourt (Pas-de-Calais)
     Fils de Pierre Antoine et DUBOIS Juliette
     Veuf
     Domicilié à Vaulx-Vraucourt (Pas-de-Calais).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le vendredi 1 mars 1918 à l'âge de 84 ans.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : KEHER Jean, 35 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TOURLET Marcel, né le 13/08/1914 à Le Sourd (Aisne)
     Fils de Armand et DUCLOUX Marcelle
     Célibataire
     Domicilié à Le Sourd (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le lundi 25 mars 1918 à l'âge de 3 ans et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • TRIBOUILLOY Narcisse, né le 04/05/1845 à Crépy-en-Laonnois (Aisne)
     Fils de Narcisse et BÉGUIN Hermine
     Époux de Clarice CLERGUES
     Domicilié à Vaulx-sous-Laon (Aisne).
     Décédé : ancien couvent des sœurs Clarisses le mardi 26 mars 1918 à l'âge de 72 ans et demi.
      • Témoin : TRIBOUILLOY Édouard Jules Léopold, 48 ans, employé de la préfecture de la Seine, fils du défunt.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VACHÉ Jeanne, née le 02/06/1892 à St Michel (Aisne)
     Fille de Alexandre et LEFEBVRE Juliette
     Épouse de Désiré VERTE
     Domiciliée à St Michel (Aisne).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 11 mars 1918 à l'âge de 25 ans et demi.
      • Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
        Témoin : CANCALON Pierre, 33 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VANHAUTEM Julienne, bambrocheuse, née le 27/07/1888 à Roubaix (Nord)
     Fille de Gabriel et INGELS Sophie
     Épouse de Arthur DEDECKER
     Domiciliée à Roubaix (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le dimanche 31 mars 1918 à l'âge de 29 ans et demi.
      • Témoin : CHAMPON Eugène, 46 ans, infirmier militaire.
  • WATTCHEZ Roger, né le 28/01/1915 à Laon (Aisne)
     Fils de Emilien et BASQUY Valentine
     Célibataire
     Domicilié à Laon (Aisne).
     Décédé : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le jeudi 21 mars 1918 à l'âge de 3 ans.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.

 

1918 Avril

 6 décès de civils rapatriés, 6 femmes et enfants de 1 à 30 ans venant des territoires occupés, Aisne, Nord, Pas-de-Calais, Ardennes

Les voici dans l'ordre alphabétique :

  • BERNARD Lucienne, ménagère, née le 26/07/1890 à Crécy-sur-Serre (Aisne)
     Fille de Vital et MANCHY Théodosie
     Épouse de Théophile BERNARD
     Domiciliée à Felleries (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 15 avril 1918 à l'âge de 27 ans et demi.
      • Témoin : CHAMPON Eugène, 46 ans, infirmier militaire.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • BLANDIN Denise, née le 20/03/1917 à Attigny (Ardennes)
     Fille de ? et BLANDIN Germaine
     Célibataire
     Domiciliée à Attigny (Ardennes).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le lundi 1 avril 1918 à l'âge de 1 an.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : CHAMPON Eugène, 46 ans, infirmier militaire.
  • BODOT Renée, née le 15/05/1915 à Libercourt (Pas-de-Calais)
     Fille de Elie, mineur et DEJACQUIER Marie
     Célibataire
     Domiciliée à Libercourt (Pas-de-Calais).
     Décédée : Villa Grande Rive, maison Jallon le dimanche 28 avril 1918 à l'âge de 2 ans et demi.
  • BREEM Georgette, musicienne, née le 08/09/1888 à Dunkerque (Nord)
     Fille de Victor et LANGRAND Marie
     Célibataire
     Domiciliée à Dunkerque (Nord).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le lundi 8 avril 1918 à l'âge de 29 ans et demi.
      • Témoin : CHAMPON Eugène, 46 ans, infirmier militaire.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • HURIER Andrée, née le 02/02/1897 à St-Quentin (Aisne)
     Fille de ? et HURIER Adélaïde
     Célibataire
     Domiciliée à St-Quentin (Aisne).
     Décédée : hôpital auxiliaire, villa Bellevue le vendredi 19 avril 1918 à l'âge de 21 ans.
      • Témoin : CHAMPON Eugène, 46 ans, infirmier militaire.
        Témoin : DENOPCE Joseph, 26 ans, infirmier militaire attaché au service des rapatriés.
  • VITART Germaine, née le 12/09/1913 à St-Gobain (Aisne)
     Fille de Edgar et PRAX Julia
     Célibataire
     Domiciliée à St-Gobain (Aisne).
     Décédée : hôpital de la Croix-Rouge américaine, Avenue des Grottes le jeudi 18 avril 1918 à l'âge de 4 ans et demi.
      • Témoin : STEVENSON W.C., 29 ans, administrateur de l'hôpital pour enfants de la Croix-Rouge américaine.
        Témoin : GELSTON Clain Fanning, 28 ans, Docteur de l'hôpital de la Croix-Rouge Américaine.

 


 

A suivre ...

 

26 octobre 2013

Dr. Charles TAUCHON, Maire

 

 

     Le Docteur Charles Joseph Tauchon, né le 25 juin 1840 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) était maire de Valenciennes à la déclaration de guerre. Capitaine de Mobiles en 1869, volontaire en 1870, il a fait campagne et a été blessé à Pont-Noyelles à la tête de son bataillon, cité à l'ordre du jour de l'armée, prisonnier de guerre à Glogau pour avoir refusé de s'engager à ne plus servir, il a conservé son grade jusqu'à 65 ans, puis a été désigné comme Président de la commission de réception de vivres de Maubeuge, il y aurait été mobilisé à l'age de 74 ans s'il n'avait été en Mai 1912 élu maire de Valenciennes dont il était conseiller municipal depuis 35 ans.

   Le 28 octobre 1898, le Colonel du 127°RI : Fernand, Louis, Armand, Marie de Langle de Cary, futur général,  le fait Chevalier de la Légion d'Honneur. Il est vrai que la liste de ses états de service, tant civils que militaires dépeignent un homme au service des autres et de sa patrie. Il est à cette date chirurgien en chef de l'Hospice général de Valenciennes, aussi bien que Chef de bataillon territorial et président-fondateur de la société de tir à l'arme de guerre ainsi que le la société de gymnastique "La Vaillante".

           Même si l'on pouvait imaginer les difficultés d'être maire dans une ville de région envahie pour une durée indéterminée (Valenciennes le fut du 24 Août 1914 au 2 Novembre 1918), l'emprisonnement, la déportation puis l'exil n'étaient certainement pas envisagés par un septuagénaire.

 Dans" Par la trouée du Nord, La ruée sur Paris en 1914", Robert Corrnilleau raconte :

    Je me rendis, avec un grand nombre d`entre eux, [de Blanc-Misseron] à Valenciennes, où notre arrivée, le récit de ce que nous avions vu, causèrent une vive émotion.
     Le maire, M. le docteur Tauchon, qui, durant toute l'occupation, fit preuve d'une énergie et d'une dignité au-dessus de tout loge, rassura la population et recommanda le plus grand calme. Les troupes françaises ayant évacué la région, Valenciennes, ville ouverte, ne devait avoir rien a craindre... Deux jours après mon arrivée, les Allemands faisaient leur entrée à Valenciennes [le 25 août 1914]. Ils n'étaient guère qu'un millier environ, uhlans et fantassins. Ils occupèrent aussitôt la mairie, la sous-préfecture et la gare, où le drapeau allemand fut arboré et où s'installa le colonel. Auparavant, la Compagnie du Nord avait fait partir tout le matériel. Il ne restait pas une locomotive, pas un wagon en gare de Valenciennes. L'empressement avec lequel les Allemands s'assurèrent de la possession de ce nœud important de voies ferrées, le soin qu'ils mirent à inspecter les rails, les embranchements, le fonctionnement des aiguilles, ne nous furent que trop compréhensibles le lendemain. Nous vîmes, en effet, arriver une quantité de trains allemands qui déchargèrent des régiments entiers. Toutes ces troupes ne firent d'ailleurs que passer à Valenciennes, les unes poursuivant leur route par chemin de fer, les autres à pied. La ville restait complètement calme.      M. le docteur Tauchon avait répondu de sa tranquillité. Le premier, il s'offrit comme otage. Les autorités allemandes exigèrent une rançon d'un million, selon certains, davantage même selon d'autres, et des vivres. Puis tous les jours, ce furent des réquisitions. M. Tauchon protesta contre les exigences et les tracasseries allemandes et comme il tenait tête au colonel qui qui s'était institué commandant de la place, ce dernier lui dit un jour brutalement :
« Après tout, je commence à en avoir assez de votre ville de Valenciennes.
Le docteur-maire  répliqua :
« Il ne tient qu'à vous de déménager. Ce n'est pas moi qui vous retiens !...
Le docteur Tauchon donna la mesure de son courage, quand il refusa d'être complice du coup classique contre les hommes mobilisables. Le colonel présenta au maire l'affiche enjoignant à ceux-ci de venir faire leur déclaration, et lui demanda de la contresigner. M. Tauchon s'y refusa énergiquement :
« Fusillez-moi si vous voulez, mais je ne signerai pas cela...  On ne le fusilla pas, mais on apposa l'affiche sans sa signature et malgré ses protestations.

René Delame signale, entre autres :

     Les Allemands ne manquaient jamais d'humilier le Maire ou ses administrés. C'est ainsi que la Ville étant menacée de disette d'eau, dont les Allemands faisaient un usage exagéré, le Maire dut prendre un arrêté commençant ainsi :
« Nous, Maire de la Ville de Valenciennes, Chevalier de la Légion d'Honneur... »
Le Commandant Von Bernstorff, qui devait contresigner l'arrêté, fit supprimer « Chevalier de la Légion d'Honneur ».

    Les relations de la Ville et de la Commandature, à la tête de laquelle se trouvait le Comte Von Bernstorff, étaient très tendues. Les Allemands devenaient de plus en plus exigeants pour les réquisitions de tous genres. C'est ainsi que M. Tauchon reçut par deux fois l'ordre de livrer tous les fils de fer barbelés qui se trouvaient sur le territoire de Valenciennes, même ceux qui clôturaient les jardins et les prairies. M. le Maire ne répondit pas au premier ordre, mais à la seconde injonction, il adressa au Commandant la lettre suivante :
« Je reçois de la Gendarmerie l'ordre de faire enlever, rouler et livrer tous les fils de fer qui se trouvent actuellement dans les jardins et prairies de Saint-Vaast-là-Haut.
« Vous comprendrez, j'en suis persuadé, Monsieur le Comte, ce que peut avoir de pénible pour moi l'exécution d'un pareil ordre, et vous consentirez à m'en dispenser.
« Avec ce ferme espoir, je vous prie d'agréer, Monsieur le Comte, l'expression de mes salutations distinguées. »
     Cinq jours plus tard, le brigadier de gendarmerie demandait de faire prévenir par le garde les habitants de Saint-Vaast que l'autorité allemande leur donnait l'ordre d'enlever des pâtures les fils de fer barbelés, de les rouler et de les déposer à l'école pour le 27 juin.
Il ne devait rester que deux fils de fer unis en clôture.
     Le 6 juillet [1917], le Maire se trouvant dans le bureau du Commandant Von Bernstorff, celui-ci demanda brutalement :
- Allez-vous enfin livrer les fils de fer barbelés ?
Dignement, M. Tauchon lui répondit:
- Chaque fois que l'honneur de la Ville ne sera pas en jeu, j'obéirai. Je préfère être fusillé que vous obéir dans les circonstances actuelles; vous-même le feriez-vous?
Le Commandant s'étant gardé de répondre à cette apostrophe, ne sut que répéter à maintes reprises:
- Vous obéirez, je vous forcerai à obéir

puis l'auteur retrace l'annonce et le départ :

La séance du Conseil municipal du 18 juillet [1917] fut une des plus émouvantes de l'occupation. Le Maire ayant fait promettre à ses collègues de ne pas divulguer, du moins pour cette journée, ce qu'il allait leur dire, s'exprima en ces termes :

« Messieurs,
« Je pars demain matin en Allemagne, par ordre de l'autorité allemande.
« A onze heures, j'ai été appelé par le chef de la Commandature, le Comte Von Bernstorff, qui m'a simplement dit:
« - Vous prendrez demain matin le train pour l'Allemagné.
« - Pourquoi, pour quelles raisons ? J'ai tout au moins à vous poser cette question.
« Silence du Commandant.
« - Je suis âgé, mon état de santé laisse à désirer.
« Silence du Commandant.
« - Je n'ai cependant rien fait de grave? Je n'ai pas contredit vos ordonnances ?
« Haussement d'épaules du Commandant.

« Sans me prévenir, M. Billiet s'est rendu une heure après à la Commandature, mais n'a pas été reçu.
« Pourquoi suis-je devenu tout à coup indésirable?
« J'ai la certitude d'avoir fait mon devoir simplement, sans bravade, sans exagération, mais de l'avoir fait en toute circonstance, avec vous et en m'appuyant sur vous.
« Je suppose que l'ordre a pour cause quelques froissements survenus entre la Commandanture et la Mairie. D'abord, l'incident des fils de fer barbelés, puis celui des agents de police que la Commandature voulait transformer en auxiliaires de sa justice. Peut-être ma lettre écrite relativement au nouvel impôt exigé de la région y a-t-elle été pour quelque chose.
« Bref, demain, à 7 h. 45 du matin, je dois être à la Commandature. Sous la conduite et la garde d'un officier, je prendrai, quelques moments plus tard, le train pour l'Allemagne... »

Pendant quelques instants, les Conseillers restèrent muets d'accablement et de stupeur. M. Lajoie prit le premier la parole, disant que le Conseil ne pouvait laisser partir le Maire ainsi, et proposa. de renouveler la démarche qu'avait faite le matin M. Billiet.
M. le Maire répondit qu'il était très touché de ce sentiment généreux qui ne l'étonnait pas, mais que si une démarche était faite au nom du Conseil, le Commandant pourrait croire que c'était à son instigation.
Il ajouta qu'aujourd'hui moins que jamais, il ne voulait se mettre aux genoux de ces gens-là, et qu'il nous reverrait bientôt, mais qu'avant de nous quitter, il avait tenu à nous serrer la main dans le cercle de l'intimité que formait chacune de nos séances.
M. Mabille de Poncheville, à son tour, tint à dire combien les Conseillers étaient sensibles à l'acte de violence qui atteignait la Ville et le Conseil, autant que son Maire, mais que cet cte honorait grandement notre premier magistrat.

C'est alors que fut prise la délibération suivante:
« Le Conseil municipal de Valenciennes, réuni hors séance, douloureusement affecté de la mesure qui frappe M. le Maire, estime qu'il est de son devoir, et tient à l'honneur d'appeler l'attention de l'autorité allemande sur les graves conséquences que peut avoir dans l'administration de la Ville le départ de son Maire, avec lequel il était en si parfaite communauté d'idées et de sentiments.

« Étant donné, d'autre part, le grand âge de ce vieillard si loyal et si universellement estimé, il prie l'autorité allemande de vouloir bien revenir sur la décision prise, et accéder aux vœux unanimes de ses membres. »
La séance fut suspendue, afin de permettre à M. Billiet de partir immédiatement porter au Commandant cette délibération.
Ces quelques minutes d'attente nous parurent terriblement longues.

M. Billiet n'ayant pas été reçu par le Commandant, nous rendit compte, en ces termes, de son entrevue avec le Capitaine Adjudant de service :
« Toutes les instances en faveur de M. le Maire seraient vaines, car les ordres venaient du Grand Quartier Général.
« Le motif de la déportation était la résistance aux ordres donnés. Le Comte Von Bernstorff, partisan absolu de l'obéissance passive, avait fait lui-même la proposition de sévir. »
Tout en ne donnant aucun espoir, le Capitaine promit de présenter la délibération au Commandant, mais la réponse ne se fit pas attendre: le Commandant confirmait l'ordre donné à M. Tauchon de se trouver le lendemain matin, à 7 h. 3/4 à la Commandature.

Il y eut à ce moment une scène pathétique.
M. le Maire ayant demandé à M. Damien de le suppléer dans ses fonctions de Maire, ce dernier regretta de ne pouvoir accepter, ne se sentant pas les aptitudes nécessaires, ni une pratique suffisante de l'administration pour faire un Maire.
M. Tauchon, se retournant vers M. Billiet, lui demanda de bien vouloir assumer cette tâche.
Très modestement, M. Billiet lui répondit:
« Bien qu'elle soit excessivement lourde, je l'accepte, par déférence et affection pour vous, Monsieur le Maire, et par dévouement pour mes concitoyens. »
Puis le Maire, très ému, serra la main des Conseillers en adressant un mot très aimable à chacun d'eux.

Le jeudi 20 juillet, à l'heure indiquée, M. Billiet accompagna M. Tauchon à la Commandature ; on les fit entrer dans l'ancien cabinet de M. Thiroux, transformé en salle d'attente.
L'officier, qui parlait correctement le français, se présenta, et après s'être assuré de l'identité de M. Tauchon, demanda à M. Billiet s'il désirait se rendre avec M. Tauchon à la gare.
Mais M. Tauchon préféra faire de suite ses adieux, et embrassa M. Billiet.
L'officier fit alors monter M. le Maire dans la voiture du Commandant, et ils arrivèrent seuls à la gare, où on les fit monter dans un wagon-salon, sans que personne ne connût
encore ce départ.

La Commandature nous avait d'ailleurs prévenus qu'à la moindre manifestation, la Ville serait sérieusement punie.
Naturellement, après son départ, le bruit de cette arrestation se répandit comme une traînée de poudre, et ce fut une véritable consternation.

Puis, à dix heures, en ouvrant la séance du Conseil municipal, M. Damien, premier adjoint, s'exprima en ces termes:
« Notre première parole, comme notre première pensée, toute faite de respect, d'affection et de reconnaissance, sera pour notre cher Maire, le Docteur Tauchon, dont le départ si imprévu laisse parmi nous un vide douloureux. Si nous ne pouvons plus désormais nous inspirer de ses conseils et de sa direction, nous saurons néanmoins nous inspirer de ses exemples.
« Je dois vous faire une déclaration personnelle : si mes forces trahissent ma bonne volonté, je n'entends pas me dérober à aucune des responsabilités qui découlent des fonctions auxquelles votre confiance m'a appelé il y a cinq ans. Je signerai avec mon cher collègue et ami Billiet toutes les communications à l'autorité allemande. »
Puis, tous deux se serrèrent la main, se promettant une aide réciproque pour éviter le minimum de souffrances à la population valenciennoise.

Après la réunion du Conseil, M. Billiet porta à la Commandature le certificat délivré par le Docteur Mariage sur l'état de santé de M. Tauchon, et demanda au Capitaine adjoint de
bien vouloir le faire suivre au lieu d'internement du Maire.
Celui-ci répondit qu'il le ferait suivre à Holzminden. C'est ainsi que nous sûmes le nom du camp où il avait été envoyé.

Puis, M. Billiet ayant été introduit auprès du Commandant pour lui annoncer la prise de possession de ses fonctions, lui exprima l'espoir qu'il avait d'éviter tout dissentiment ou tout heurt avec l'autorité allemande.
Le Commandant lui répondit qu'il le souhaitait, et le pria de venir le trouver si quelque chose n'allait pas.
Ajoutons que M. Billiet, jusqu'à la fin des hostilités, se montra à hauteur de la lourde tâche qu'il avait assumée.

     Voici, vu par Lucien FERNEZ, qui parfois égratigne gentiment un certain nombre de Valenciennois dans ses opuscules intitulés "Souvenirs de l'invasion à Valenciennes 1914-1918", publiés dès 1919 où il relate des faits, marquants ou personnels, l'arrestation du Maire, ultime vexation après tant d'autres, comme celle subie dès l'invasion avec l'affaire du Testament de Guillaume .

 

Le Départ
-+--x--+-

    La Mairie est située actuellement rue Capron, dans les bâtiments de la Caisse d’Épargne. C'est naturellement là que le Maire se tient à la disposition de ses concitoyens. M. Charles Tauchon était maire avant la guerre et était resté jusqu'à présent le grand manitou de la Mairie. Comme taille il dépasse l'ordinaire, comme âge il a soixante-dix-sept ans ; ses épaules ne sont pas courbées, il a conservé la verticale et malgré tout se porte comme un chêne. Comme physique, un front haut, un nez très accentué en hauteur et au sommet de son appendice nasal est accroché un lorgnon. Les pommettes sont plates, mais une grande moustache et une impériale toutes blanches donnent un certain relief à la physionomie. Figure peu banale, figure qui se maintient dans vos souvenirs et à la deuxième rencontre vous s'écriez tout de suite : c'est Tauchon. Vieux routier, ayant plus d'un tour dans son sac pour la riposte, mais ce qui ne l'a pas empêché un beau jour de recevoir une bombe sur la tête sous forme d'un ordre d'avoir à décamper de Valenciennes dans les douze heures et sans faire de rouspétance. Et voilà pourquoi Charles Tauchon, Maire de Valenciennes a rassemblé mercredi les derniers vestiges du Conseil Municipal. D'une voix grave, émue, émotionnante, il fit à ses chers amis et dévoués collaborateurs des adieux touchants et leur fit promettre de conserver le secret le plus absolu jusqu'à sa complète disparition. Et la simple, imposante, funèbre cérémonie des adieux commença. Ni cierges, si sarcophage, pas d'eau bénite, pas d'absoute. Il se plaça à la porte de sortie et les conseillers, graves et tristes comme le comportent les circonstances, marchant solennellement à la queue leu leu, s'inclinèrent profondément et serrèrent les phalanges de celui qui allait disparaitre.

    Le Jeudi 19 juillet, vers sept heures du matin, heure d'été, une voiture attelée de deux chevaux, débouchait de la Grand'Place, traversait la rue de Paris et s’arrêtait à la gare pour y laisser descendre un Monsieur accompagné d'un officier allemand qui s'engouffrèrent tous deux dans l'embarcadère.

    Et en cet instant précis, un bruit se précisait, courrait, volait de bouche en bouche : le maire de Valenciennes était parti pour l'Allemagne dans un camp d'internement.

    On l'a conduit à la gare : il a disparu simplement sans prendre congé, avec une simplicité spartiate : ni adieux, ni discours, ni fleurs, ni couronnes. C'est fini ! Il a disparu jusqu'au jour de sa résurrection ! Jusqu'au jour où il réapparaitra, lui vieux payen auréolé comme les saints et les martyrs.

Juillet 1917.

 

 

fiche croix rouge
La fiche de la Croix-Rouge

     Le désarroi des Valenciennois se ressent dans cette relation du départ du Maire, qui s'était tant battu pour sa ville. Ce que le narrateur ne sait pas encore, c'est qu'il s'agit d'une déportation de "représailles". Ceux qui iront à Holzminden, ceux qui seront  déporté jusqu'en Lithuanie, dans les camps abominables de Milejgany, Jewie, Roon, qu'on ne peut que comparer aux futurs camps d'extermination, "payent" comme le dit l'occupant, pour une France libre qui ferait à leurs dires subir des outrages équivalents à des ressortissants allemands :

«  Vous n'avez qu'à vous en prendre à la France ! »

     Même si en temps de guerre, il n'y a pas vraiment besoin de raison, l'occupant prétendait bel et bien en avoir une, qu'il avait exposé fin 1916 dans "La Gazette des Ardennes" et qui servit de prétexte aux déportations :

     A leur arrivée en Alsace en 1914, les troupes françaises ont emmené les fonctionnaires impériaux en poste dans les villes sous contrôle de l’armée française ainsi que leur famille. Ceux-ci ont été internés dans des camps en France et en Algérie. De longues tractations ont commencé entre la France et l’Allemagne pour régler leur sort. Afin de faire céder le gouvernement français, les Allemands décident en novembre 1916 de déporter 300 civils du Nord. Ces otages – hommes et femmes – sont choisis dans les mêmes catégories socioprofessionnelles que les Allemands emprisonnés. Parmi eux se trouvent de grands industriels (Prouvost, Pollet, Motte, Masurel, Tiberghien…), des élus, des juristes, des avocats, des médecins… Un début d’accord ayant été signé entre les gouvernements français et allemand, ces premiers otages sont rapatriés en avril 1917.

   Comme les négociations franco-allemandes piétinent, les Allemands procèdent à une deuxième déportation massive (600 personnes) en janvier 1918. Cette fois, seules les femmes sont internées à Holzminden. Les hommes sont déportés en Lituanie dans les camps de Jewie, Milejgany et Roon, dans des conditions bien plus dures : vingt-six d'entre eux y trouvent la mort.

(source : Holzminden: l'histoire par l'image)
 
    Dans le cas de Charles Tauchon, l’occupant prétextera qu'il n'a pas voulu donner les registres d'état-civil, une résistance de trop !
           Le départ du maire s'est fait dans la discrétion, mais on trouve cependant, 6 mois plus tard, des articles de presse qui relatent son séjour, son semi-retour en exil, puis son rapatriement .... manqué !
Extraits de journaux :
Le Petit Parisien du 11 Janvier 1918

Le petit parisien 19180111 p2

 On trouve le même article dans "Le Temps" du 12/01/1918

 

Le Petit Parisien du 1er Septembre 1918

Le petit parisien 19180901 p2

La dépêche de Brest du 4 Novembre 1918

depeche de brest 19181104

 article repris par "Le Cherbourg-Eclair" du 17 novembre 1918

 

Le Petit Parisien du 23 Novembre 1918

Le petit parisien 19181123 p2

 

Le Petit Parisien du 28 Novembre 1918

Le petit parisien 19181128 p2

 

La Presse, du 27 novembre 1918

La Presse 19181127

 

Il figure en couverture du Petit Journal du 17/11/1918, avec le général Horne. LPJ19181117b

PJ19181117

Le 1er Janvier 1919, le Journal des réfugiés du département du Nord, publiera sa lettre au comité central : il avait repris saplace à la Mairie.

Journal des Ref du Nord 19190101

 


 

  •  La tombe de Charles Tauchon au cimetière St Roch de Valenciennes :
P1460024

 

  • Hommage rendu par la municipalité lors des journées du patrimoine 2014 :

    P1030816

    buste
    Oeuvre du sculpteur valenciennois Félix Desruelles

 

. .

  • Le 3 novembre 1918, soit le lendemain de la libération de Valenciennes, paraissait dans "Le petit journal" du parti social français l'article ci-dessous, sous la plume de Jean Lecocq :

    Le Petit journal

 

 

12 mars 2023

Raismes-Vicoigne suite : les militaires

précédemment : les civils fusillés


S'agissant des militaires, la recherche est délicate sans nom précis, sauf pour ceux cités par Delame (voir le récit dans le sujet sur les civils) :

  • RONDEAU Gustave Louis Auguste : né le 23/12/1890 à Neuville-sur-Touques (Orne) d'Alfred Louis Auguste et de GUÉRIN Valentine Joséphine; de la classe 1910, il est incorporé au 14e Régiment de Hussards le 10/10/1911. Libéré le 8/11/1913, il est rappelé dans le même régiment lors de la mobilisation générale. Son état des services signale une action d'éclat dans la nuit du 14 au 15 mars 1917 qui lui vaut la croix de guerre.
    Selon ce même document, il est "tué à l'ennemi par la suite d'un bombardement ennemi antérieurement au 4 avril 1917 et inhumé au cimetière de Châlons [en-Champagne] (Marne), avis de décès du 22/06/1917".
    Sa fiche Mémoire des Hommes le dit tué le 30 avril 1917 à Mourmelon-le-Grand (Marne), date qui est celle indiquée dans le Journal de Marches et Opérations du 14e RH.

    Il est inhumé à la , tombe 2246 sous le seul prénom Auguste.
    Il figure au monument aux morts de la ville d'OCCAGNES (Orne), ainsi qu'au Monument aux Morts du 14e Régiment de Hussards à Alençon (Orne).

  • DUEZ Etienne Louis : né le 07/02/1891 au 16, rue Gustave Courbet, Paris-16e de Désiré Jean Baptiste et TOUZOT Catherine Philiberte ; de la classe 1911, il s'engage pour 3 ans au 14e régiment de Hussards ; trompette, puis cavalier. Maintenu au corps il est au même régiment à la mobilisation.
    Le 25 août 1914 il est blessé à la cheville à Vicoigne. Soigné jusqu'au 7 septembre, il ne réintègre le service actif qu'en février 1915 au 115e RI ; il reçoit une balle à la pointe du cœur le 17 août 1915 "aux Marquises" alors qu'il est prévu qu'il passe au 21e colonial.

    les marquises
    Extrait de carte du JMO de la 119e Brigade: réduit des Marquises


    Soigné jusqu'en février 1916 il est alors détaché successivement à la Maison Clément à Lyon, puis à la Société des Moteurs Salmson à Billancourt. Muté au 21e RI en juillet 1917 il est démobilisé par le 23e colonial et mis en congé le 28/07/1919.
    Il aura été cité à l'ordre de l'armée : "Se trouvant blessé [en 1915] et dans les lignes allemandes a réussi à en sortir et à rejoindre son corps". La médaille militaire ainsi que la croix de guerre lui sont conférées en 1916.

    Citation DUEZ E JO 19160418 p3288

    Affecté après la guerre au 8e régiment de chasseurs à cheval, classé service auxiliaire par la commission de réforme en 1924, il est passe successivement au 1er puis au 11e régiment du Génie en 1925 pour recevoir finalement une affectation spéciale à la compagnie des chemins de fer métropolitains de Paris, et ce malgré les séquelles de sa blessure au thorax.
    Nouveau passage devant la commission de réforme le 5 octobre 1938, après le divorce prononcé le 07/07/1938 d'avec Alice CHAUTARD, épousée le 03/02/1917.
    Il décède à Paris 4e, au 71 rue St Martin le 07/08/1941. Il n'a que 50 ans, mais probablement très handicapé des suites de sa blessure aux Marquises.

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C'est bien du 14e régiment de Hussards basé à Alençon dont il s'agit ici, deux escadrons, les 7e et 8e ont été incorporés à la 84e Division d'Infanterie Territoriale jusqu'à sa dissolution début juillet 1915. Le 8e escadron est affecté à la région de Valenciennes, alors que -ne l'oublions pas- ce n'est pas le chemin attendu de l'invasion ; or c'est bien toute la première armée allemande (230 600 combattants), la seconde armée en flanc gauche, qui, traversant la Belgique, est à Bruxelles le 21 Août et fonce via Mons -que le Corps Expéditionnaire Britannique devra évacuer- en direction de Cambrai : il n'y a devant elle que des divisions territoriales (n°s 81, 82 et 84) affectées à des travaux de défense.

Aufmarsch im Westen 1914
Zones de concentration des armées allemandes à partir du 6 août 1914
et leurs mouvements jusqu'au 20. (source)

 

24 Aout 1914
24 Août 1914 (source)

On ne s'étonnera donc pas de quelques flottements -voire lacunes- dans la rédaction des journaux de marche, d'autant que les unités dispersées seront ponctuellement renforcées par des soldats d'autres unités rencontrés "par hasard", voire des douaniers (armés à l'époque). Il est question parfois de position "entre Marchiennes et St Amand" (15km), de disparition "à Bourghelles" dernier lieu pour lequel on a pu trouver un témoignage en 1914, mais une inhumation à Raismes (30km). 
Ajoutez à cela une désorganisation, comme celle qui sera fatale à 2 cavaliers anglais tués "par méprise" (sic le JMO de la 84eDIT du 22/08/1914)

C'est ainsi que l'on retrouve face à l'invasion des "pépères" de l'infanterie territoriale : la 84e DTI comprenait outre les 2 escadrons de hussards et des unités d'artillerie du 44e RAC, la 167e brigade (25e et 26e RIT) et la 168e brigade (27e et 28e RIT).
Pourtant, les deux cités par Delame, Menet et Baconnet, sont du 81e RIT appartenant à la 88eDIT (175e Brigade : 81e et 82e RIT ; 176e Brigade : 83e et 84e RIT). Le 24 août 1914 à 17h le 81e RIT est sur la ligne Templeuve-Douai-Seclin, à l'ouest de la 84 DIT. Au soir du 24, pour le seul 81eRIT on dénombre semble-t-il aucun tué mais 81 hommes et 2 sous-officiers disparus.

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En croisant les données de Mémoire des Hommes (Morts pour la France et JMOs), les actes d'état-civil disponibles, les États des Services, les recherches des disparus, notamment au CICR, on peut dresser une liste plus précise :

  • GONNET Almyre Vital né le 09/04/1878 à Champéon (Mayenne) de Prudent et AUBERT Eléonore Perpétue. De la classe 1898, il effectue son service au 13e régiment de Cuirassiers ; rappelé au 26e régiment territorial d'infanterie à la mobilisation, il est porté disparu le 24 août 1914 dans la forêt de Raismes. Cette date sera celle du décès fixé par jugement déclaratif du 6/11/1920 par le tribunal de Mayenne, transcrit le 18/09/1920 à Champéon.


  • BACONNET Jules Auguste né le 15/02/1878 à St-Nazaire (Loire Inférieure) de Jean Marie et BACQUEL Jeanne Marie. De la classe 1898, il effectue son service au 90e de ligne. Marié le 31/01/1910 à Fégréac avec Clémentine Marie GUIHO. Rappelé à la mobilisation au 81e Régiment territorial d'Infanterie, il est "aux armées" le 14/08/1914 et porté disparu le 24/08/1914 à Bourghelles (Nord). Il sera déclaré décédé à Raismes le 31/08/1914 par un Avis Officiel du Bureau de Renseignement des Familles en date du 2/07/1918.
    La ville n'étant pas libérée, ils n'avaient cependant pas connaissance de l'acte de décès n°141, enregistré à l'état-civil de Raismes, où il est dit "décédé à l'ambulance de la Société Franco-Belge à Raismes". Il faudra malgré tout un jugement du tribunal de St-Nazaire du 24/01/1919, transcrit le 02/02/1919 à Fégréac où réside la famille pour officialiser la date de décès. Entre-temps la famille aura fait des recherches auprès de la croix-rouge, où l'on trouve une fiche de recherches (négatives, s'étendant de juin 1915 à juillet 1917). Initialement inhumé dans le cimetière de Raismes, il repose actuellement dans le carré mixte du cimetière principal de Douai, tombe 293.


  • MENET Pierre Marie né le 09/06/1873 à Vigneux (Loire-inférieure) de Piere et ROLAND Marie. De la classe 1893 il effectue son service au 154e de ligne. Rappelé à la mobilisation au 81e régiment d'infanterie territoriale, il est porté disparu le 24 Août à Bourghelles (Nord). Avis officiel du19/04/1917. Déclaré tué à l'ennemi, date et lieu inconnus, inhumé au cimetière de Raismes le 02/07/1917.  N'ayant jamais pu trouver aucun échange de documents entre les zones libre et occupée, l'information n'a pu provenir en 1917 que de la croix-rouge : une fiche de recherche (à l'instigation de la Société de Secours aux Blessés Militaires) le présume  initialement interné au camp d'Erfurt. La parution dans la Gazette des Ardennes (voir ci-dessous) permettra d'envisager une inhumation à Raismes ; il repose actuellement dans le carré mixte du cimetière principal de Douai, tombe 294.


  • LEGEAY Paul Camille né le 18/07/1885 à Montreuil le Henri (Sarthe) de Louis Frimbault et de LEMOINE Agathe Marie Aimée. De la classe 1905, il effectue son service au 1er régiment de Chasseurs. Marié en 1912. Parti "au front le 16 août 1914 avec le 14e régiment de Hussards, 7e escadron 3e peloton, il est porté disparu le 24 août 1914 "entre Marchiennes et St-Amand [les Eaux]". Déclaré "tué à l'ennemi", décès constaté le 25 août 1914 place de Vicoigne, commune de Raismes (avis du 6 mai 1919) (Acte de décès à Raismes n°128). La famille aura fait en 1914 une demande de recherche auprès de la croix-rouge, le tenant pour disparu le 20/8 au combat de Marville (B). L'acte de décès sera transcrit à Montreuil-le-Henri le 18/09/1921. Initialement inhumé dans le cimetière de Raismes, il repose actuellement dans le carré mixte du cimetière principal de Douai, tombe 307.

A noter : Les noms des 3 soldats ci-dessus figure dans la liste de "Soldats français inhumés derrière le front allemand" publiée comme beaucoup d'autres dans la Gazette des Ardennes, ici du 26 avril 1917, avec une erreur sur le régiment de Legeay :

GdA R-V

 

Mais le 14e hussards a eu d'autres pertes sur cette courte période : 6 dont LEGEAY cité plus haut,

  • JOSEPH Fernand Isaac né le 25/11/1884 à Briey (Meurthe et Moselle) de Benoit et BLOCQ Henriette. De la classe 1904 il effectue son service au 6e régiment de chasseurs. Rappelé à la mobilisation au 14e régiment de hussards, il décède des suites de blessures de guerre à l'Hôpital auxiliaire n°2 de Valenciennes (Collège de jeunes filles boulevard Pater) le 28 août 1914 à 3h du matin. (Acte dressé à Valenciennes). Initialement inhumé à Valenciennes, il est transporté le 21/04/1901 au cimetière de Montmartre. Bien que sa fiche Mémoire des Hommes indique que l'acte de décès a été transmis à Paris 14e, lieu du domicile, je n'ai pas trouvé trace de transcription. Son nom figure au livre d'or de Paris 14e et sur la plaque commémorative de Paris.


ainsi que 4 cavaliers du 14e RH qui pourraient bien correspondre aux 4 soldats inconnus inhumés au cimetière de Vicoigne et signalés par la Gazette des Ardennes du 26 avril 1917. S'il ne semble plus y avoir une fosse commune à Vicoigne, il y a au cimetière de Raismes une tombe sans nom ni information, réputée contenir les restes de soldat(s) français.

  • CHOPLIN Georges Henri né le 06/04/1886 à La Chapelle-Huon ( Sarthe) de François Eugène et CHAVE Héloïse Henriette. de la classe 1906 il effectue son service au 1er régiment de chasseurs. Rappelé à la mobilisation au 14e régiment de hussards, parti au front le 16 août 1914, il est porté disparu le 24/08/1914 "entre Marchiennes et St-Amand [les-Eaux]". Un jugement rendu le 18/06/1921 par le tribunal de St-Calais (Sarthe) et transcris à Conflans (Sarthe) le déclare décédé le 24/08/1914. (Pas de registre disponible en ligne). Entre-temps la famille s'est adressée à la croix-rouge comme en témoignent les fiches de recherche. L'une d'elle fait état d'une disparition -supposée- au combat d'Hasnon (Nord) les 25-26 août.


  • MARCADÉ Adrien Auguste né le 05/10/1890 à Laval (Mayenne) de Pierre Alphonse et BOCHLER Caroline. De la classe 1910 il est incorporé au 14e régiment de hussards. Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale il arrive au corps le 02/08/1914 et est porté disparu le 24 du même mois à Marchiennes. Le décès est fixé au 24/08/1914 par jugement déclaratif rendu par le tribunal de Laval, et transcrit à l'état-civil de Laval le 12/11/1920. Une fiche de recherche auprès de la croix-rouge témoigne de l'inquiétude des familles.


  • QUENTIN Charles Henri né le 04/12/1887 à Conflans (Sarthe) de Ernest Philippe et HAUDEBOURG Céline Henriette. De la classe 1907, il effectue son service au 1er régiment de chasseurs. Rappelé à l'activité par suite de mobilisation générale au 14e régiment de Hussards, parti au front le 16/081914 il est porté disparu le 25 Août 1914 à Virton (Belgique). Un jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de St-Calais le 14/08/1920 et transcrit le 04/09/1920 sur les registres de la mairie de Conflans fixe le décès à la date du 24 août 1914.

    • En recherchant parmi les fiches de la croix-rouge une fiche au nom de QUENTIN Charles soldat au 14e RH, mais 4e escadron, fait état d'un prisonnier de guerre à ce nom au camp de Darmstat en 1917. Curieusement cet homonyme est déclaré avoir été fait prisonnier le 25/08/1914 à Valenciennes (l'état des service laisse cependant le lieu de capture en blanc) par contre des liste datées 28/11/1914 et 16/12/1914 établies au camp d'Altengrabow reprennent Valenciennes comme lieu de capture. Il en est de même pour une liste du camp de Mainz du 5 juin 1915.

      La date de naissance (16/04/1887) ne correspond pas, mais le régiment le lieu et la date prêtent à confusion. On sait maintenant qu'il s'agit de QUENTIN Charles Auguste né le 16 mars 1887 à St Fraimbault-sur-Pisse (Orne), mort pour la France à l’hôpital d'évacuation de Metz le 12/12/1918, des suites de maladie contractée en captivité.

    • Les fiches de recherches concernant QUENTIN Charles Henri, mélangent d'ailleurs les informations avec celles concernant Charles Auguste "pris à Valenciennes le 25/08". Jusqu'à une fiche ou une demande se Mme Quentin de St Calais porte la mention "8/4 (1915) réponse d'Altengrabow - y est" puis "15/4 communiqué famille". Une autre fiche précisant bien la date de naissance de Charles Henri (04/12/1887) reçoit le 9/03/1917 la réponse d'Altengrabow " il n'y est pas" - communiqué à la famille le 21/03/1917.

       On imagine facilement les inquiétudes et (dés)espoirs de la famille.

 

  • VALLÉE Alfred Henri Constant né le 27/04/1885 à Maisoncelles (Sarthe) de Henri Valentin et PASQUIER Valentine désirée. De la classe 1905, il effectue son service au 1er régiment de chasseurs. Il épouse en 1909 FOUQUET Cécile Désirée. Rappelé à la mobilisation au 14e régiment de hussards, parti au front le 16/08/1914 il est porté disparu le 24 août 1914 entre Marchiennes et St Amand-les-Eaux. Le décès sera fixé à cette date par jugement du tribunal de Vendôme et transcrit le 5 mars 1921 sur les registres de l'état-civil de la mairie de Savigny-sur-Braye (Loir et Cher) dont j'attends copie de l'acte, les jugements du tribunal de Vendôme ayant été détruit lors d'un bombardement de 1945. Une fiche de recherche au CICR indique : "Doit s'être battu en Belgique. Sans nouvelle depuis le 24 août 1914. Disparu ce jour avec tout son peloton"


Les 11 soldats ci-dessus ont été déclarés "Morts pour la France"


 

Coté allemand, Delame indique qu'ils emmenèrent leurs morts, et effectivement on ne note rien dans les registres d'état-civil, ce qui complique les recherches. Le régiment de poméramiens a bien été identifié : Colbergsches Grenadier-Regiment Graf Gneisenau (2. Pommersches) Nr. 9, 7. Kompagnie. (7e Compagnie du 9e Régiment de Grenadiers Colbergeois «comte Gneisenau», 2e régiment d'infanterie poméranien). J'ai trouvé 5 décès en date du 25 Août 1914 à Raismes, avant qu'ils ne se dirigent vers Cambrai, puis Moislains et Proyart.

  • Uffz. MARSAL Hans  né le 3.10.1891 à Anklam. Inhumé à Frasnoy

  • Gren. FLEHN (ou FIEHN) Karl né le 29.4.1892 à Fiddichow. Pas de tombe connue selon Volksbund.de

  • Gren. LEMKE Max né le 7.4.1892 à Pan(z/g)erin. Pas de tombe connue selon Volksbund.de

  • Gren. TANK Reinhold né le 10.2.1892 à Brunn. Pas de tombe connue selon Volksbund.de

  • Gren. TOBIAS (ou TOBAIA) Stanislaus né le 20.9.1888 à Banken/Bankau. Pas d'information.

 

Le même jour, le Grenadier-Regiment zu Pferde Freiherr von Derfflinger (Neumärkisches) Nr. 3 (Regiment de Grenadiers à cheval No. 3 -Baron von Derfflinger, ou 3e régiment de Dragons) déplore 4 blessés au 3e Escadron près de Raismes :

  • Gefreiter GEHRTZ Erich, né à Amthal, district de Thorn

  • Grenadier HASE Friedrich, né à Hohenbüssow, district de Demmin

  • Grenadier PAASCH Fritz, né à Ruman, district de Czarnikau

  • Grenadier WINTER Johannes né à Kaudenborn

 

 précédemment : les civils fusillés


17 avril 2019

Britanniques prisonniers civils en Pologne (1918)

 

 C'est en parcourant les registres du CICR, plutôt que les fiches nominatives, que mon attention a été attirée par une courte liste de civiles britanniques détenues en 1918, 14 femmes et enfants de même provenance. Un premier coup d'oeil révèle des enfants de 4 à 13 ans, dont certains semblent être seuls, si l'on en juge par leur nom. Une liste voisine énumère 27 noms d'hommes et de garçons, capturés (fait prisonniers) au même lieu, mais dont peu de noms coïncident avec ceux des femmes et enfants.

 Le camp de détention est celui de Tuchel/Tuchola, ville actuellement polonaise, située 50km au nord de Bydgoszcz ; édifié en 1914 au sud est de la ville par les allemands dans ce qui était alors la Prusse occidentale (Westpreußen) ; l'emplacement est actuellement occupé par un ensemble de résidences :

campT1
voir sur le site de Dawid Kobiałka


 Tristement connu pour la détention de prisonniers de guerre Russes et Roumains dans des conditions abominables, des soldats alliés de diverses nations y ont été détenus : c'est par exemple l'un des camps où a été détenu l'un des premiers prisonniers de guerre américain, le sergent Edgar Halyburton.
Fait prisonnier lors du raid allemand du 3 novembre 1917, il passe 7 mois dans le camp de Tuchel avec 17 autres prisonniers américains avant d’être transféré à Rastadt dans le Bade-Wurtemberg.

 Le camp est réutilisé par les Polonais pendant la guerre entre la Pologne et l'Union Soviétique (1919-1921), ce seront près de 8000 Russes qui y seront détenus jusqu'à son démantèlement en 1923, sans trace visible sur les cartes (voir ci-dessous). Il ne reste plus qu'une partie du cimetière essentiellement composé de fosses communes creusées dès 1914 pour probablement plus de 4500 décès (certains rédacteurs russes vont jusqu'à 20.000 !)
Bien que l'emplacement de ce cimetière apparaisse sur les cartes des années 1930,

Cmentarz roojsk


une cimenterie a été construite dans les années 70 sur une grande partie de son emplacement :

Cmentarz
voir d'autres photos
Cmentarz jeńców wojennych z wojny polsko-bolszewickiej 1920 - 1921

Que venaient donc y faire des civils britanniques ?

 Les maigres informations contenues dans les pages du registre (et reprises quasi à l'identique par les fiches individuelles établies le 30/04/1918) indiquent qu'ils viennent tous de l'ile d'Åland (notée Aaland/Uland-Insel). Actuellement province autonome de Finlande : préalablement suédoise, elle avait été cédée aux Russes avec la Finlande en 1809, jusqu'à ce que le pays reprenne son indépendance en 1917 ; à la suite de troubles, l'intervention allemande commence avec l'occupation des îles Åland au début du mois de mars 1918, c'est alors que les civils alliés y sont arrêtés par les allemands (14/03/1918).

 Les 14 femmes et enfants ont tous comme provenance précédente Saint-Pétersbourg où il est plausible qu'ils se soient réfugiés dans un premier temps pour cause de révolution bolchevique, dans l'espoir d'être rapatriés par l'escadre de la Royal Navy en Baltique ; les îles d'Åland ont ensuite été une étape pour tenter de gagner Stockholm en Suède, neutre. Notons pour l'Histoire que les troupes françaises débarquent à Åland le 8 août 1854. Elles assiègent et bombardent la forteresse durant huit jours avant de pouvoir l'occuper. Avant leur départ, les Français détruisent complètement la forteresse. Après la guerre, l'Angleterre et la France exigeront que les îles soient démilitarisées.

parcoursb

Les 27 hommes et garçons sont déclarés venir de Danzig (Gdansk) port sur la Baltique quelques 100km au Nord de Tuchel/Tuchola, qui avait dû être leur premier lieu d'internement après capture dans les îles.

 Ces citoyens britanniques qui sont, pour les plus anciens, nés au Royaume-Uni, faisaient probablement des affaires en Russie tsariste. Tous ou presque font référence à un parent proche en Grande-Bretagne et le registre indique une ou 2 fois pour chacun la mention "Petersburg". Seuls les enfants sont parfois nés en Russie, Manchourie ou Suède.

 

Les femmes (et les enfants)
CIV 8470&8471

 Tous portent la mention : Date et lieu de capture : Ile d'Åland le 14 mars 1918, séjour précédent : Petersburg.

0138

 Le prénom du père n'est normalement reporté que pour les Russes (nur bei Russen Vorname des Vaters), mais il semble qu'il soit ajouté pour quasiment tous : je le fais figurer entre parenthèses ; si commun, il permet de reconstituer les fratries. Viennent ensuite la date et le lieu de naissance, permettant de connaitre l'age à la date de la détention, ainsi que les nom et adresse d'une personne proche.
Il y a enfin pour chacun une mention supplémentaire faisant référence à une ville de Russie, parfois contradictoire comme Petersburg (pour St. Petersbourg/Petrograd/Sankt-Petersburg) et Kurgan Sibirien.
Une fiche individuelle de recherche supplémentaire donne alors une adresse de contact différente.

L'écriture originale des noms propres, de personne ou de lieu, est parfois approximative : j'ai ajouté un lien (à survoler) vers ce qui devrait être l'orthographe correcte.

Je les ai regroupées par nom, sans preuve formelle d'un lien familial.

  • BUTCHER


    • C_G1_F_13_01_0021_0631_0May Tregenza (Henry Butcher), née le 12/09/1904, Bellvedere Kent.
      (Fille, 13 ans 1/2)
      contact : Mrs Rogers The Terrace Pensanze.
      mention : Kurgan Sibirien

    • C_G1_F_13_01_0021_0632_0(Mrs) May (James), née le 24/03/1878, St Erth Cornwall.
      (Femme, 40 ans)
      contact : Mrs Ragors (sic) The Terrace Pensanze.
      mention : Kurgan Sibirien
       
  • CAMPELL (CAMPBELL)
    • C_G1_F_13_01_0022_0514_0Sara (Edward), née le 29/09/1893 à Newry Irrland.
      (Femme, 24 ans 1/2)
      contact : Edward Campell Lurgancoohone Newry Jreland
      mention : Petersburg

  • CROW
     
  • DRUMON-EPSWORTH (DRUMMOND)
    • C_G1_F_13_01_0055_1178_0James (Charles) né le 12/07/1910 à Petersbug.
      (Garçon, 7 ans 1/2)
      contact : nicht bekannt
      mention : Petersburg

  • FABER
    • C_G1_F_13_01_0062_0365_0Floren Beatrice (George Louis Feber), née le 07/03/1876, Wien (Autriche)
      (Femme, 42 ans)
      contact : Mrs Olivier Dawis, 37 Clarence Parade, Southsea
      mention : Petersburg

  • HAWKINS IBBETSON
    • C_G1_F_13_01_0079_1206_0Mary (), née le 24/11/1892 à Varsovie (PL)
      (Femme, 25 ans 1/2)
      contact : nicht bekannt (inconnu)
      mention : Petersburg

  • SEVIER
    • C_G1_F_13_01_0148_0102_0 Olga Charlotte May (Roberts) née le 05/03/1896, Petersburg
      (Femme, 22 ans)
      contact : Holmes Barnat Castle Durham
      mention :Petersburg

    • C_G1_F_13_01_0148_0101_0Alice Julia (Roberts Niemen), née le 26/07/1890, Petersburg
      (Femme, 27 ans 1/2)
      contact : Holmes Barnat Castle Durham
      mention :Petersburg

  • TAYLOR


     

Les hommes (de 14 à 60 ans)
CIV 8467 à 8469

 Tous portent la mention : Date et lieu de capture : Ile d'Åland, date inconnue (seuls les deux derniers de la liste, Perkinson et Havery) ont droit à une date : 16.3.1918 ; séjour précédent : Danzig.

0137

 Viennent ensuite la date et le lieu de naissance, permettant de connaître l'âge à la date de la détention, ainsi que les nom et adresse d'une personne proche.
Il y a enfin pour tous une mention supplémentaire faisant référence à une ville de Russie, Petersburg (pour St. Petersbourg/Petrograd/Sankt-Petersburg)
Pour 2 d'entre eux, une fiche individuelle de recherche vient s'ajouter à la fiche qui reprend les données du registre. (voir celle d'Ebsworth FG, qui complète son itinéraire, sans preuve que les autres l'aient suivi)

 L'écriture originale des noms propres, de personne ou de lieu, est parfois approximative : j'ai ajouté un lien (actif, dont le survol  donne la destination correcte lorsque je l'ai trouvée, certaines rues ayant probablement disparu) vers ce qui devrait être l'orthographe correcte.

Je les cite dans l'ordre alphabétique, sans preuve formelle d'un lien familial pour ceux qui ont le même patronyme (Ebsworth et Sevier).

 

  • CARR
    • Alfred C., né le 27/12/1869 à Petersburg, (Russie).
      (48 ans).
      contact : Carr, Broomilknow Lasswade Scotland

      • Une fiche supplémentaire de recherche d'un "Civil anglais de Finlande signalé à Danzig" donne le résultat (en date du 14.6.18) d'une enquête télégraphique à Berlin (par ?) le "Service civil du Dr Ferrière" : "interné au camp de Ruhleben depuis le 21.IV.18".
        Aucun autre document ne confirme sa présence dans ce camp.
  • EBSWORTH
    • Charles D., né le 12/11/1869 à Edinburg, (UK).
      (48 ans).
      contact : Ebsworth, 37 George St. Edinburg

    • Frederick G, né le 11/01/1878 à Petrograd, (Russie).
      (40 ans).
      contact : Absworth, 60 Constitution St. Leith

      • Il existe une fiche supplémentaire de recherche à son nom :
        "Employé chez M.M. Miller et C° à Petrograd, fait prisonnier aux iles Aaland en cours de route de petrograd à Stockholm.
        Arrêté le 13 ou le 14 mars ; transféré à Danzig avec 14 autres prisonniers anglais."
        Enquête à Berlin. Réponse de Berlin. Transféré à Ruhleben (illisible) 28/6.18.
        Prière de répondre à : Mrs J. Agnès Ebsworth, Sunny meadows, 10 North Road, Cardiff, South Wales, England.

      • C'est le seul dont j'ai trouvé la généalogie, fils de George Clement et de STEPHENS Jessie Agnes, marié en 1907 à CARRINGTON Alice Ida. Décédé à Merano, Bolzano, Italie le 28/05/1923.

  • GRIMSHAW
    • David St., né le 22/12/1866 à Leeds, (UK).
      (51 ans).
      contact : Oban Villas Wetherby

      • Dans le registre n°2 commencé au camp de Ruhleben par Neville Stanley Wilkinson vers 1916 et consacré au casernement n°5,  David Henry Grimshaw est enregistré comme étant né le 22 décembre 1866 à Leeds et avoir été ingénieur de fonderie avant son internement ; son adresse était c/o Mrs Bailey, Oban Villas, Wetherby, Yorkshire. Il a été noté que Grimshaw, arrivé de Tuchel le 21 avril 1918, résidait dans le baraquement 27 ; le 13 mai il avait déménagé pour le "tea house". Source : The Ruhleben Story
  • HARTLEY
    • William S., né le 23/03/1873 à Skipton, (UK).
      (45 ans).
      contact : Hartley, 33 L(i/u)nafield St. Accrington Engl.

      • Dans le registre n°2 du camp de Ruhleben, commencé par Neville Stanley Wilkinson vers 1916 et consacré au casernement n°5, William Spires Hartley est enregistré comme étant né le 23 mars 1872 à Skipton, Yorkshire, titulaire d'un brevet avant son internement, domicilié au 32, rue Limefield, à Accrington, dans le Lancashire. Il a été noté que Hartley, arrivé de Tuchel le 21 avril 1918, résidait dans le baraquement 23. Source : The Ruhleben Story
  • HAYES
    • Frank W., né le 15/08/1887 à London, (UK).
      (30 ans).
      contact : Hayes, 29 St Johns Park Mansions Pemberton Gds.

      • Je n'ai pas trouvé de fiche individuelle reprenant les information du registre, mais il existe une fiche de recherche à son nom : "Civil anglais de Finlande signalé à Danzig" qui donne le résultat (en date du 14.6.18) d'une enquête télégraphique à Berlin (par ?) le "Service civil du Dr Ferrière" : "interné au camp de Ruhleben depuis le 21.IV.18".
        Aucun autre document ne confirme sa présence dans ce camp.
  • TRAVIS
    • Edward, né le 02/03/1871 à Oldham, (UK).
      (47 ans).
      contact : Travis, 75 Dickham Road Blackpool England

      • Dans le registre n°2 du camp de Ruhleben commencé par Neville Stanley Wilkinson vers 1916 et consacré au casernement n°5,  Edward Travis est enregistré comme étant né le 2 mars 1871 et avoir travaillé dans une filature avant son internement ; domicilié au 75 Dickson Road, Blackpool. Il a été noté que Wilkinson, arrivé de Tuchel le 24 avril 1918, résidait dans le baraquement 23. Source : The Ruhleben Story

 

 Hors CICR les renseignement sont rares, mais au moins pour certains hommes il apparaît que le transfert a été réalisé de Tuchel vers le camp de Ruhleben dans la banlieue ouest de Berlin, où étaient emprisonnés de nombreux civils anglais, et ce depuis Août 1914 pour ceux qui se trouvaient sur le territoire allemand lors de la déclaration de guerre.
Le camp de Ruhleben se situait entre la rivière Sprée et la voie ferrée menant à Berlin, l'emplacement est maintenant occupé par une zone industrielle.

Ruhleben now    Ruhleben then

 Pour des raisons d'abord humanitaires, puis de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que la fin de la guerre se faisait plus certaine, des évacuations ont eu lieu vers la Hollande, neutre, où les ressortissants des nations belligérantes restaient plus hébergés que détenus. Sauf pour Ibber(t)son et Ebsworth, il n'y a aucune preuve formelle d'évacuation des détenus ci-dessus, ni même de transfert de tous ceux de Tuchel vers Ruhleben. Et encore moins d'indice pour les femmes et enfants.

parcours2b

 

15 juin 2011

London Gazette : Volontaires

 

LG

             La London Gazette publie dans 3 suppléments de 1919 (1er Août, 29 Août, 15 Septembre) les noms de 2725 volontaires (essentiellement Belges, Français, parfois avec confusion des nationalités, et quelques Britanniques) attachés à l'Armée Britannique en France, section I, section II et C.O.A. (qui connait la signification de ces catégories ?) avec mention "Died" réservée à ceux qui ont été exécutés.

       J'ai repris les noms et localités rectifiés des erreurs d'OCR mais sans corriger l'orthographe d'origine. Certains figurent dans la liste des 52 fusillés de Gand de la page Alfred PAGNIEN.

On y trouve :

  • 1982 Hommes et 743 Femmes,
  • 2498 Belges, 224 Français et 3 sujets Britanniques,
  • 130 prêtres, religieux et religieuses,
  • 6 Valenciennois ou réputés tels :
Section nationalité civilité Nom Initiales
Section 1 Française Monsieur Delame R.
Section 1 Française Monsieur l'Abbé Petitprez H. J.
Section 1 Française Monsieur Bar V.
COA Française Monsieur Cauwes G.
Section 1 Belge Monsieur Baron A.
Section 1 Belge Monsieur Baron E.

 

  •  180 sont décédés dont
    • 154 de nationalité Belge.
civilité Nom Initiales Localité Sect.
Monsieur Achtergael A. J. Gand Sect. 1
Madame Andre-Duquesnoy A. Atd COA
Monsieur Baeckelmans J. Antwerp Sect. 1
Monsieur Baltdasart C. Vaux-sous-
Chevremont
Sect. 2
Monsieur Baltdazar F. Hal Sect. 1
Monsieur Bartdélémy F. J. Liége Sect. 1
Monsieur Blanjean A. M. L. Etterbeek COA
Monsieur Bodson M. St Josse-ten-Nood Sect. 1
Monsieur Bourseaux J. V. Liége Sect. 1
Monsieur Braeckman G. Tronchiennes Sect. 1
Monsieur Brion L. Wenduyne Sect. 1
Monsieur Bruyninckx A. P. Louvain Sect. 2
Monsieur Byn M. Gand Sect. 1
Monsieur Byn A. Tronchiennes Sect. 1
Monsieur Collard Louis Tintigny COA
Monsieur Coigne A. L Courtrai Sect. 1
Monsieur Collard Antdony Tintigny COA
Monsieur Cosse A. J. Namur Sect. 2
Monsieur Daubechies J. Jemappes Sect. 1
Monsieur De Bavay H. Herseaux Sect. 1
Monsieur De Belva J. B. Gand Sect. 1
Madame De Herdt-Schultz A. M Antwerp Sect. 2
Monsieur De Loose L. St Nicolas Sect. 1
Madame 
la Comtesse
De Moffart 
D'Honchenee De Meeus
M. Ciney COA
Monsieur De Pauw C. Beerlyck Sect. 1
Monsieur De Ridder T. Brussels Sect. 1
Monsieur De Ridder J. B. Brussels Sect. 1
Monsieur De Taye C. Watervliet Sect. 1
Monsieur Debacker A. A. Mouscron Sect. 1
Monsieur Decabooter M. F. J. Courtrai Sect. 1
Monsieur Delaruelle A. Wachtebeke Sect. 1
Monsieur Delfosse F. Louvain Sect. 2
Monsieur Delrés A. Liége Sect. 2
Monsieur Delsaut J. Cuesmes Sect. 1
Monsieur Demuer T. Gand Sect. 1
Monsieur Demunck A. J. J. Angleur Sect. 2
Monsieur Descheutter J. Liers Sect. 1
Monsieur Desmottes L. Liége Sect. 2
Monsieur Dewispelaere P. R. Bruges Sect. 1
Monsieur Dhont A. Gand Sect. 1
Monsieur Dobbelaere J. Bassevelde Sect. 1
Monsieur Duchamps M. J. Liége Sect. 2
Monsieur Duerloo H. Esschen Sect. 2
Monsieur Everaert T. Bouchaute Sect. 1
Monsieur Everaert P. Eecloo Sect. 1
Monsieur Eykholt M. Lommel Sect. 1
Monsieur Franck A. Antwerp Sect. 1
Mademoiselle Francois O. Brussels COA
Monsieur Francois L. J. B. Lanaeken Sect. 2
Madame Frenay-Derache L. Liége Sect. 1
Monsieur Ghislain A. Hornu Sect. 1
Monsieur Goedhuys T. Courtrai Sect. 1
Monsieur Grandprez C. Stavelot Sect. 2
Mademoiselle Grandprez E. Stavelot Sect. 2
Monsieur Gregoire A. Stavelot Sect. 2
Monsieur Hanselaer A. Zele Sect. 2
Monsieur Heirman T. St Nicholas-Waes Sect. 2
Monsieur Henrot C. Herstal Sect. 2
Monsieur Heynen N. Wardin COA
Monsieur Hofman M. A. Courtrai Sect. 1
Monsieur Hofman A. J. Antwerp Sect. 2
Monsieur Honore E. A. J. Marcinelle Sect. 2
Monsieur Hoste C. Oost-Eecloo Sect. 1
Monsieur Jacqmin J. Hal Sect. 1
Monsieur Jespers J. Antwerp Sect. 2
Madame Julien-Mommens M. Couillet Sect. 2
Monsieur Knapen P. Bruges Sect. 1
Monsieur Kricke P. A. P. Gand Sect. 2
Monsieur Laurent C. Roisin Sect. 1
Monsieur Leemans J. Lierre Sect. 1
Monsieur Lefevre L. A. O. La Louvière Sect. 2
Monsieur Lefèvre M. J. E. Molenbeek St Jean Sect. 2
Monsieur Legay J. Cuesmes Sect. 1
Monsieur Lelarge J. Renory Ougrée Sect. 2
Monsieur Lelarge O. Wanze Sect. 1
Monsieur Lemmens E. Liége Sect. 2
Monsieur Lenders J. Liége Sect. 1
Monsieur Leroy J. J. Antwerp Sect. 2
Monsieur Logiest J. Gentbrugge Sect. 1
Monsieur Loncke J. St Nicolas Sect. 1
Madame Machiels-Van Dyck C. Esschen Sect. 2
Monsieur Maes T. Tamise Sect. 1
Monsieur Massart Jean Floreffe COA
Monsieur Massy F. Hasselt Sect. 1
Monsieur Materne E. M. J. Liége Sect. 2
Monsieur Maton A. Boussu Sect. 1
Monsieur Mattdys A. Thielt Sect. 1
Monsieur Meired J. E. Rochefort Sect. 1
Monsieur Merjay Franz Ixelles Sect. 1
Monsieur Mertens D. Héverlé Sect. 1
Monsieur Miguet A. Fexhe-le-Haut Clooher Sect. 2
Monsieur Montfort J. H. C. Liége Sect. 1
Monsieur Moons PAbbé F. H. Winxelle-Delle Sect. 2
Monsieur Muller L. Tournai COA
Monsieur Naelaerts A. C. Antwerp Sect. 2
Monsieur l'Abbé Nicks J. E. J. Bastogne COA
Monsieur Parente C. G. Cureghem Sect. 2
Monsieur Peiffer P. Liége Sect. 1
Monsieur Peirs C. Gand Sect. 1
Mademoiselle Petit G. Molembeek St Jean Sect. 1
Monsieur Pluymackers J. Liége Sect. 2
Monsieur Pollet A. Manage Sect. 1
Mademoiselle Rameloo L. Bouchaute Sect. 1
Monsieur Richter A. Ougrée Sect. 2
Monsieur Riviere A. Bruges Sect. 1
Monsieur Roels L. Sotteghem Sect. 1
Monsieur Sabbé R. A. Waereghem Sect. 1
Mademoiselle Schatteman E. Heydinghe Sect. 1
Monsieur Segers P. J. Reckheim Sect. 2
Monsieur Servais A. J. Montigny-le-Tilleul Sect. 1
Monsieur Simon C. Namur Sect. 1
Monsieur Simonet C. Mons Sect. 1
Monsieur Siquet H. Verviers Sect. 2
Monsieur Smal E. Dison Verviers Sect. 2
Monsieur Smeesters Augustin Landen Sect. 1
Monsieur Smeesters Augustin (Fils) Landen Sect. 1
Monsieur Smekens A. T. Brussels Sect. 1
Monsieur Spelier G. C. Cappellen Sect. 2
Monsieur Stevigny E. St Trond Sect. 1
Monsieur Tasset J. Neerpelt Sect. 1
Monsieur Trouillet A. Roisin Sect. 1
Monsieur Trulin L. Lille Sect. 1
Monsieur Uytebroeck I. Héverlé Sect. 1
Monsieur Van Bergen H. G. Brussels Sect. 2
Monsieur Van Buynder C. Tamise Sect. 1
Monsieur Van De Velde C. J. Courtrai Sect. 1
Monsieur Van De Velde P. Antwerp Sect. 1
Monsieur Van De Woestyne E. Eecloo Sect. 1
Monsieur Van de Woestyne E. Eecloo Sect. 1
Monsieur Van Der Coilden A. Herseaux Sect. 1
Monsieur Van der Meersch C. J. Gand Sect. 1
Monsieur Van Eecke R. Bruges Sect. 1
Monsieur Van Eecke L. Bruges Sect. 1
Monsieur Van Gaever A. Antwerp Sect. 2
Monsieur Van Hecke A. Antwerp Sect. 2
Monsieur Van Hoffelen L. Liége Sect. 2
Monsieur Van Hove J. F. Brussels Cureghem Sect. 2
Monsieur Van Keirsbilk A. Thielt Sect. 1
Monsieur Van Quikelborne P. F. B. Gentbrugge Sect. 1
Monsieur Van Thielen J. Poppel Sect. 1
Monsieur Van Veirdeghem E. Aeltre Sect. 1
Monsieur Van Vlaenderen I. Meuleken Sect. 1
Monsieur Vercoutere E.. Tournai Sect. 1
Monsieur Vergeylen F. J. Louvain Sect. 2
Monsieur Vermeersch Alphonse Thielt Sect. 1
Monsieur Verschraegen C. Moerbeke-Waes Sect. 2
Monsieur Verschraegen E. Moerbeke-Waes Sect. 2
Monsieur Verschuere A. Deerlyck Sect. 1
Monsieur Verschuere O. A. Waeregem Sect. 1
Monsieur Waegenaer G. Selzaete Sect. 1
Monsieur Wanty J. Turnhout Sect. 1
Monsieur Watdelet H. Nandrin Sect. 2
Monsieur Wattiez A. F. J. Braine-le-Comte Sect. 2
Monsieur Wautdy J. M. Wez Sect. 1
  • Décédés de nationalité française :26.
Civilité Nom Initiales Localité Section
Monsieur Bar J. H. Wallers Section 1
Monsieur Barbare A. Marcoing Section 1
Monsieur Bernard A. Wattrelos Section 1
Monsieur Blondiaux A. Noyelles-sur-Escaut Section 1
Monsieur Buzin C. Villers-Pol Section 1
Mademoiselle Chevry L. Chateaudun Section 2
Monsieur Cool C. Bruay Section 1
Monsieur Delacroix L. St Quentin Section 1
Monsieur Desmoulin V. Villers-en-Cauchies Section 1
Monsieur Desmoulin E. Villers-en-Cauchies Section 1
Monsieur Desmoulin C. Villers-en-Caucheis Section 1
Monsieur Faux L. Vieux Condé Section 1
Monsieur François L. Cambrai Section 1
Monsieur Herbaux V. Neuville St Remy Section 1
Mademoiselle Lecas A. A. Rumegies Section 1
Mademoiselle Lecat A. A. Rumegnies Section 1
Monsieur Leclercq F   Section 1
Mademoiselle Lefebvre E. Glageon COA
Monsieur Lefebvre E.   Section 1
Madame Marié J. Paris Section 1
Monsieur Martin D. Carvin Section 1
Monsieur Masse P. Marcoing Section 1
Monsieur Monier H. Bermerain Section 1
Monsieur Pagnien A. Nogent-le-Rotrou Section 1
Monsieur Parsy L. Marcoing Section 1
Monsieur Tredez P.C. Carvin Section 1

 

  •  Les London National Archives détiennent les medal cards de 3852 agents Belges et 267 Français.

 

 

 

23 juillet 2011

Monument aux Morts - Valenciennes

  • Lors d'un récent hommage aux soldats Français et du Commonwealth de la Grande Guerre

 

PICT1984

PICT1989t

 

  •  Le monument et le gisant dont le linceul est un drapeau :

    statue
    gisant
  •  Derrière ceux-ci un hommage aux civils fusillés :

  (cliquez sur le nom pour plus d'information)

 

  • Avant l'inauguration du monument actuel, Boulevard Carpeaux, un monument avait été érigé au cimetière St Roch :

    MaM 14-18 St Roch
    "AUX HEROS DE LA GRANDE GUERRE
    1914 1915 1916 1917 1918"

  • La liste des 871 noms des Morts pour la France de la Grande Guerre au jour de l'inauguration (le dimanche 2 novembre 1924, voir  après la liste de noms), liste également déposée sur le site MémorialGenweb, où de nombreux détails complémentaires figurent.
     (pour les morts des autres guerres, me contacter)

P01-1020604 P02-1020603 P03-1020602 P04-1020601 P05-1020600 P06-1020599 P07-1020598 P08-1020597 P09-1020596 P10-1020595 P11-1020594

  

ADAM Émile
ADAM Eugène
ADAM Eugène
ALGLAVE Florimond
ALONDEAU Henri
AMORY Émile
ANCEL Hippolyte
ANSELME Léon
ANTOINE André
ANTOINE Jules
ARBOUX Achille
ARGAUX Gaston
AUDEBERT Marcel
AUDUBERT Georges
AUVERDUN Gaston
BACHELET Alexandre
BACHIMONT Jules
BAERT Alphonse
BAILLEUL Pierre
BAILLEUX Adolphe
BAILLEUX Ferdinand
BAILLON Eugène
BAILLY Albert
BAILLY Paul
BALLEUX Eugène
BALLEUX Léon
BARBET Abel
BARBET Charles
BARBET Jean
BARBET Paul
BASQUIN Louis
BASSEZ Albert
BASTIEN Marceau
BATAILLE Albert
BATAILLE Auguste
BAUDOUR Louis
BAUDUIN Gaston
BAUDUIN Jules
BAVAY Eugène
BEAUMONT Georges
BEAUMONT Jean
BEAUVOIS Paul
BECK Maurice
BEGHIN Léon
BELURIÉE Désiré
BENAULT Ernest
BENIAUX Henri
BERGER Adhémar
BÉRIN Constant
BÉRIOT Fernand
BERNARD André
BERNARD Auguste
BERNARD Jules
BERTOUILLE Victor
BÉTHOUART Henri
BIGARÉ Georges
BILLEMONT Gaston
BILLIET Étienne
BILLIET Roger
BIREMBAUX Arsène
BISIAU Henri
BISIAU Michel
BISSIAU Adolphe
BLANQUART Émile
BLAS Alfred
BLAS Émile
BLAS Jean
BLAS Jules
BLONDEAUX Marcel
BOCQUET Georges
BODART Émile
BOISSART André
BOISSART Louis
BOISSART René
BOLLENGIER Isaïe
BOMBLED Marcel
BONEILL Rene
BONENFANT Henri
BONENFANT Paul
BONNIER Léon
BOQUET Auguste
BOQUET Pierre
BOTTIAU Alphonse
BOUCAUT Léon
BOUCHERIE Paul
BOUCLY Nestor
BOUCLY Paul
BOUCQ Valéry
BOUILLON Félix
BOULAN Élie
BOULANGER Ernest
BOULEAU Joseph
BOULET Joseph
BOULET René
BOULINGUIEZ Victor
BOULVIN Félix
BOURDON Albert
BOURDON Paul
BOUSCARY Paul
BOUSSER Marcel
BOUTEFEU Alphonse
BOUTELIER Maurice
BOUTRIAUX Jules
BOUTRY Pierre
BRASSELET Auguste
BRAUX Gustave
BRETEZ Jean
BRICOUT Arthur
BRIFFAUT Édouard
BRIGNOLI Jean
BRISSET Marcel
BRIZARD Auguste
BROUILLARD Désiré
BROUILLARD René
BRUNEBARBE Georges
BRUNIAUX Edmond
BRUNIAUX Marcel
BRUX Paul
BRUYÈRE Charles
BRUYÈRE Léon
BUISINE Maurice
BULTÉ Gaston
BULTEZ Paul
BURETTE Auguste
BURETTE Jean
BURETTE Louis
BURGGRAEVE Louis
BURY Léonnard
BUSIGNIES Élie
BUSIGNIES Émile
BUSIN Alphonse
BUSIN Robert
CACHEUX Léon
CAFFENNE Alfred
CAILLERET Victor
CAILLOUX Paul
CALONNE Jean
CAMBRELENG Albert
CANIPEL Émile
CANTIN Adolphe
CARDON Albert
CARDON Gustave
CAREZ Jules
CARION Jules
CARION Léon
CARLIER Achille
CARLIER Adolphe
CARLIER Gaston
CARLIER Jérémie
CARLIER Joseph
CARLIER Louis
CARLIER Michel
CARTIGNY Charles
CARTIGNY Fernand
CARTON Léon
CARTRY Henri
CASTEGNIER Arthur
CASTIAN Georges
CATALA Louis
CATTIAUX Lucien
CAUDERLIER Maurice
CELLIER Louis
CHAMBODUT Henri
CHARLET Albéric
CHARTIER Emile
CHARVET Joseph
CHAUDESAIGUES Henri
CHEVAL Georges
CHIARAMONTI Félix
CHIGAR Jules
CHINOT Marcel
CHIPPEY Alfred
CHOIN Augustin
CHOQUET Alexandre
CHOTTEAU Paul
CLAUSE Louis
CLIQUET Charles
COENS Marcel
COGET Émile
COILLOT Désiré
COLBEAU Édouard
COLICHET Raymond
COLIN François
COLLIGNON Émile
COLLOT Georges
COMON Roméo
CONTRERAS François
COQUELET Léon
COQUELET Louis
CORDIER Victor
CORNIL André
CORNIL Félix
CORNU Octave
COUCKERCKE Louis
COUEZ Camille
COULON Albert
COULON François
COUPÉ Émile
COUPÉ Fernand
COUSIN Barthélemy
COUTIEZ Jean
CRAUC Léopold
CRÉPIN Henri
CRÉTEUR Charles
CRETEUR Georges
CRETEUR Henri
CRÉTEUR René
CRETIN Gaston
CRETIN Ludovic
CROISIER René
CROY Léon
CUISINIEZ Robert
CUVELIER Arsène
CUVELIER Henri
DALLENNE Arthur
DANCRE Fernand
DANHIÈRE Léon
DANHIEZ Henri
DANIEL Edmond
DANJOU Henri
DARRAS Georges
DAUBRESSE Augustin
DAUPHIN César
DAUPHIN Félix
DAVID Joseph
DAYEZ Henri
DE LA
DE VIENNE
DEBRABANT Georges
DECAUDIN Olivier
DECOURTET Henri
DEFAUX Jean
DEFOSSE Paul
DEFRANCE Joseph
DEGARDIN Henri
DEGRÉAUX Henri
DEGRÉAUX Léon
DEGREMONT Arthur
DEHAY Edmond
DEHON Jules
DELACROIX Paul
DELANNOY Alexandre
DELANNOY Joseph
DELANNOY Louis
DELANNOY Paul
DELATTRE Raymond
DELATTRE René
DELBECQ Fernand
DELBECQ Jean
DELCOURT Marc
DELEEUW Félix
DELÉPINE Gaston
DELESTIENNE Adolphe
DELESTIENNE Jean
DELFORTRIE Louis
DELFOSSE Émile
DELFOSSE Léon
DELGRANGE Henri
DELGRANGE Hippolyte
DELGRANGE Théophile
DELHAYE Charles
DELHAYE Clovis
DELHAYE Joseph
DELHAYE Paul
DELIGNE Constant
DELOT Alfred
DELSARTE Charles
DELSARTE Georges
DELSAUT Robert
DELVAL Georges
DELVALLÉE Ferdinand
DELVALLÉE Victor
DELVIURIEZ Arthur
DEMARET Gilbert
DEMENEZ Émile
DEMEYER Victor
DEMOL Pierre
DEMONCHY Arnold
DEMORY Odéi
DENEVAULT Raymond
DENIS Alfred
DENIS René
DENNERY André
DEPRET Firmin
DEQUESNE Jules
DERCHE Antoine
DEROME Albert
DERQUENNE Charles
DERVAUX Louis
DERVIN Camille
DESBONNETS Jean
DESCAMPS Gaston
DESCARPENTRIES Joseph
DESJARDINS Georges
DESMOULIN Jean
DESMOUTIER Henri
DESSAINT Charles
DETOURBE Alfred
DÉTREZ Augustin
DEUDON Aimable
DEVAUX Ernest
DEVELAY Philippe
DHAINAUT Léon
DHAMELINCOURT Aimé
DHERBOMEZ Maurice
DHOUAILLY Léon
DIDION Joseph
DIÉRYKX VISSCHERS Jean
DION Lucien
DOFFE Alcide
DOLET Henri
DOMART Jules
DOMBRET Maurice
DOR Charles
DOR Jules
DORIRY Albert
DRANCOURT Abel
DRANCOURT Émile
DRAP Louis
DRAPIER François
DREMIÈRE Jules
DREUMONT Fernand
DREUMONT René
DRUESNE Henri
DRUESNES Théodule
DUBOCAGE Jules
DUBOIS Alfred
DUBREUCQ Raoul
DUBUS Edmond
DUCATEZ Paul
DUCLENT Fernand
DUFOUR Auguste
DULIEU Alexandre
DULIEU Jules
DUNK Albert
DUNK Gustave
DUNKE Arthur
DUPAS Jacques
DUPIN Oscar
DUPONT Arthur
DUPONT Arthur
DUPONT Henri
DUPONT Jacques
DUPONT Jules
DUPONT Marc
DUPONT Théodule
DUPONT DE SAINT OUEN Gérard
DUREUX Henri
DURIEUX Élie
DURIEUX Louis
DUSSART Charles
DUTERNE Jules
DUVANT Edmond
ÉMAILLE Alphonse
ÉVRARD François
EVRARD Léon
FACON Paul
FACON Pierre
FAGNIART Henri
FAILLE Paul
FALCE Victor
FAUCHOUX Raoul
FAYOLA Gaston
FÉLIX Achille
FINCK Henri
FINET Charles
FLAMENT Jules
FLAMENT Louis
FLAMME Jules
FLEURIN Ernest
FOLLET Auguste
FOLLET Léon
FONTAINE Alexandre
FOUGNIES Émile
FOURMEUX Arthur
FOURMY Léon
FOURNIER Désiré
FOURNIER Louis
FOYOT Charles
FRANÇOIS Alphonse
FRANÇOIS Armand
FRANÇOIS Fénelon
FRANÇOIS Maurice
FRANKINET Édouard
FRAPPART Eugène
FRAPPART Jules
FROMONT Arthur
FROMONT Auguste
FROMONT Gustave
GABELLE Émile
GABET Alfred
GABET Jean
GABET Joseph
GABET Marcel
GALIOT Georges
GALLOIS Louis
GARDAVOIR Léon
GARDINAL Henri
GASTE DIT CASTEL Fernand
GAUTHIEZ Lucien
GAUTIER Jean
GELEZ Alfred
GELEZ Georges
GELLÉ Alexis
GENOUX Adolphe
GEORGE Maurice
GEORGE René
GEORGEL Antoine
GERMAIN Jean
GIARD André
GIARD Michel
GILLIARD Maurice
GITS Henri
GIVERT Émile
GLINEUR Alfred
GLINEUR Robert
GLORIA Géry
GOMY Camille
GORGUET Gustave
GOSSELIN Albert
GOSSELIN Edmond
GOUGET Georges
GOUT Guillaume
GRAFTIEAUX Maximilien
GRAS Daniel
GRATEPANCHE Julien
GRATTEPANCHE Alfred
GRATTEPANCHE Louis
GREFFE Charles
GRÉGOIRE Gustave
GRESSIER Louis
GREVIN Albert
GROMAS Alphonse
GRUSON Albert
GUÉRIN Albert
GUILLAUME Jean
GUILLAUME Robert
GUILLEZ Arthur
GUILLEZ Louis
GUIOT Henri
GUITTARD Thibaut
GUSTIN Alfred
GUSTIN Jean
HAESMANS René
HAGEMAN Maurice
HAINAUX Maurice
HARMANT Albert
HARMANT Charles
HAUTCOEUR Arthur
HAUTOIT Célestin
HAY Achille
HELLE Fernand
HELLIN Marcel
HENNETON Georges
HENRY Éloi
HERBAUT Alexandre
HERBIN Henri
HERDEWYN Émile
HERLEMONT Gaston
HERNOUD André
HERNOULD Charles
HERRENT Hubert
HEUILLE Alcide
HIANCE Pierre
HINCK Albert
HINCK Émile
HIRSOUX Alfred
HOHWEILLER Émile
HOLIN Julien
HOLLANDE Georges
HOLLANDE Henri
HOLLANDE Jules
HOLLANDE Robert
HOURIEZ Charles
HOYAUX Alfred
HOYAUX Camille
HUBERT Charles
HUBERT Théodule
HUET Alfred
HULOT Pierre
HUMILIER André
HUREZ Jules
HUREZ Léon
HURIAUX Albert
HUS Édouard
HUTIN Alfred
HUVELLE Georges
JALAIN Fernand
JANSSENS Émile
JÉRONNEZ Adolphe
JONGBLOED Léon
JONGBLOED Paul
JONNART Gaston
JONQUOIS Paul
JOURDAN Henri
JOURDAN Paul
JOUVENEAUX Auguste
JUSTE Léon
KEIP René
KYNDT Jules
LACQUEMENT Octave
LAFOSSE Frédéric
LAGACHE Louis
LAGNEAUX Alfred
LALANDE Émile
LALOU Abel
LALOU Arthur
LALOU Edmond
LALOU Georges
LALOUX Clément
LALOUX Paul
LAMBERT Désiré
LAMBERT Fernand
LAMBERT Léon
LAMBERTY Charles
LAMENDIN Daniel
LANCELOT Clovis
LANDA Louis
LANGLAIS Jules
LANGRAND Fernand
LANGRAND Paul
LANSMAN Alphonse
LANTREBECQ Charles
LAPLACE Julien
LAPLACE Octave
LATEUR Alfred
LATINUS Fernand
LAUDE Henri
LAURENT Raoul
LAURETTE Désiré
LAUVERGEON Gaston
LAVAL Léonard
LEBAS Alfred
LEBEAUX Jacques
LEBLANC Louis
LEBRUN Fernand
LECAILLE Albert
LECERF Charles
LECHAT Camille
LÉCHELLE Maurice
LECHEVIN Roméo
LECLERCQ Lucien
LECLERCQ Viçtor
LECOCQ Émile
LEDENT Alfred
LEDENT Alphonse
LEDENT Arthur
LEDOUX Paul
LEDUC André
LEDUC Henri
LEDUC Victor
LEFEBVRE Alfred
LEFEBVRE Alphonse
LEFEBVRE Émile
LEFEBVRE Gustave
LEFEBVRE Louis
LEFEBVRE Louis
LÉGER Édouard
LÉGER Léon
LÉGER Noël
LEGRAND Émile
LEGRAND Henri
LEGRAND Henri
LEGRAND Joseph
LEGRAND Louis
LEJAY Clément
LEJEUNE Adhémar
LELEU Arthur
LELEU Jules
LELEU Paul
LELIÈVRE Eugène
LELONG Maurice
LEMAHIEU Marius
LEMAIRE Léon
LEMOINE Émile
LEMOINE Émile-Parfait
LENGLET Émile
LENNE Désiré
LENNE Louis
LENQUETTE Vulmar
LERICHE René
LERMISSION Gabriel
LEROUX Armand
LEROUX Maurice
LEROY Aimé
LEROY Édouard
LEROY Jean
LEROY Paul
LEROY Rameau
LEROY René
LESAINT Sylvain
LESIEUX Gustave
LETENDART Élie
LEVY Léon
LÉVY Pierre
LHUISSIER Gaston
LIBRE Jules
LIBRE Jules
LIENARD Julien
LIETARD Gustave
LIEVIN Jean
LOBRY Nestor
LOILLIEUX Charles
LOISELEUX Constant
LOOTEN Auguste
LOREAULT Charles
LOUCHEUX Paul
LUCAS Jules
MACQUART Achille
MAGRY Joseph
MAGUET Gustave
MAGY Maurice
MAHIEU Henri
MAHIEU Pierre
MAILLARD Ernest
MAILLARD Eugène
MAILLARD Marcel
MAILLARD René
MALAQUIN Alfred
MALÉCOT Alphonse
MALIAR Désiré
MANCHE Alfred
MANIER Henri
MANIEZ Victor
MARCHAL Louis
MARCUS Léon
MARETS Léon
MARIAGE Auguste
MARIN Paul
MARLIÈRE Abel
MARMOUSET Émile
MARONNIER Émile
MARQUER Joël
MARTIN Louis
MASCLET Lucien
MASSE Léon
MASSE DE LA FONTAINE Gust
MASSINON Édouard
MASUVE Adolphe
MAUSSET Jules
MAWART Camille
MEMBRE Georges
MENIELLE Émile
MERCIER Maurice
MERCIER Pierre
MERLIN Henri
MERLIN Jean
MERVILLE Narcisse
MICHEAUX Auguste
MICHEAUX Léon
MICHEL Louis
MICHIELS Alexandre
MILLANCOURT Jules
MINET Charles
MINOT Gaston
MIOT Paul
MIRLAND René
MIROUX Albert
MIROUX Léon
MIROUX Léon
MOHR Raphaël
MOIZAN Eugène
MONCEUX Albert
MONCEUX Charles
MONIER Antoine
MORAGE Ferdinand
MOREAU André
MOREAU Dominique
MOREL Hippolyte
MOUCHE Maurice
MOUTON Édouard
MOYAUX Pierre
MOYEN Lucien
MULLER Albert
MULLER Auguste
MUREZ Étienne
MUREZ Ferdinand
NEF Georges
NICODEMME Georges
NICOLAS Eugène
NISON Désiré
NOEL Émile
NOLLIN Georges
NORABE Hubert
OLIVIER Alfred
OSTER Henri
PACHE Charles
PAINTENDRE Nicolas
PAINVIN Alfred
PAINVIN Gondran
PARENT François
PARIS Victor
PATOUX François
PATTE Léon
PATTE Louis
PATTE Robert
PECQUEUX Georges
PENANT Georges
PEPIN Émile
PÉRONNE Henri
PETIT Apollon
PETIT Émile
PETIT Marcel
PEZIN Lucien
PHILIPPE Oscar
PICHOIS Marcel
PICHON Robert
PIÉRARD André
PILLION Numa
PILLOIS Maximilien
PINET Charles
PINNING Charles
PLICHON Victor
PLOUCHARD Bruno
POIX Alfred
POMPON Armand
PORTE Henri
PORTIER Georges
POSTILLE Étienne
POSTILLE Prudent
POTTEAU Charles
POTTIER Émile
POTTIEZ Louis
POULAIN Albert
POUPART Fernand
PREUX Victor
PRÉVOST René
PRUVOST Fernand
QELEZ Jules
QUANTILI Audemond
QUAREZ André
QUEMPE Gaston
QUENNESSON Maurice
QUILLET Albert
QUIVY Émile
QUIVY Jules
RABELLE André
RAIMOND Raymond
RASET Léon
RASEZ Élie
RAVIART Henri
REGHIM Marius
RÉGNIER Célestin
REGUÈME Henri
RÉMY Albert
RÉMY Mauriçe
RENARD Jules
RENARD Zénon
REUMONT Jules
REUMONT Kléber
RICHEZ Maurice
RINGOT Albert
RIQUET Léon
RISBOURG Henri
ROCHE Victor
ROGER Georges
ROLÉ Adolphe
ROMBAUX Marc
ROPPE Jules
ROSIGNEUX Henri
ROSSIGNON Jules
ROTY André
ROUTARD Henri
RUDANT Louis
RUFFIN Émile
RUFIN Jules
SAINT PAUL Georges
SAINT QUENTIN Émile
SALAUN Louis
SANIEZ Florent
SAROT Clodomir
SAUDRAIS Ernest
SAUDRAIS Marcel
SAUTIÈRE Ernest
SCAVAIL Marcel
SCHENIDRE Charles
SCHNEIDER Louis
SCHNEIDER Prosper
SÉGARD Émile
SÉGARD Octave
SEIGNER Octave
SELLE François
SELLE Jules
SENECHAL Marcel
SERGEANT Alfred
SIMAR Alfred
SOHIEZ Jules
SPAR Auguste
STEFFE Émile
STIÉVENARD Marceau
SUEUR Raymond
SULTER Paul
TABARY René
TAHON Désiré
TAISNE Léonce
TAQUET Alfred
TAQUET Alphonse
TAQUET Auguste
TAQUET Désiré
TAQUET Marcel
TAVERNE Henri
TAVERNE Henri
TELLE Paul
THÉBAULT Ferdinand
THELLIER DE
THIÉRY Henri
THIÉTARD Paul
TIBERGHIEN Louis
TIÉTARD Georges
TIÉTARD Joseph
TIRLEMOND Louis
TISON Georges
TISON Jules
TISSOT Joanny
TORDEUX Xavier
TORREZ Eugène
TOURIL Octave
TOURILLE Adolphe
TOURILLE Arthur
TOURILLE Auguste
TRAMPONT Maurice
TRÉHEUX Henri
TRÉHOUT Charles
TRIBOUT Ernest
TRINQUET Arthur
TROMONT Marcel
TURBEZ Noel
ULMO Lucien
VAILLE Paul
VAN BRUSSEL
VAN RAAY
VANDEBEULQUE Joseph
VANDENBERGHE Élie
VANDESQUILLE Alexandre
VAN DORPE Marius
VANDROMME Gabriel
VANGRAMBEREN Michel
VANHOOF René
VANIEZ Georges
VAN LEUVEN Désiré
VERDIER Félix
VERDIER François
VERDIER Henri
VÉRET Léonce
VERMEILLE Henri
VERNUS Paul
VÉRON Octave
VERVERS André
VEUBELOT Arthur
VIEILLE Marcel
VIGNAUD Léon
VILETTE Émile
VINCENT Léon
VINCHON Émile
VOITON Albert
VRAND François
WAGRET Henri
WAILLIEZ Désiré
WALLON Arthur
WANTY Alfred
WANTY Léon
WATTIEZ Jules
WAUTIER Amédée
WEILL Jean
WÉRY Henri
WESTERLOP Joseph
WIBAUT Florimond
WIDIEZ Maurice
WILMORT Charles
WOITTEQUAND Apollon
WOLFER Auguste

 

     Certains d'entre eux apparaissent dans le livre d'or du Collège Notre-Dame, dont ils étaient, avaient été élèves ou enseignants, dont j'ai commencé la transcription  sur ce blog

      "C'est au lendemain de l'Armistice qu'une Commission extra-municipale pour l'embellissement de la ville en avait été présenté une première maquette due à la collaboration de l'architecte Henri Armbruster et du sculpteur Elie Raset. Le projet avait été adopté. En septembre 1920, la mauvaise situation financière de la ville avait amené le Conseil municipal à l'accéder l'idée d'une souscription publique pouvant couvrir une partie des 120 000 francs prévus pour le monument. En décembre, le principe et le financement ayant été votés, on assista au début de l'exécution : une maquette en grandeur réelle, mais réalisée en plâtre et en bois, fut installée au Cimetière St Roch qui était l'emplacement prévu pour le monument définitif. Certes, des voix s'élevaient au Conseil municipal pour protester par avance contre une récupération politique, patriotique et militaire, ...au moment de l'inauguration. Mais elles étaient minoritaires et le principe de cet hommage n'était pas remis en cause pourvu qu'il restât pacifiste ! En août 1922, on imagine le monument, cette fois devant l'entrée du cimetière. Quelques mois plus tard, la décision d'inscrire dans la pierre les noms de toutes les victimes fit affluer les demandes. On passa rapidement de six cents à plus de huit cents (861 noms furent solennellement appelés le jour de l'inauguration). On ne pouvait plus conserver l'idée initiale de la stèle au pied de laquelle gisait un Poilu. Il fallait agrandir. C'est ainsi qu'on en vint à l'hémicycle que nous connaissons - encore élargi après la dernière guerre, en 1951/53 - et à son emplacement sur un lieu plus vaste, le square de la Dodenne.
 
     "Mais le devis se montait maintenant à 206 861 francs. On lança donc une nouvelle souscription publique. Le Monument au Morts de Valenciennes pouvait être inauguré le dimanche 2 novembre 1924, Jour des Morts et jour anniversaire de la délivrance de Valenciennes. En présence des autorités civiles, religieuses et militaire, le Maire, Jules Billiet, dans un beau discours, exalta l'assemblée à faire taire des discordes fraternelles et à demeurer unie, dans l'intérêt commun, comme les héros l'avaient été dans la tranchée, dans la bataille, dans la mort.

      "Douloureusement recueillie, tendre dans les plis de pierre qui l'enveloppent, Valenciennes veille désormais pieusement sur son enfant, un Poilu de bronze ayant le revêtu le drapeau pour manteau. Le sculpture de Raset, parfaitement mise en scène par l'architecture sobre d'Armbruster, assiste dignement aux cérémonies commémoratives. Ni revancharde, ni héroïque, ni glorieuse, ni véhémente, elle est un appel au respect devant le sacrifice; elle salue, affligée, ceux qui sont morts pour leur patrie; elle est un désir de paix."

(extrait de Jean-Claude Poinsignon, "Bienvenue dans l'Athènes du Nord, Petite histoire des statues de Valenciennes", Éditions Spratbrow, 1998)

 


  

           Un monument aux morts est inaccessible pour le moment : c'est un grand tableau très réaliste, don de Lucien Hector Jonas représentant "Le poilu crucifié" - ou plutôt "ressuscité"- qui se trouvait dans le transept gauche de la basilique Notre-Dame du Saint-Cordon (actuellement fermée) et actuellement en l'église St-géry, entouré de 2 colonnes de noms reproduits ci-dessous dans l'ordre alphabétique.

En-dessous du tableau est gravé ce verset de l'Epitre aux Hébreux 4.15 :

"Il compatit à toutes nos infirmités, pour nous ressembler Il les a toutes éprouvées sauf le péché."

LJ
Photo de Jean Poncet publiée sur le site HainautPédi@

 

AUDEBERT Marcel   HOLLANDE Henri
AUDUBERT Georges   HOLLANDE Jules
BAILLEUX Fernand   HUREZ Léon
BECK Maurice   JONQUOIS Paul
BERNARD André   LAMBERT Léon
BILLEMONT Gaston   LATEUR Alfred
BILLIET Roger   LÉCHELLE Maurice
BILLIET Étienne   LEFEBVRE Alfred
BLONDEAUX Marcel   LEFEBVRE Alphonse
BOUCLY Paul   LEMOlNE Émile
BOULET René   LEROY Aimé
BRUYÈRE Charles   LUCAS Jules
BRUYÈRE Léon   MAHIEU Henri
CANTIN Adolphe   MAHIEU Pierre
CARDON Albert   MAILLARD Emile
CARLIER Joseph   MARLIÈRE Abel
CARLIER Michel   MASCLET Lucien
CELLIER Louis   MASURE Adolphe
CHARLET Albéric   MEMBRE Georges
COQUELET Henri   MOREAU André
CRÉTEUR René   MOREAU Dominique
DEHON Jules   NICOLAS Eugène
DEROME Albert   PATTE Léon
DERQUENNE Charles   PATTE Louis
DEVIENNE Robert   PATTE Robert
DOLET Henri   PIÉRARD André
DOR Charles   POMPON Armand
DOR Jules   PRÉVOST René
DREMIÈRE Jules   PRUVOST Fernand
DUCATEZ Paul   RABELLE André
DUCLENT Fernand   REUMONT Jules
DUPAS Jacques   ROGER Georges
DUPONT Jacques   SEGARD André
DUPONT Marc   SÉGARD Émile
FACON Paul   SOHIEZ Jules
FACON Pierre   SULTER Paul
FAILLE Paul   TAQUET Marcel
FLORENT Georges   THELLIER_DE_PONCHEVILLE Georges
FOLLET Auguste   TORDEUX Xavier
GUILLAUME Jean   TRÉHEUX Henri
GUILLET Edmond   TRIBOUT Ernest
HERLEMONT Gaston   WAGRET Alphonse
HERNOULD André   WALLON Arthur
HERNOULD Charles   WIDIEZ Maurice

 


 Le cimetière St Roch dispose face à l'entrée principale d'un monument aux morts de la paroisse St Nicolas :

 

MaMStNic

 

    Monument dont le modèle original, plus "orné", était destiné à l'église St Nicolas, transformée en auditorium du même nom depuis la réouverture de l'église St Géry voisine :

projet

94 noms classées d'abord par année de décès y figurent :

 1914

ARMAND Charles
BASSET Albert
BISIAU Henri
BONENFANT Paul
BOTTIAU Alphonse
BOURDON Paul
CHOQUET Alexandre
COUPÉ Émile
CRETEUR Henri
DAUBRESSE Augustin
DEFAUX Louis
DELGRANGE René
DELGRANGE Théophile
DESMOUTIER Henri
DUPONT Jules
DUVANT Edmond
EVRARD François
FAYOLA Gaston
FLAMME Jules
FROMONT Arthur
HIANCE Pierre
HOLLANDE Robert
OLIVIER Alfred
PAINVIN Alfred
PAINVIN Gondran
PETIT Apollon
PHILIPPE Oscar

 1915

ANCEL Hippolyte
BAVAY Eugène
BOISSART René
BUISINE Maurice
BUSIGNIES Elie
BUSIN Robert
CASTIAN Georges
COULON François
DANJOU Henri
DELBECQUE Ernest
DELGRANGE Charles
DUPONT Arthur-Émile
GELEZ Georges
GERVOIS Auguste
GREF César
HINCK Albert
HOLLANDE Georges
LEFEBRE Emile
LERNOULD Paul
LESNES Léon
MAGY Maurice
MASSON Aimé
MILLIEZ François
MOYAUX Pierre
PEPIN Émile
SENECHAL Marcel
SPAR Auguste
VERMEILLE Henri
VERNUS Paul

 1916

ADAM Eugène
BAERT Alphonse
BISIAU Michel
BOISSART André
BOQUET Auguste
BOQUET Hippolyte
DUNK Gustave
DUPAS Jacques
DUPAS René
EVRARD Léon
LECHEVIN Roméo
SAINT-PAUL Georges

1917

BONEILL René
CORDIER Victor
DUPONT Arthur-Désiré
GABELLE Émile
GENOUX Adolphe
LELEU Paul
LEROUX Armand
VIGNAUD Léon

 1918

CACHEUX Maurice
DEBRABANT Georges
DEFRESNES Marius
DEMURIEZ Arthur
GELEZ Alfred
LANDAS Louis
MAILLARD Désiré
MANGE Alfred
PENNING Charles
ROMBAUX Marc
TORREZ Eugène
VANDROMME Gabriel
VANLEVEN Désiré
VEUBELOT Arthur
WAILLIEZ Désiré
WALLON Arthur
WATTIEZ Jules

1919

COURTIER Jean

 

 


    L'église du Sacré-Coeur a vu sa plaque aux morts, posée en 1924 et absente depuis longtemps, refaite et apposée à l'endroit d'origine en 2015 (voir également sur ce blog le sujet consacré à l'abbé Delbecque) :

Sacré-Coeur
A
LA MEMOIRE
DES ENFANTS DE LA PAROISSE MORTS POUR LA FRANCE

Abbé MEURISSE Joseph
Capitaine DELFOSSE
Capitaine TROMONT
Capitaine HERRIOT
Capitaine MACQUART
Capitaine LAMY
Lieutenant DRANCOURT

BAILLEUX Eugène
CARLIER Ferdinand
CATTIAU Lucien
CHAUDESAIGUES Henri
COLAU Georges
CHIARAMONTI René
COUVREUR Joseph
COUTELIER Gaston

DANHIEZ Achille
DELSAUT Robert
DEPRET Firmin
DELFORGE Louis
DRUELLE Louis
FELIX Henri
GEORGES Maurice
GREVIN Albert
GUMEZ Nestor
MEURISSE Albert
PETIT Marcel
ROUTARD Henri
ULMO Fernand
VERVERT André
Que par la Miséricorde de Dieu ils reposent en paix

 

DELBECQUE CAZER LEGEL CANNONNE COTTEAU HERBAUX LEGRAND BEAUVOIS THUILLIEZ MOHR GRESSIER PAGNIEN
26 juillet 2014

Réquisition : 1918 Les statues

 

 

Delame ( "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs" Hollande & Fils ed. 1933) raconte la saisie des dernières statues de la ville en 1918 :

 

ENLÈVEMENT DES STATUES -MONUMENT DE LA VICTOIRE

Jusqu'ici, les Allemands avaient respecté le monument de la Victoire, œuvre du sculpteur Crauck qui faisait le plus bel ornement de la petite place Verte. Dans l'après-midi du 25 février 1918, le Lieutenant Kollmann me pria de prévenir officiellement M. Billiet qu'il avait reçu des ordres supérieurs pour l'enlever et le fondre, ainsi que le « Brennus» du jardin de la Rhônelle et le « Joueur de Billes» du sculpteur Raset. Il ajouta qu'afin d'éviter tout ennui avec la population, il se chargerait de l'enlèvement. Je lui répondis que pour mettre la Ville à couvert, il fallait un ordre écrit, et que, de toute façon, M. Billiet adresserait à la Commandanture une requête, afin de conserver ses sculptures artistiques.

En me quittant, il ajouta qu'il en serait de même du monument «Duchesnois », à Saint-Saulve, et du monument « Fontaine », à Anzin, et qu'il ne pouvait rien contre les ordres supérieurs.

Après en avoir conféré avec le conservateur allemand, il fut décidé que le. « Joueur de Billes» et le « Brennus» seraient pris, et que la « Victoire » serait laissée à la Ville, seuls le socle et la colonne devant être fondus.

En effet, le samedi 6 avril 1918, les Allemands apportaient, sur la petite place Verte, des madriers pour construire un grand échafaudage devant servir à l'enlèvement de la statue.

J'obtins qu'elle fût déposée dans mon jardin du boulevard Watteau, espérant la sauver. En effet, les Allemands l'apportèrent le 18, mais le soldat allemand, pour avoir plus de bronze, scia, sous la plante des pieds, le socle en forme de boule sur lequel elle reposait.

Je me rendis immédiatement à la Commandanture pour reprendre le socle : il était naturellement trop tard. A cinq heures, le Commandant Von Witzendorff, accompagné du Capitaine Krauss vinrent la voir, afin de donner suite à ma réclamation ; il voulut faire un mot d'esprit et me répondit: « Vous n'avez qu'à l'asseoir ».

Cet enlèvement leur coûta cher : trois soldats furent tués en la descendant. De plus, la colonne qu'ils croyaient pleine n'était formée que d'un bloc de ciment recouvert d'une mince couche de bronze.

La Municipalité replaça la « Victoire » sur son socle le 14 juillet 1932, au milieu d'une nombreuse assistance.

 

  • Le monument de la Défense Nationale :

colonne de la défense
Le monument avant-guerre

Mdabattu
Les ruines du monument.

PICT3660    PICT3661
Monument actuel

 

  •  Le monument à La Duchesnoy, tragédienne, née Catherine Raffin (St-Saulve 11777, Paris 1835) :

DU00
Le monument à La Duchesnoy avant 1914

Du01
Un enlèvement qui n'a pas plu !

DU02
Le monument après la guerre 14-18

P1000426
La seconde guerre mondiale est passée par là, une fois de plus le bronze a été récupéré
par l'occupant ; ne reste que le socle, à l'avenir incertain, quasi-oublié,
le long d'une ancienne voie ferrée, au bas marais de St Saulve.

  •  Le monument à Pierre-Joseph Fontaine :

Fontaine
A Anzin, le monument à l'inventeur d'un parachute
destiné à freiner la chute des cages de mines.

 

  • Le monument de Brennus : chef gaulois du IVe siècle avant Jesus-Christ, à qui l'on attribue "Vae victis!"

Brennusb    brennus
A l'entrée du Boulevard Carpeaux, par Henri Gauquié, et une copie vendue sur le net il y a quelques années

 

  • Le joueur de billes d'Elie Raset (Valenciennes 1874-1956) :

billes  billes2

 

 

     Disparurent également en 1917 la plupart des cloches (écoles, usines, églises), après moult tractations pour conserver les plus historiques dont la bancloque (cloche du ban) dite "Jehanne de Flandre" ; enlevés aussi en avril 1918 les 1200 réverbères en fonte de la commune, plongée dans le noir. Les grilles et balustrades des balcons échapperont à la saisie pour cause de libération ........

     Comme expliqué plus haut, les oeuvres du Musée des Beaux-Arts, ainsi que celles qui avaient été razziées à Lille, Douai, etc,  seront emmenées pour être ensuite restituées au fur et à mesure de leurs découvertes.

     Seule la tapisserie du Tournoi, enlevée en octobre 1914 comme appartenant au roi de Saxe sera restituée par celui-ci un mois plus tard, (mais c'est une autre histoire).

 

3 septembre 2014

Louise de BETTIGNIES

 

Enfin déclarée officiellement "Morte pour la France" !

image
Source : Archives départementales du Nord

 

           Il y a trop de livres et sites accessibles par une simple recherche pour que je retrace une fois de plus la vie - et la mort- de Louise de BETTIGNIES.

            Cependant il manquait quelque chose à son panégyrique : elle ne figurait pas dans la base "Mémoire des Hommes" et n'avait pas été déclarée "Morte pour la France", ce qui m'avait fortement étonné.

   Il fallait retrouver son acte de décès à Cologne - maintenant en ligne à cette adresse - en faire une traduction que les services de l'ONAC accepteraient de valider pour que la nomination soit effective et reportée dans la base "Mémoire des Hommes " du Ministère de la Défense :

 

C'est chose faite aujourd'hui, petite fierté pour un ex-Amandinois:

MDH

 

 

ONACMPLFsa

 

  • Je recevrai ensuite copie de l'acte de décès en français déposé à l'ambassade de France à Berlin

    AD de BETTIGNIES Amb Berlin

vie
source : AD59 (merci ND)

 

StGilles
Stèle à la prison de St Gilles à Bruxelles

 

Quelques photos prises par l'auteur :

  •  Le monument à Lille :

Lille
 

  •  Au monument aux morts de St Amand les Eaux :

    de BETTIGNIES Louise

 Lorette1

Lorette2  Lorette4Lorette3

 

  • La tombe au cimetière de Bichendorf, composition de B. Naudin

    Tombe par Naudin

  • Le caveau familial au cimetière de St Amand les Eaux :

    cimetière

    plaque

  • A noter au dos du monument la plaque dédiée au neveu de Louise  :

       plaquef

 

  • Affiche de la condamnation :

    affiche

  • A St-Amand, au 112 de la rue Louise de Bettignies, se trouve la maison où est née Louise. Menaçant ruine, rachetée en 2004 par la municipalité, cette maison doit devenir un lieu de mémoire comme l'indique l'affiche apposée depuis des années sans qu'il ne se passe rien. (voir) Une plaque est apposée au dessus de la porte. (Merci à majolec pour les photos)

    maisonStA

    plaqueStA

 

 

7 février 2017

Léon Dreyfus : aide au passage en Hollande, arrestation, conséquences

     Dans le sujet sur les premiers mois de l'occupation est apparu le rôle de Léon DREYFUS, aidant les hommes mobilisables à s'échapper vers la zone libre tant que le front n'était pas continu de la mer à la Suisse. Le 20 octobre 1914 c'est malheureusement chose faite et le front est infranchissable. Une seule éventualité possible : fuir vers la Hollande, neutre et que les Allemands n'ont pas occupée, contrairement à la Belgique qu'il faut traverser. La frontière Belgo-Néerlandaise deviendra au fil du temps de plus en plus difficile à franchir, et l'occupant de plus en plus efficace dans la recherche et l'arrestation des passeurs et des espions.

Léon DREYFUS est né le 14 août 1859 à Valenciennes ; industriel, il est ancien maire de Lourches.

.... Les Allemands s'installaient plus que jamais dans la région, et leur force ne paraissait absolument pas diminuer.
En face de cette organisation notre pensée à tous était de lutter en secret, non plus par des actes isolés, mais avec méthode.

Les jours suivants, Léon Dreyfus, qui s'était mis à la disposition du Maire et de M.Dugardin, délégué Sous-Préfet, pour s'occuper de questions administratives, obtint un sauf-conduit pour Bruxelles et en profita pour demander à ses amis belges quelques renseignements sur les possibilités de passage des hommes à travers la frontière.

Il put se mettre en rapport avec des guides professionnels qui demandaient 30 francs par tête pour assurer la fuite par Quiévrain, Boussu, Lierre, Anvers, Liège, Maestrich. Dès lors l'organisation de passage était créée.

Val-Mastr


     Trois jeunes gens partirent avec un guide et notre ami reçut au Cécil-Hôtel une lettre de Hollande portant seulement les mots suivants : "Wagon pommes de terre est expédié". C'était l'annonce impatiemment attendue de l'arrivée à bon port des jeunes soldats.

     Peu à peu l'organisation se perfectionnant, les passages se multiplièrent. La confiance était née. M. Bataille, bourgmestre de Quiévrain, servait d'intermédiaire.
Un excellent passeur, en rapport avec Dreyfus réussit à apporter de Flessingue, des lettres pour Cambrai, Valenciennes et ses environs. Peu à peu la nouvelle du passage des hommes à la frontière se répandait dans la ville. De plus en plus les demandes affluaient.

     Bien souvent Léon Dreyfus donnait rendez-vous à la Mairie aux jeunes gens désireux de s'enfuir. Les appariteurs prirent même l'habitude, quand les hommes venaient demander des conseils, de leur dire : "Allez voir M. Delame ou M. Dreyfus". Ces renseignements étant donnés parfois sur le palier sur lequel s'ouvraient les bureaux de la commandature. Les jeunes gens ainsi envoyés étaient reçus par Dreyfus sans aucune précaution.
Inquiet de ces imprudences, je tentai de lui conseiller un peu plus de prudence. En particulier je l'avertis le 20 juillet 1915 de la nécessité de s'assurer de l'identité des jeunes gens avant de leur donner des renseignements et de les inscrire. Mais à cette époque, le bruit ayant couru en ville qu'il y aurait des sanctions contre ceux qui ne se seraient pas présentés au recrutement de France (suppression des droits électoraux, envoi aux colonies, etc...) les jeunes gens se présentèrent plus nombreux encore qu’habituellement et les précautions furent de nouveau moins strictement prises.

Le 31 juillet 1915, de nouvelles mesures de coercition furent établies par les Allemands.

     Un local au patronage Saint-Jean fut réquisitionné par eux afin d'aménager des prisons destinées aux notables de la ville. Je devais plus tard, faire connaissance avec certaines des cellules qu'ils y avaient aménagées.
Des agents de la police secrète multipliaient les recherches et essayaient par tous les moyens de surprendre les guides et les jeunes gens passant les lignes. Il y eut même des primes pour chaque arrestation ou chaque dénonciation. 40 francs pour une lettre, 100 francs pour un jeune homme, 500 francs pour un notable.

Un malaise général régnait en ville et la population s'inquiétait.

     Le même soir, vers quatre heures, un homme se présentait à Léon Dreyfus qui le reçut dans son cabinet. Il se disait guide belge et venait réclamer le salaire de 200 francs, prix du passage de dix hommes à travers les lignes. A l'appui de ces dires il montrait un fragment de billet qui avait été confié effectivement quelques jours auparavant à l'un des jeunes gens et que celui-ci devait remettre à son guide une fois en sûreté. Cette preuve, jointe à quelques lettres de France pour les habitants de Valenciennes inspira confiance à M. Dreyfus. A ce même moment on lui apportait un mot d'un M. Lenne, qui demandait à faire passer son fils et un de ses amis en France. Pensant dédommager le pseudo-guide, de sa perte de 200 francs tout en rendant un service à son compatriote, Léon mit les deux hommes en rapport et le lendemain matin à Sebourg, les jeunes gens ainsi guidés tombaient dans une souricière. En même temps, Léon Dreyfus arrêté à son domicile était emmené à la caserne Vincent où il devait être interrogé.

     Tout ce drame provenait de la trahison du guide Vaillant, arrêté par les Allemands. Il avait livré les preuves destinées à inspirer confiance à notre infortuné compatriote, déjà suspect à la Commandanture, mais qu'on n'avait pas osé inquiéter faute de faits précis à lui reprocher.
Je me trouvais sur la Grand'Place, quand je rencontrai Dreyfus en simple veston d'alpaga, qu'on emmenait sans l'avoir laissé prendre une valise, ni ses papiers.

     Dès son arrivée à la caserne Vincent, le premier interrogatoire eut lieu. Le commissaire Rutlingen lui annonça qu'il était accusé d'être à la tête d'une organisation de recrutement et le somma de lui livrer le nom de ses complices. Sur les dénégations de Dreyfus, affirmant qu'il ne comprenait rien à ces accusations, le commissaire changea de méthode et dès lors l’interrogatoire se poursuivit, employant vainement tous les procédés de chantage moral pendant plusieurs heures.
 

"Tous les noms sont connus dit Rutlingen, on va lire la liste et il suffira que vous incliniez la tête en entendant citer ceux que vous connaissez. " Après l'échec de cette manœuvre, une confrontation eut lieu avec Vaillant à qui le commissaire dit : " Vous pouvez parler devant M. Dreyfus, sans crainte de vengeance future, car c'est un homme mort et pratiquement vous pouvez le considérer comme fusillé. "

Voyant qu'il n'obtenait aucune réponse, Rutlingen se fâcha et insulta sa victime : " Vous paierez pour tous, lui dit-il, vous êtes un menteur et un juif, je vous ferai fusiller soyez-en certain. D'ailleurs j'exige que vous soyez respectueux, tenez-vous droit et enlevez vos mains de vos poches, comme il convient en présence d'un supérieur. " Léon protestant contre ce ton, Rutlingen termina enfin la séance en lui intimant l'ordre de se taire, et l'envoya dans sa cellule.

     Un deuxième interrogatoire eut lieu avant le départ de Valenciennes en présence du faux guide qui l'avait dénoncé.
Dreyfus fut de nouveau cuisiné ; on lui affirma que les jeunes gens qu'il avait cru sauvés avaient été livrés par leurs guides et le considéraient comme responsable de leur arrestation.

Déprimé physiquement et moralement par ces épreuves, le prisonnier fut transféré en secret à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles où il resta pendant les trois mois que dura le procès du 4 août au 22 octobre 1915.

     Chargé par Arthur Vaillant qui espérait ainsi échapper à son sort, Léon Dreyfus fut condamné par le tribunal de campagne à trois ans de travaux forcés ; l'absence de preuves certaines, l'adroite défense de l'avocat belge Sadi Kirschen avaient évité à notre compatriote la peine de mort que Miss Cavell devait subir quelques jours après.

A cet arrêt, était jointe une amende de 1.000 Marks ou de soixante-six jours supplémentaires de réclusion pour transmission illicite de correspondance.
D'abord envoyé à la prison cellulaire de Reinbach (Prusse rhénane), notre ami fut transféré après un an, le 20 juin 1916 à la prison royale de Siegburg, à la suite d'une série de démarches tentées par sa famille qu'inquiétait son état de santé.

     Le 17 juillet 1916, Mme Léon Dreyfus qui avait fait faire une démarche par Mgr Ruch aumônier militaire, auprès du Saint Père, recevait du cardinal Gaspari les lettres suivantes :

Segretaria di Stato di Sua Santita, N° 18.551. dal Vaticano, le 17 juillet 1916.
" Madame,
" Dans sa tendresse pour ses enfants et dans sa souveraine sollicitude à adoucir, autant qu'il est en son pouvoir, les douloureuses conséquences de la guerre, le Saint-Père a daigné s'intéresser particulièrement au sort de votre mari, M. Léon Dreyfus, ancien Maire de Lourches, condamné à trois ans de réclusion et détenu à la prison cellulaire de Rheinbach.
" Des démarches et des instances ont été faites, par voie diplomatique auprès des autorités compétentes en vue d'obtenir la mise en liberté de M. Dreyfus ou au moins la commutation de la peine de réclusion en celle de prison ordinaire.
" Je m'empresse de vous prévenir que le Saint-Siège a été officiellement informé en date du 1er juillet 1916, que, la première faveur n'ayant pu être accordée, les autorités ont bien voulu, à la demande du Saint-Siège, commuer la peine de réclusion en celle de prison.
" Tout en regrettant que la demande d'élargissement pour votre mari n'ait pu être octroyée, j'ai le plaisir de vous faire part au moins de la concession de la seconde faveur, et je profite de l'occasion pour vous exprimer, Madame, mes sentiments distingués.
" Signé : P. Cardo GASPARI . "

    En juin 1917, après deux ans de réclusion, très fatigué et souffrant Léon Dreyfus put enfin être libéré sous caution de 100.000 Marks fournis par ses amis de Bruxelles le Baron Lambert et M. Gaston Périer. Il était placé sous la surveillance de la police allemande avec résidence officielle à Bruxelles.

     Après un court repos, Léon Dreyfus voulut de nouveau se rendre utile et il se mit à la disposition du comité national de secours et d'alimentation espagnol qui lui confia le bureau des réfugiés.
Ce rôle de charité entraînait parfois notre compatriote à quelques imprudences, mais la protection de l'ambassadeur d'Espagne, son Excellence le marquis de Villalobar, son répondant officiel, le couvrait. La police allemande, qui le surveillait de très près s’employa pour le faire arrêter à nouveau un subterfuge. .

En mai 1918, Léon Dreyfus se trouvant dans un théâtre, fut accusé par un soldat d'avoir tenu des propos anti-allemands.
Malgré ses dénégations et les témoignages de ses amis, il fut condamné pour ce fait à une peine légère mais qui entraînait le renvoi en prison pour y subir la fin de sa condamnation antérieure.

Ce n'est que le 8 novembre 1918 que les portes de la geôle allemande lui furent définitivement ouvertes par les soldats révolutionnaires et qu'il put enfin revoir son pays victorieux et sa famille.

En récompense de ses services et de sa captivité, le Gouvernement français le nomma dès l'armistice, Chevalier de Légion d’Honneur avec la citation suivante :

" Légion d'Honneur, au grade de chevalier, Dreyfus (Léon) industriel à Lourches (Nord), trente-trois ans de pratique industrielle. Pendant toute la durée de l'occupation, a montré l'attitude la plus digne et la plus énergique à l'égard de l'ennemi. A été condamné et déporté en Allemagne dans des conditions particulièrement pénibles. "

Le 18 septembre 1927,
[à Chatou, Yvelines] notre compatriote après quelques années de calme, s'éteignait entouré des siens, après une pénible maladie, suite des épreuves courageusement supportées.

René Delame : "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs"
Hollande & Fils ed. 1933

 ServicesLH
extrait du dossier pour la Légion d'honneur

 

     Comme souvent, notamment quand il y avait de la famille en zone libre, des recherches ont été entreprises via la Croix-Rouge pour obtenir des nouvelles. On trouve donc dans les archives du CICR 5 cartes (du 8/9/1915 au 16/11/1918) à son nom :

 

C_G1_F_13_01_0055_0495_0     C_G1_F_13_01_0055_0498_0     C_G1_F_13_01_0055_0496_0
C_G1_F_13_01_0055_0497_0     C_G1_F_13_01_0055_0499_0

 

 Celles-ci renvoient vers 3 registres qui permettent de le situer :

  • le 11/10/1916 à la prison de Siegburg

    Siegburg 19161011

  • le 31/05/1917 au camp de Limbourg an der Lahn

    Limbourg an der Lahn 19170531

  • le 19/06/1916 au même camp de Limbourg a/Lahn

    Limbourg an der Lahn 19180619

 Selon les fiches du CICR il était toujours à Siegburg le 16/11/1918

 

On trouve dans la presse des échos de sa détention :

JdDPL 19170513
"Le Journal de Débats Politiques et Littéraires" du 13/05/1917
 

LeMatin 19170512
"Le Matin" du 12/05/1917
 

Univers Israelite 19170615
La rectification apportée par "Le Matin", reprise par "L'Univers Israélite" du 15/06/1917
 

BulRefNord 19181123
Le "Bulletin des réfugiés du département du Nord" du 23/11/1918

 

    Le bulletin, devenu journal, publiera le 1er janvier 1919 des nouvelles du 327e RI, régiment de Valenciennes, et de la famille Dreyfus-See. On sent que la guerre est finie .... :

BulRefNord 19190101

 

 

 

27 juin 2018

06-Soldats français inhumés dans l'actuel carré militaire St Roch : de LEGRAND L. à MESLIN

◄ De GROFFOS à LEGRAND E.

LEGRAND Léon Hypolite
LEGUAY Charles François
LELANDAIS Eugène Constant
LESOIN Gaston Louis
LETISSIER Arsène Victor
LUNEL Auguste Jean Pierre
MALHEOT Léonard
NANOT Léonard
MARTIN Auguste Jean
MESLIN Constant Joseph

De MOHAMED BEN M'AHMED
à PHAM VAN LONG
 ►

 

Tombe n° 306 :

Source: Externe
LEGRAND Léon
Soldat 21e R.I.T.
Mort pour la France le 26-08-1914

LEGRAND Léon Hypolite né le 12 novembre 1876 à Ménerval (Seine-Inférieure) de Louis Toussaint et Marie Virginie Céleste MALIVOIRE. Matricule 128 classe 1896 à Rouen Nord, il effectue un service de 3 ans d'abord au 39e RI puis au 154e RI suivi de périodes d'exercice au 39e RI en 1904 puis 1907 (dispensé de la 3e période comme sapeur-pompier).
Mobilisé le 4 août 1914 au 21e RIT, il est tué le 26 août à 4h du matin à Orchies ou il est inhumé avant son transfert en 1923 à la création du carré militaire de Valenciennes. Copie de l'acte de décès sera transmis par Orchies le 10 septembre 1914 : la ville, non occupée, pouvant encore correspondre avec la zone libre ; il sera transcrit le 30 septembre à Dampierre-en-Bray.

Le 21e régiment d'infanterie territoriale faisait partie du très mince rideau de forces alliées opposées aux armées allemandes arrivant par la Belgique malgré sa neutralité.
"La tâche confiée aux Territoriaux était visiblement au-dessus de leurs forces, car le front à garder était immense, et l’extrême nécessité explique seule que le Commandement ait eu recours à un pareil expédient."

Voir le cas de ABRAHAM du 21e RIT pour les combats d'Orchies.


L'acte de décès dressé à Orchies n'est plus disponible, la ville ayant été délibérément incendiée par représailles le 27 septembre 1914 sur ordre du Major Von Mehring. Quelques actes ont pu être reconstitués à partir de ceux adressés le 10, mais pas celui de Legrand Léon.

Son nom figure au monument aux morts de Dampierre-en-Bray :

MaM Dampierre en Bray

Une demande a été déposée auprès du site Mémoire des Hommes pour l'énoncé des prénoms (Léon Hypolite)


Tombe n° 240 :

Source: Externe
LEGUAY Charles
Soldat 25e R.I.
Mort pour la France le 18/07/1917

LEGUAY Charles François né le 15/06/1881 à St-Vaast (Manche) de Louis Charles et NOEL Marie Edouarine. Matricule 1248 Classe 1901 au recrutement de Cherbourg, il est incorporé au 25e RI en 1904 pour un service d'un an (après 2 ajournements ; il effectue ensuite deux périodes au même régiment en 1908 et 1910. Rappelé à la mobilisation générale il rejoint le 25e RI 11e compagnie le 12/08/1914.
En septembre 1916 il est cité à l'ordre du régiment :

"Sous la conduite de son chef de section, s'est résolument lancé sur une tranchée ennemie fortement occupée malgré un feu violent de mitrailleuses et les pertes subies a réussi à prendre position à courte distance d'un réduit de mitrailleuses et a ainsi contribué à la reddition d'un fortin fortement organisé."

Il est porté disparu le 13/10/1916 au Bois de Chaulnes (Somme).

Bois-de-Chaulnes
(source JMO du 9e RMTA)


Son état des services indique un internement à Vahn, puis décédé le 18/7/1916, sans précision de lieu, mais il est mort au Lazaret Bavarois de Valenciennes.

C'est ce que confirment les registres du CICR dont celui-ci :

dc9472

La famille avait contacté la Croix-Rouge en l'absence de nouvelles :

FicheR

Il a été inhumé en tombe commune (Sammelgrab) mais avec cercueil (ici n°263) avant la création du carré militaire en 1923.

Son nom figure au monument aux morts de St-Vaast-la-Hougue :

MaM St Vaast

 


Tombe n° 270 :

Source: Externe
LELANDAIS Eugène
Soldat au 26e R.I.
Mort pour la France le 24-8-1914

LELANDAIS Eugène Constant né le 16/02/1877 à Gorron (Mayenne) fils de jean-Baptiste et de FOUGERES Justine. Matricule 1195 classe 1897 recrutement de Mayenne. Il effectue un service de 3 ans au 104e RI de 1898 à 1901, suivi de 2 périodes au 130e RI en 1904 et 1907 et une autre au 26e RIT en 1912. Rappelé à l'activité et arrivé au 26e RIT le 4/8/1914, il est tué à Crespin le 20 jours plus tard à 10h du matin selon l'acte de décès, alors que le régiment tente -avec d'autres forces en nombre très insuffisant- de contenir la première armée allemande qui vient d'envahir la Belgique malgré sa neutralité. Voir le cas de PREVERT sur ce blog.

Il y a deux fiches à son nom au CICR, dont une faisant état de recherches ; c'est en juin 1916 que paraîtra dans la Gazette des Ardennes N°206 une liste des soldats inhumés "derrière le front allemand".

FicheRt

Il est inhumé à Crespin, puis transféré au carré militaire St Roch à sa création en 1923.

L'acte de décès établi en mairie de Crespin, situé en zone occupée jusque novembre 1918, n'étant pas accessible, la famille obtiendra un jugement qui sera transcrit à Paris 18e le 20 octobre 1917 (et non le 21/09 comme indiqué sur sa fiche MdH).

Son nom figure au monument aux morts de Gorron et au mémorial virtuel de la ville de Paris.


Tombe n° 256 :

Source: Externe
LESOIN Gaston
Soldat 401e R.I.
Mort pour la France le 30-3-1919

LESOIN Gaston Louis né le 8/11/1895 à Marchiennes (Nord) de Lucien et PION Camille. Matricule 363 classe 1915 recrutement de Valenciennes-Douai (et non de Cambrai comme indiqué sur la fiche MdH).
Il a été incorporé au 148e RI le 16/11/1914, puis au 62e RI et au 93e RI 11e compagnie selon son état de services. Il y est affecté lorsqu'il est porté disparu à Mesnil-les-Hurlus le 25/09/1915 et signalé comme prisonnier de guerre à "Marchienneg (Allemagne)"

Marchienneg
sic ESS.

L'une des fiches d'enquête de la Croix-Rouge le signale interné à Munster II le 1er mai 1916, matricule 642, Corvée M.64, mais deux autres registres le donnent à Giessen puis évacué de Giessen vers Soltau.

FicheR

Il sera rapatrié le 20/12/1919 et après un passage au 165e RI, affecté au 401e d'infanterie 6e compagnie le 24/01/1919, puis évacué malade le 26/03 il décède à l'hopital général de Valenciennes (maladie contractée en en service) le 30/03/1919 à 5h du matin.

Son nom figure au monument aux morts de Marchiennes.


Tombe n° 285 :

Source: Externe
LETISSIER Arsène
Soldat 330e R.I.
Mort pour la France de 12-8-1917

LETISSIER Arsène Victor né le 21/07/1886 à St-Denis-de-Gastines (Mayenne) de Joseph et GOBE Adèle. Matricule 809 classe 1906 au recrutment de Mayenne, il effectue un service de 2 ans (1907-1909) au 115e RI ainsi qu'une période d'exercice en 1912. Rappelé à l'activité au 130e RI le 3 août 1914, puis versé au 330e RI (de réserve) 5e bataillon (Btn Jacquinot), 18e compagnie, il est porté disparu le 6/09/1916 à Vermandovillers (Somme), présumé prisonnier (il a été capturé le 4 septembre selon les registres du CICR) et interné à Wahn qu'il n'a jamais atteint mais où ont été internés ceux capturés en même temps que lui.

Vermandovillers SO
Carte du S-O de Vermandovillers issue du JMO du 330e RI page 11
où l'on retrouve les principales tranchées citées.

En réalité, blessé, il est soigné à l'hôpital Bavarois de Valenciennes où il décède le 12 août 1917. Il n'y a pas d'acte de décès enregistré en mairie : depuis le 30 juillet 1917 l'occupant ne transmet plus les décès survenus dans ses hôpitaux. Il sera d'abord inhumé dans le cimetière d'honneur tombe 280 avant son transfert dans le carré militaire du même cimetière St-Roch le 17/11/1923.

dc9360


Il faudra un jugement rendu par le tribunal de Mayenne en 1921 pour déclarer le décès constant. L'acte sera transcrit en mairie de St-Denis-de-Gastines le 27/10/1921.

Son nom figure au monument aux morts de St-Denis-de-Gastines :

MaM StDdG


Tombe n° 254 :

Source: Externe
LUNEL Auguste
Soldat 27e R.I.T.
Mort pour la France le 6-9-1914

LUNEL Auguste Jean Pierre né le 9 avril 1875 à St-Calez-en-Saosnois (Sarthe) de Pierre et TESSIER Lucie.
Matricule 1251 Classe 1895 au recrutement de Mamers, il effectue un service militaire de 3 ans (1896-99) au 117e RI, puis au 103e RI pour une campagne en Algérie du 16/02 au 10/08/1899 et revient au 117e RI ; il effectue 3 périodes d'exercices : au 115e RI en 1903 et 1905 puis au 27e RIT en 1911.
A la mobilisation générale du 2/8/1914 il est rappelé dans ce dernier régiment, 2d bataillon, 8e compagnie.

Historique
Extrait de l'historique du 27e RIT pour la journé du 25 août.


    Selon la famille qui s'inquiète auprès du CICR du manque de nouvelles il est "disparu depuis le 25 août à Douai". La croix-rouge ne dispose pas d'information, jusqu'à la parution d'une liste dans La Gazette des Ardennes n°389 du 29-4-17 qui le signale enterré à Valenciennes ; (je ne sais comment interpréter la mention "fin août 1894)".

Fiche R


Toujours est-il que son décès le 6 septembre 1914 à 11h du soir à l'ambulance du Collège de Jeunes Filles, 8, Boulevard Pater à Valenciennes, enregistré en mairie mais indisponible pour la zone libre jusqu'en novembre 1918, ne sera communiqué à la famille que le 29/05/1917.
Il est inhumé dans le cimetière allemand avant d'être transféré en 1923 dans l'actuel carré militaire.

Plaque cimetière allemand
Plaque du monument allemand 1914. (cliquer)

Malgré l'armistice et la libération des territoires occupés, il y aura jugement en 1921 et transcription à Vivoin (Sarthe) le 14/03/1921.

Son nom figure au monument aux morts de Vivoin "LUNEL A."


Tombe n° 236 :

Source: Externe
MALHEOT Léonard
Soldat 60e B.C.P.
Mort pour la France le 28-7-1915

MALHEOT Léonard né le 27/04/1878 à Alleyrat (Corrèze) de Léger et FOURNOL Marie. Matricule 1879 classe 1898 au recrutement de Tulle, il effectue un service d'un an (1901-1902) au 80e RI suivi de deux périodes au 80e RI en 1905 et au 300e RI en 1908. Rappelé à la mobilisation générale au 92e RI, il passe au 18e BCP en décembre 1914 puis au 60e Bataillon de Chasseurs à Pied, 9e compagnie, en juin 1915.

En juillet le bataillon participe à la 2de bataille d'Artois dans le secteur du cimetière de Souchez et du Cabaret Rouge :

souchez
(JMO de l'artillerie de la 77e division d'infanterie)

Le 12 juillet 1915 le secteur est soumis à un bombardement d'une violence excessive (sic JMO 60eBCP) à la fin de la journée on dénombre 12 morts, 28 blessés et 45 disparus. Parmi ces derniers Malhéot Léonard qui, blessé, a été capturé et soigné à l'hôpital Bavarois de Valenciennes (ambulance du Lycée Wallon, place de la République, Hôpital 61 de la 6e Armée)  où il décède le 28 juillet 1915.

Sans nouvelles, la famille s'adresse à la croix-rouge. Il y a 5 fiches à son nom dont une de recherche mais la référence (R 16288) n'est pas accessible. Il semble qu'une première communication ait été faite le 16/10/1915, et une seconde 14/06/1917.

FicheR

Plusieurs pages de registre donnent un peu plus d'information :

dc2865

et celle-ci qui précise "fosse commune avec cercueil" (N° 37) :

dc7103

Il existe cependant un acte de décès enregistré à la mairie de Valenciennes, au nom de MALHIOT, qui est également le nom qui figure sur son état des services (mais il est né Malhéot). L'acte est resté inconnu de la famille malgré la libération des territoires occupés, elle obtiendra en 1921 un jugement du tribunal d'Ussel qui sera transcrit à Meymac le 30/03/1921.

Son nom figure aux monuments aux morts d'Alleyrat et de Meymac.


Tombe n° 275 :

Source: Externe
MANOT ou NANOT Léonard
Soldat 327e R.I.
Mort pour la France le 20-8-1917

NANOT Léonard né le 21/09/1896 à La Porcherie (Haute-Vienne) de Jean et MEDARD Marie. Matricule 503 classe 1916 au recrutement de Brive(-la-gaillarde, Corrèze, mais figurant dans un registre de la Haute-Vienne), incorporé le 10/04/1915 au 9e RI, passé au 7e RI le 3/12/1915 puis au 327e RI 5e bataillon 17e compagnie le 21/8/1916. Il est porté disparu le 4 septembre au bois blockhaus au nord-est de Lihons :

Bois Blockhaus

Selon l'historique : "Le régiment prend part, les 4, 5, 6 et 7 Septembre, à l'attaque d'une série de tranchées en direction du Bois des Chaulnes, il se heurte à des blockhaus garnis de mitrailleuses et à des troupes excellentes manœuvrières, il leur fait de nombreux prisonniers et leur occasionne des pertes sérieuses. Pendant ces quatre journées, les pertes du Régiment s'élevèrent à 32 Officiers et 1013 hommes"(in Historique du 327e RI). Le JMO rapporte pour la seule journée du 4 : 44 tués, 142 blessés et 247 disparus :

Nanot Disparu JMO 327 19170904

Il est en réalité prisonnier, comme d'autres du 327 à Lihons ou Pressoir et figure sur les listes de mars et octobre (?) 1917 du camp de Limburg a.d. Lahn. A-t-il réellement atteint le camp ? Toujours est-il qu'il est soigné au lazarett bavarois, division 62, feldpost 45 de Valenciennes : il y décède le 12 août 1917 des suites de maladie (verstorben infolge Krankheit) et est inhumé au cimetière allemand, tombe 282 avant d'être déplacé en 1923 dans le carré militaire actuel.

dc9497


Il n'y a pas d'acte enregistré en mairie, l'occupant ne transmettant plus les décès survenus dans ses hôpitaux depuis mi-juillet 1917. La famille a obtenu en janvier 1922 un jugementde décès, transcrit à La Porcherie le 01/03/1922.

Son nom figure au monument aux morts de La Porcherie :

MaM LP

☞ Une demande a été déposée auprès du Pôle des Sépultures pour rectification du nom et de la date de décès.


Tombe n° 267 :

Source: Externe
MARTIN Auguste
Soldat 27e R.I.
Mort pour la France le 28-8-1914

MARTIN Auguste Jean né le 27/08/1877 à Paris-13e de Jean Benoit et GUILLEMOT Marie Julie. Matricule 2573 classe 1897 (mais inscrit sur le registre de 1898 - et non matricule 1898 comme sur la fiche MdH) au recrutement de la Seine-3e bureau, il effectue un service de 2 ans au 93e RI, puis . périodes au 115e RI en 1904 et 1907 et 1913.
Rappelé à la mobilisation il rejoint le 27e RIT le 4/08/1914, blessé dans les premiers combats le long de la frontière belge il décède à l'hôpital auxiliaire de Valenciennes, ambulance du Collège de Jeunes Filles 8 boulevard Pater le 28/8/1914 à 2h du matin (et non "au cimetière" comme indiqué sur la fiche MdH) ; il est inhumé au cimetière des soldats créé par l'occupant, tombe commune cercueil n°4. Il sera déplacé en 1923 dans l'actuel carré militaire.

plaque cimetière allemand
Monument allemand de 1914 (cliquer)

Sans nouvelles, la famille s'adresse à la Croix-Rouge, une fiche de recherche parmi celles à son nom renvoie vers La Gazette des Ardennes n°389 du 29-4-17 qui le signale enterré à Valenciennes. Les références barrées concernent d'autres Martin.

FicheRa FicheRb

 Seule la référence de décès +7097 le concerne :

dc7097

Son nom figure dans le livre d'or de la ville de Bagnolet où il résidat. Le monument aux morts communal ne porte aucun nom.
Une demande de rectification a été déposée auprès du site MdH : matricule et lieu de décès (fiche non réindexable)


Tombe n° 223 :

Source: Externe
MESLIN Constant
Soldat 26e R.I.T.
Mort pour la France le 24-8-1914

MESLIN Constant Joseph né le 24/06/1876 à Hercé (Mayenne) de Louis Emmanuel et BENARD Hortense. Matricule 1204 classe 1896 au recrutement de Mayenne, il effectue un service militaire de 3 ans (1897-1900) au 103e RI, puis deux périodes au 130e RI en 1903 et 1906 suivi d'une troisième au 26e RIT en 1912. C'est dans ce régiment qu'il est rappelé à l'activité à la mobilisation générale : il y arrive le 4 août 1914, et est tué à Crespin (Nord) le 24/08/1914 à 10h du matin selon l'acte de décès, alors que le régiment tente -avec d'autres forces en nombre très insuffisant- de contenir la première armée allemande qui vient d'envahir la Belgique malgré sa neutralité. Voir le cas de PREVERT sur ce blog.
Il est d'abord inhumé au cimetière de Crespin, puis transféré au carré militaire de Valenciennes lors de sa création en 1923.

Il y a deux fiches à son nom au CICR, dont une faisant état de recherches ; c'est en juin 1916 que paraîtra dans la Gazette des Ardennes N°206 une liste des soldats inhumés "derrière le front allemand" (R 7401). Il semble que la famille n'ait été prévenu par ce biais qu'en avril 1917

FicheR

Malgré l'acte de décès dressé à Crespin et disponible dès l'armistice, la famillee obtiendra en 1919 un jugement du tribunal de Mortagne(-au-Perche) transcrit à Pervenchères (Orne) le 5/07/1919.

Son nom figure au monument aux morts de Pervenchères :

MaM Pervenchères


 

◄ De GROFFOS à LEGRAND E.

LEGRAND Léon Hypolite
LEGUAY Charles François
LELANDAIS Eugène Constant
LESOIN Gaston Louis
LETISSIER Arsène Victor
LUNEL Auguste Jean Pierre
MALHEOT Léonard
NANOT Léonard
MARTIN Auguste Jean
MESLIN Constant Joseph

De MOHAMED BEN M'AHMED
à PHAM VAN LONG
 ►

 

 

 

27 juin 2018

05-Soldats français inhumés dans l'actuel carré militaire St Roch : de GROFFOS à LEGRAND E.

◄ De FERRAND à GRICH

GROFFOS Jules Joseph César dit "Beliad"
HAMIDI Mohamed
HERBAUX Victor
HOCHU Louis
HUCHET François Louis
KRUG Emile
LABAYSSE Jean Marie Baptiste
LALANDE Joseph Henri
LECHANTRE Alfred Henri Jean Baptiste
LEGER François Alphonse
LEGRAND Eugène

De LEGRAND L. à MESLIN ►

 

Tombe n° 249 :

Source: Externe
GROFFOS Jules
Soldat au 102e B.C.P.
Mort pour la France le 14-4-1918

GROFFOS Jules Joseph César dit "Beliad" né le 5/07/1885 à Poisoux (Jura) de Joseph et PAUGET Mélanie. Matricule 621 classe 1905, il effectue son service de 1906-1908 au 3e BCP et une période en 1911. Rappelé au 5e BCP le 3/08/1914, il est blessé à la cuisse gauche par un éclat d'obus le 23/07/1916 au nord d'Estrées (Somme) puis le 30/04/1917 une nouvelle plaie en séton au bras gauche au chemin des dames. Le 18/09/1917 il reçoit la citation suivante accompagnée de la croix de guerre :
"Bon chasseur ayant toujours accompli son devoir. A été blessé deux fois"
Passé au 102e Bataillon de Chasseurs à Pied, 3e compagnie, le 20/11/1917, il est porté disparu le 28/06/1918 à Hangest-en-Santerre (Somme) et présumé prisonnier.
L'historique du Bataillon donne un aperçu de la situation :

histo

Il passe pour être au camp de Limburg, en réalité il a été blessé par éclat d'obus aux deux jambes, et est soigné à l'ambulance 122 du lazaret des prisonniers de guerre à Valenciennes où il décède le 14/04/1918. Il n'y a pas d'acte transcrit en mairie, depuis 1917 l'occupant (en l'occurence la 6e Armée) ne transmet plus les informations sur les décès survenu dans ses hôpitaux

Il y a 5 fiches à son nom aux archives du CICR, dont une fiche de recherche :

FicheR

C'est donc le 31/10/1918 au plus tôt que la famille sera prévenue du décès, dont le lieu de décès reste inconnu du camp de Limburg dont il aurait dû dépendre. Il y a 3 références dans les registres :

dc10879

dc12584

Pr80865

Son nom figure au monument aux morts de Poisoux.


Tombe n° 216 :

Source: Externe
HAMIDI Mohamed
Soldat 6e Tirailleurs
Mort pour la France le 21-02-1919

Voir ICI


Tombe n° 252 :

Source: Externe
HERBAUX Victor
Prisonnier civil
Mort pour la France le 16-10-1917

HERBAUX Victor n'est pas qu'un simple prisonnier civil, il a été fusillé le 16/10/1917. Son cas est évoqué ICI. Malgré ma demande auprès du Pôle des Sépultures la plaque - qui ne porte pas les circonstance du décès - ne peut être rectifiée.


Tombe n° 232 :

Source: Externe
HOCHU Louis
Solat 84e R.I.
Mort pour la France le 5-10-1914

HOCHU Louis fils de Valentine Léonie HOCHU, né le 02/08/1891, 40 rue Bichat à Paris (Xe). Matricule 1755 classe 1901 au recrutement de Béthune, affecté le 8/10/1912 au 84e RI. La mobilisation d'Août 1914 prolonge son service "pour la durée de la guerre". Blessé à la jambe et capturé, il décède à l'hopital auxiliaire n°2, Collège de jeunes filles 8 boulevard Pater, le 5/10/1914 à 6 heures du matin (et non le 4 comme reporté sur sa fiche MdH et son État des Services).

Plaque cimetière allemand
Cliquer pour accéder à la plaque de 1914


Il n'y a pas d'indication sur sa capture ou sa disparition, son état des services étant très succinct. Depuis le 18 septembre le régiment se trouvait en repos après les violents combats de Brimont et Bétheny au Nord de Reims, région probable de sa blessure.

Betheny
Carte du 16/09/1914, JMO 3e Génie

Il y a deux fiches à son nom dans les archives du CICR, l'une renvoyant à la Gazette des Ardennes du 29 avril 1917, l'autre à l'un des registres :

Pr5916

 Son nom figure au monument aux morts de Laventie :

MaM Laventie 2


Tombe n° 219 :

Source: Externe
HUCHET François
Soldat 26e R.I.T.
Mort pour la France le 24-8-1914

HUCHET François Louis né le 12/04/1876 à St Baudelle (Mayenne) de François et DEROUET Marie. Matricule 1223 Classe 1896 il effectue un service de 3 ans (1897-1900) au 103e RI, suivi de 2 périodes  au 130e RI en 1903 et 1910, puis au 26e RIT en 1912. C'est dans ce dernier régiment qu'il sera rappelé à la mobilisation générale. Arrivé le 4/8/1914, parti aux armées le 13, il sera tué à Crespin le 24/8/1914 à 10h du matin selon l'acte de décès, alors que le régiment tente -avec d'autres forces en nombre très insuffisant- de contenir la première armée allemande qui vient d'envahir la Belgique malgré sa neutralité. Voir le cas de PREVERT sur ce blog. Il avait épousé Marie Faucouin en 1905.

Il y a deux fiches à son nom au CICR, faisant état de recherches qui n'ont rien donné ; c'est en juin 1916 que paraitra dans la Gazette des Ardennes N°206 une liste des soldats inhumés "derrière le front allemand".

L'acte de décès en mairie de Crespin, en zone occupée jusque novembre 1918, n'étant pas accessible, la famille obtiendra un jugement le 8 mars 1918.

Son nom figure au monument aux morts de St Mars-sur-Colmont :

MaM StMars s C

Une demande a été formulée auprès du site mémoire des Hommes pour la rectification de sa date de naissance (12 avril et non 12 août)


Tombe n° 273 :

Source: Externe
KRUG Emile
Mort pour la France en 1918

KRUG Emile. Avec une hypothétique année de décès, impossible à contrôler, il n'a pas été possible de trouver un seul renseignement complémentaire sur ce qui reste un inconnu.

S'il est décédé à Valenciennes, il ne figure pas dans les registres, l'occupant ne transmettant plus en mairie les décès survenus dans ses hôpitaux après la mi-juillet 1917.

  • Il y a dans les archives du CICR une fiche à ce nom, celle d'un civil allemand, ou austro-hongrois ou turc, sans aucune information ni certitude qu'il ne s'agisse pas d'un simple homonyme. D'autant qu'il est qualifié de soldat par le site Sépultures de Guerre.

Krug Emil

  • On retrouve également son nom КРУГ Эмилий sans plus d'information parmi ceux des prisonniers russes dont de nombreux sites tentent d'établir la liste, notamment celui-ci ; aurait-il pu être inhumé à part du carré russe ???

Un seul -mince- espoir retrouver le nom oublié parmi les quelques 70.000 pages des registres de décès du CICR ; à moins qu'un descendant se manifeste...


Tombe n° 255 :

Source: Externe
LABAYSSE I.
Mort pour la France en 1914-1918

LABAYSSE Jean Marie Baptiste né le 13 février 1878 à Montesquiou (Gers) de Jean Baptiste et LACAZE Louise. Matricule 1342 classe 1898 au recrtutement d'Auch -Gers (Mirande sur fiche MdH). Il effectue un service de deux ans (1900-1902) au 126e RI, puis deux périodes au 88e RI en 1915 et 1909, puis au 125e RIT en mai 1914. Rappelé en août, il passe au 307e RI 6e Bataillon 22e compagnie en juillet 1917.

Il est porté disparu au combat du 25/03/1918 à Libermont (Oise). Le Journal de Marches et Opérations du régiment décrit la journée en détail, elle se solde par le décompte nominatif de 26 tués, 132 blessés et 280 disparus dont Jean LABAYSSE. Voir également l'Historique du régiment. En tant que prisonnier il aurait du rejoindre le camp de Soltau comme en témoignent les registres du CICR relatifs aux captures faites à Libermont.

p86486

L'acte de décès n'ayant pas été transmis en mairie de Valenciennes par l'occupant  - qui ne le faisait plus depuis la mi-juillet 1917 pour les soldats morts dans ses hôpitaux- un jugement sera rendu à Mirande (Gers) en 1922, fixant le décès au 14/09/1918 à Valenciennes.

Son nom figure au monument aux morts de Montesquiou :

MaM Montesquiou

Une demande de rectification de la date de naissance (1878 et non 98) a été déposée auprès du site Mémoire des Hommes, de même que le régiment (307e RI et non 107e).

Deux demandes conjointes ont été  déposées auprès du Pôle des sépultures, ainsi que du site Sépultures de Guerre pour que le prénom, le régiment et la date de décès soient correctement inscrits.


Tombe n° 225 :

Source: Externe
L'ALANDE Joseph
Soldat 26e R.I.T.
Mort pour la France le 24/08/1918

LALANDE Joseph Henri né le 21/01/1876 à St-Pierre-des-Landes (Mayenne) de Michel Pierre et COQUEMONT Marie. Matricule 77 classe 1896 au recrutement de Mayenne. Il effectue un service de 3 ans au 129e RI, suivi de période au 130e RI en 1903 et 1906, puis au 36e RI en 1912.
Rappelé à l'activité à la mobilisation, il rejoint le 26e RIT le 12/8/1914. Il est tué à Crespin (Nord) le 24/08/1914 (et non 1918) alors que le régiment tente -avec d'autres forces en nombre très insuffisant- de contenir la première armée allemande qui vient d'envahir la Belgique malgré sa neutralité. Voir le cas de PREVERT sur ce blog.
Un acte de décès à son nom écrit LALANDRE a été rédigé à Crespin, mais ne sera disponible en zone libre qu'après l'armistice. De ce fait un jugement, rendu en avril 1917 sera transcrit à La Baconnière (Mayenne) le 19/04/1917 ; il s'appuie sur le PV de décès dressé par le lieutenant officier d'état-civil, d'un certificat de non captivité (ce qui supposerait qu'un état -sans erreur- des prisonniers puisse exister !), et sur une note du Corps attestant l'absence de nouvelles.

Il existe dans les archives du CICR une fiche au nom de Lalandre, faisant référence à la liste publiée dans la Gazette des Ardennes N°206 du 11/06/1916.

Son nom figure au monument aux morts et sur la plaque de l'église paroissiale de La Baconnière.

Une demande de rectification a été déposée conjointement sur le site Sépultures de Guerre et le Pôle des Sépultures pour rectification du nom et de la date de décès.


Tombe n° 280 :

Source: Externe
LECHANTRE Alfred
Soldat 2e R.I.T.
Mort pour la France le 1-10-1914

LECHANTRE Alfred Henri Jean Baptiste né le 17 mai 1873 à Rosult (Nord) de Casimir et ALLARD Marie. Matricule 827 classe 1893 au recrutement de Lille, il effectue un service de 3 ans au 9e bataillon de chasseurs à pied puis 2 périodes au 16e BCP en 1900 et 1903 et une au 2e RIT en 1908.
Rappelé à l'activité en août 1914, arrivé au 2e RIT le 14/08 il décède le 1/10/1914 à 6 heures du matin à l'hopital auxiliaire n°2, Collège de Jeunes Filles, 8 Boulevard Pater. Son acte de décès à Valenciennes le domicilie 95 rue Gantois à Lille (Nord), il était marié à Clara HOLMAR.

Le 2°RIT est affecté en totalité à la défense de la place forte de Maubeuge qui, assiégée dès le 27 Août 1914, capitule le 8 septembre.
Le JMO du régiment est inexistant comme l'indique l'Historique du Régiment :
"Les Journaux de Marche et Opérations ayant été brûlés pour ne pas tomber entre les mains de l'ennemi, le détail des opérations a été constitué par les rapports des chefs de bataillon."

L'historique fait le décompte nominatif des pertes (sans qu'on puisse affirmer que liste soit exhaustive) :

  • Disparus à Maubeuge : 11
  • Décédés à Maubeuge : 25
  • Décédés en Captivité : 130

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Lire en détail Le siège de Maubeuge sur le site du Chtimiste

45.000 hommes y sont faits prisonniers, seul un petit nombre parviendra à s'enfuir et rejoindre l'armée française (lire l'Odyssée du colonel Charlier sur ce blog).

Alfred LECHANTRE a certainement été blessé à Maubeuge, il n'en est fait mention nulle part, les registres du CICR précisent simplement sa tombe individuelle (Einzel Grab 20), probablement celle signalée sur ce plan, mais dont les mentions sont illisibles:

dc7088

Son nom sera signalé dans La Gazette des Ardennes 389 du 29/04/1917, qui ne paraissait qu'en territoire occupé. Copie de l'acte de décès sera adressé à Lille en 1919.

Il n'y a pas de noms inscrits sur le monument aux morts de Lille, place Rihour, mais on peut en retrouver la liste des 4367 noms aux archives municipales.

MaM Lille
inauguré le 11/11/1928


Tombe n° 222 :

Source: Externe
LEGER François
Soldat 26e R.I.T.
Mort pour la France le 25-8-1914

LEGER François Alphonse né le 19/03/1876 à Montrouge (Seine) d'Auguste et DUPONT Eugénie. Matricule 2582 classe 1896, il effectue un service de 3 ans au 67 RI (1897-1900) puis 3 périodes : au 26 RI en 1903, au 67e RI en 1906 et au 130e RI en 1912. Il avait épousé GAUVION Marie-Marceline. Rappelé à l'activité et arrivé au 26e RIT le 5 août 1914 il est tué à Crespin (Nord) le 24 août (et non le 25 comme indiqué sur sa fiche MdH, l'acte de décès établi à Crespin en fait foi), alors que le régiment tente -avec d'autres forces en nombre très insuffisant- de contenir la première armée allemande qui vient de traverser la Belgique, pourtant neutre. Voir le cas de PREVERT sur ce blog.

Sans nouvelle, la famille qui réside en zone libre s'adresse à la croix-rouge : 2 fiches dont une de recherche qui le considère d'abord officiellement prisonnier et qui reprend les renseignement fournis par la famille, avec la même référence, celle d'une liste d'inhumés parue dans la Gazette des Ardennes N°206 du 11/06/1916.

Fiche02b

L'acte de décès étant indisponible puisqu'en zone occupée jusqu'au 5 novembre 1918, la famille obtiendra en novembre 1916 un jugement transcrit à Paris 7e le 1/01/1917 (et non le 15/12/1916 comme indiqué sur sa fiche MdH).

Les dates réelles de décès et de jugement de la fiche MdH ont été retranscrites.
Une demande a été déposée auprès du Mémorial 14-18 de Paris pour rectification de la date de décès et du régiment (RIT et non RIC).
Une demande a été déposée auprès du site Sépultures de Guerre pour rectification de la date de décès.
Une demande a été déposée auprès du Pôle des sépultures pour rectification de la date de décès.


Tombe n° 282 :

Source: Externe
LEGRAND Eugène
Soldat 26e R.I.
Mort pour la France le 6-4-1918

LEGRAND Eugène. Malgré mes efforts il n'a pas été possible de trouver la moindre information. En 1918 (si la date est correcte) l'occupant ne transmettait plus en mairie les renseignements concernant les décès dans leurs hôpitaux. La (grande) fréquence du nom ne facilite pas les recherches qui débouchent soit sur des homonymes que l'on peut éliminer, soit sur d'autres dont on n'a pas d'information militaire, comme -par exemple- LEGRAND Eugène né le 31/01/1881 à Lons-le-Saulnier (Jura).

Le régiment lui-même n'est pas certain : 26e RI, 226 RI ? 26e RIT ? Voire 26e RIC ....
Un seul -mince- espoir retrouver le nom oublié parmi les quelques 70.000 pages des registres de décès du CICR ; à moins qu'un descendant se manifeste...
A ce jour, et malgré les informations portées sur sa tombe, il reste un inconnu.


 

 

◄ De FERRAND à GRICH

GROFFOS Jules Joseph César dit "Beliad"
HAMIDI Mohamed
HERBAUX Victor
HOCHU Louis
HUCHET François Louis
KRUG Emile
LABAYSSE Jean Marie Baptiste
LALANDE Joseph Henri
LECHANTRE Alfred Henri Jean Baptiste
LEGER François Alphonse
LEGRAND Eugène

De LEGRAND L. à MESLIN ►

 

 

27 juin 2018

01-Soldats français inhumés dans l'actuel carré militaire St Roch : de ABRAHAM à BERNARD

◄ De TAILLANT à ZENATI

ABRAHAM Adolphe
ADDE Louis Alfred
ALI BEN EL HADJI BEN AOUDA
ARQUEY Barthélemy Augustin
AUGE André Léopold Joseph
AURECHE Marius Urbain
BAILLEUL Charles Augustin
BARRÉ Pierre Marie
BENZERGUA OULD BOUCHENTOUF
BERNARD Henri Gabriel

De BERSON à CARPENTIER ►

 

Tombe n° 304 :


Source: Externe

ABRAHAM Adolphe
Soldat 21e R.I.T
Mort pour la France le 24-8-1914

ABRAHAM Adolphe Joseph, né le 9/10/1875 à Thiédeville -maintenant Val-de-Saâne- (actuelle Seine Maritime) de Léonard Adolphe et JOUENNE Sophronie Désirée. Classe 1895 matricule 1838, il est ajourné pour être finalement incorporé au 94e RI en 1898, puis effectue deux périodes au 39e RI puis une au 21e RIT. Mobilisé le 4 août 1914 dans ce dernier régiment, il décède à Orchies (Nord) le 25 août 1914 selon son état des services et sa fiche Mémoire des Hommes.

    La ville d'orchies ayant été incendiée par représaille en septembre de la même année (voir sur ce même blog La destruction d'Orchies, les registres d'état civils du mois d'août ont été détruits, ne subsistent que de rares reconstitutions (loi du 15/12/1923) à l'aide de copies envoyées aux mairies et retrouvées. Le seul acte de décès établi le 25/08 est celui d'un inconnu, décédé 22 rue des casernes (actuelle rue Gaston Leroy), à l'hopital ambulance, comme par exemple Louis PRIÉ, autre soldat du 21e RIT, reconnu par sa plaque d'identité.

Le 21e régiment d'infanterie territoriale faisait partie du très mince rideau de forces alliées qui ont dû faire face aux armés allemandes arrivant par la Belgique malgré sa neutralité.

     L'historique du régiment est laconique sur ces journées  :

Histo21

    Mais le Journal de Marches et Opérations décrit les journées plus en détail, insistant sur la totale désorganisation (qui aura un écho en mai 1940).
Carte des armées en présence, sachant que les alliés à l'est reculent déjà  :

82DT
(site : http://www.carto1418.fr/)

Son nom figure au monument aux morts de Criel-sur-Mer.

Deux demandes conjointes ont été déposées auprès du site Sépulture de Guerre et du Pole des Sépultures pour que la date de décès soit modifiée (25/8 et non 24). 


Tombe n° 268 :

Source: Externe
ADDE Louis
Soldat au 26e R.I.T.
Mort pour la France le 24-8-1914

ADDE Louis Alfred né le 7 octobre 1876 à St-Calais-du-Désert (Mayenne) de Jean et VANNIER Philomène. Classe 1896, matricule 456, il effectue au 130e RI une année de service militaire (ayant déjà un frère au service) puis deux période réglementaires en 1903 et 1906, et passe dans la territoriale en 1910. Il est rappelé à la déclaration de guerre, affecté le 4/8/1914 à 38 ans au 26e régiment d'infanterie territoriale. Il sera tué à Crespin (Nord) en défendant la frontière avec ceux de la 84e Division d'infanterie territoriale devant le 1er corps d'armée allemand qui vient d'envahir la Belgique pourtant neutre (voir par exemple ICI).
Inhumé d'abord à Crespin, son nom figure dans la liste n°5 du Docteur Allée, médecin au 26e RIT, et dans le registre de décès de Crépin spécialement établi pour les soldats tués ce jour-là :
     "Le 24 Août 1914 à 10h du matin, Adde Louis, soldat au 26e RIT, domicilié chez sa mère à Couptrain (Mayenne) est décédé à Crespin"
Il sera réhinumé à Valenciennes lors de la création après-guerre du carré militaire.
Son nom figure dans la Gazette des Ardennes n° 206 du 11/06/1916, dans une liste qui a servi de base au CICR.
Il est inscrit au monument aux morts de Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise, où il résidait depuis 1909) comme on peut le voir sur la photo issue de ce site :

Source: Externe

 


Tombe n° 288 :

Source: Externe
ALI BEN EL AOUDA
6e Tir.
Mort pour la France le 22-02-1919

Voir  ICI


Tombe n°292 :

 

Source: Externe
ARQUEY Barthelemy
Soldat au 3e escadron du train
Mort pour la France le 08/03/1919

ARQUEY Barthélemy Augustin né le 13 octobre 1897 à Pompéjac (Gironde) de Jean et SENSEY Marie. Classe 1917 mais recensé par anticipation en 1915, il est ajourné puis classé service auxiliaire en mai 1917. Incorporé en septembre au 7e régiment d'infanterie coloniale, il passe au 144e RI en février 1918, au 8e escadron du train en avril et enfin au 3e escadron du train en juin.
Il décède le 8 mars 1919 à l'Hotel-Dieu de Valenciennes de tuberculose pulmonaire "au cours des opérations militaires" précise sa fiche mémoire des hommes. Son acte de décès à Valenciennes porte la mention "Mort pour la France" Ministère des Pensions, 13 août 1924.

Son nom figure au monument aux morts de Pompéjac.


Tombe n° 277 :

Source: Externe
AUGE André
Soldat au 1er Régiment Mixte Colonial 1ère Div. Maroc
Mort pour la France le 22/12/1914

AUGE André Léopold Joseph né le 16 octobre 1882 à Alban (Tarn) d'André et GALTIER Marie. Classe 1902, il est incorporé au 96e RI le 16/11/1903. Caporal tambour en septembre 1905, il termine son service à l'issue des 3 ans puis effectue 2 périodes d'exercices en 1910 et 1912 au 15e RI.
Rappelé le 3 août 1914, il passe au dépôt des Isolés Coloniaux (6e bataillon) le 9 novembre 1914. Blessé le le 18 décembre à Mametz (Somme), il décède le 22/12/1914 à l'hôpital militarisé de Valenciennes. Inhumé au cimetière d'honneur (Ehrenfriedhof), tombe A, cercueil 21.

On pourra lire dans le JMO du 1er RMIC le récit détaillés des combats de Mametz à partir de cette page
L'assaut de la cote 110 y est amplement décrit et illustré.

mametz

Comme toujours en pareil cas, il apparaît dans les relevés du CICR, mais il ne semble pas que la famille ait entamé des recherches,

6458

6947

ainsi que dans la Gazette des Ardennes  N°389 du 2/04/1917, qui n'était pas disponible en France libre !

GDA 389 19170429

Son nom figure au monument aux morts d'Alban.

Une demande a été déposée auprès du site Mémoire des Hommes pour que la date de naissance soit ajoutée dans la transcription.


Tombe n° 299 :

Source: Externe
AURECHE Marius
Soldat 26e R.I.T.
Mort pour la France le 24/08/1914

AURECHE Marius Urbain né le 10/01/1875 à Nîmes (Gard) de Jean Louis et FRAISSE Antoinette. Classe 1895 matricule 1257 au recrutement de la Seine 3e bureau (il habitait alors dans le 14e arrondissement de Paris). Son Etat Signalétique et des Services est absent dans l'indexation qui a été réalisée aux AD75, sans accès au registre lui-même. J'ai cependant obtenu la page manquante (merci à Monique D.) :
Dispensé article 23 comme élève diplômé de l'école nationale des arts et métiers d'Aix, (il est cependant absent des annuaires des A&M) il effectue un an au 102e RI, libéré en 1897, il part comme dessinateur industriel l'année suivante en Russie à Makeevka dit "en territoire des cosaques du Don" actuellement Ukraine. Rentré en 1900, il repart pour Kharkov puis Dusseldorf avant de s'installer à Paris définitivement. Il accomplit 3 périodes d'instruction au 102e RI et passe dans la territoriale en 1909.

Il est soldat au 26e Régiment d'Infanterie Territoriale lorsqu'il est tué le 24 Août 1914 à Vieux-Condé, Rue Castiau, (acte de décès établi en mairie) en tentant de défendre la frontière face à la première armée allemande qui vient de traverser la Belgique, neutre, donc réputée inviolable, tandis que le Corps Expéditionnaire Britannique recule.

carto19140824
(extrait de la carte du jour sur le site carto14-18)

Il y est probablement inhumé jusqu'après la guerre lorsqu'est créé le carré militaire de Valenciennes.
Son nom figure au livre d'or du 14e arrondissement de Paris :

LO Paris14Mais il est absent du Monument aux morts (virtuel)de la ville de Paris ......

2 demandes distinctes ont été déposées auprès des archives de la ville de Paris pour l'ESS et le monument virtuel.


Tombe n° 302 :

Source: Externe
BAILLEUL Charles
Soldat 21e RIT
Mort pour la France le 24-8-1914

BAILLEUL Charles Augustin né à Rouen le 3 janvier 1877, de Benoit et BERTHELOT Maria. Classe 1897 matricule 1745, initialement ajourné il est incorporé en 1900 au 45e RI. Après deux périodes d'exercices au 39e RI, il est rappelé au 21eRégiment d'infanterie territoriale le 3 août 1914. Il est tué à Orchies le 24 août 1914, comme en témoigne la transcription de l'acte de décès établi à Orchies, mais qui a été détruit lors de l'incendie de la ville ordonné le 25/09/1914 par Von Mehring. Voir sur ce blog. Cependant la mairie avait eu le temps de transmettre l'information le 6 septembre avant que le front ne se referme. Cette transcription du 3 octobre 1914 à Fontaine-la-Sorêt est disponible aux archives départementales de l'Eure :

     Le 25 août 1914 à six heures et demi du matin nous avons constaté dans le champ situé derrière la maison habité par M. Cordonnier, faubourg de Douai, qu'un soldat du 21e régiment territorial d'infanterie en garnison à Rouen, porteur d'un livret militaire au nom de Bailleul Charles Augustin, né le 3/01/1877 fils de feu Benoit Arthur et de Maria Elise Berthelot est décédé hier, lors de l'entrée des allemands à Orchies. Dressé le 26 août 1914 (... ...) L'acte de décès ci-dessus a été transcrit le trois octobre 1914 après réception de M. le chef de bataillon commandant le dépôt du 39e RI à Rouen (...)

Voir pour les combats d'Orchies le cas de ABRAHAM Adolphe ci-dessus.

Comme souvent, la famille privée d'information, tente -quand elle est en zone libre- une requête auprès du CICR (celle-ci n'a pas abouti, seules les demandes d'information sont reportées) :

fiche CICR

Son nom figure au Monument aux morts de Fontaine-la-Sorêt :

Source: Externe
Photo by Giogo - Own work, CC BY-SA 3.0

Ainsi que sur celui de l'arrondissement de Bernay.

Une demande de rectification de la date de décès (24 et non 25/8/1914) a été déposée auprès du site Mémoire des Hommes.


Tombe n° 296 :

Source: Externe
BARRE Pierre
Soldat 7e RIT
Mort pour la France 2-6-1918

BARRÉ Pierre Marie né le 28 février 1884 à Augan (Morbihan) de Mathurin et DRUAIS Rose. Matricule 1684 (et non 221  comme indiqué sur sa fiche Mémoire des Hommes) au recrutement de Vannes, il effectue son service au 42e RI de 1905 à 1907. Après 2 périodes d'exercice au 5e Régiment d'infanterie coloniale, il est rappelé à l'activité le 1er août 1914 au 41e RI, puis passe au 7e RI, 3eme bataillon, 9e compagnie le 22/05/1917. Il décède à Valenciennes le 2/06/1918 d'une blessure à la cuisse reçue dans les jours qui précèdent.
L'information sur sa blessure est succincte, mais le 7e RI était engagé depuis le 30 mai (date avant laquelle il était en cantonnement depuis un mois) dans de lourds combats dans la région de Tigny (Aisne), la 9e compagnie est aux avant-postes :

combats
Source JMO du 7e RI, site Mémoire des Hommes

Il figure deux fois dans les registres du CICR, sur une liste de décès

dc 11208


et dans le registre du camp de Limburg an der Lahn (Hesse) qu'il n'a bien entendu jamais atteint :

dc 12180

En 1918 l'autorité allemande ne communiquait plus à la mairie de Valenciennes les informations concernant les soldats décédés sur le territoire de la commune, il faudra un jugement du tribunal de Ploërmel du 10/11/1921 pour que le décès soit inscrit au registre d'Augan le 2/12.

Son nom figure au nouveau monument d'Augan :

MaM Augan

  La double indexation étant possible sur le site MdH, j'ai précisé l'inversion corps/recrutement concernant le n° matricule.


Tombe n° 214 :

Source: Externe
BENZERGUA OULD BOUCHENTOUF
6e Tir. Alg.
Mort pour la France le 3-3-1919

BENZERGUA OULD BOUCHENTOUF  (écrit BENZERGA sur sa fiche MDH) et possiblement BOU CHENTOUF. Né en 1896 (à moins que ce ne soit la classe -1916, matricule 839- qui ait défini cette date, bien que dit "agé de 25 ans" sur son acte de décès) à El Bordj département d'Oran (Algérie) selon cette même fiche MDH.
Comme toujours les informations manquent, les archives d'outre-mer sont incomplètes, l'acte de décès précise qu'il est mort à l'hopital général de Valenciennes, sa fiche MdH de tuberculose pulmonaire aiguë.
Copie de l'acte de décès a été adressé à Tircine, municipalité de Saïda, département d'Oran.

Le 6e régiment "de marche" de Tirailleurs Algériens (ex 3e régiment mixte de zouaves depuis mai 1918) a été dirigé sur Valenciennes le 24 Janvier 1919, il y relève à partir du 27 le 165e RI parti pour la garde sur le Rhin. Les bataillons sont affectés essentiellement à la surveillance frontalière et au service de place ; relevé le 1er avril par le 127e RI, une partie sera cantonnée dans l'ancien lycée rue Ferrand :

Lycee 1918
Source : Bibliothèque municipale de Valenciennes

   La double indexation étant possible sur le site MdH, j'ai précisé le lieu de transcription : Tircine.


Tombe n° 247 :

Source: Externe
BERNARD Gabriel
Soldat 167e R.I.
Mort pour la France 18-10-1917

 

BERNARD Henri Gabriel né le 16 avril 1884 à Simandre (Saône-et-Loire) de Henri François et PUGET Marie Joséphine. Matricule 1254 classe 1904 recrutement de Lons-le-Saunier. Engagé volontaire en janvier 1903 au 44e RI pour 4 ans, soldat cordonnier (sa profession) libéré en 1907. En 1908 il est commissionné dans le même poste au 56e RI et libéré en 1909.

Rappelé lors de la mobilisation et passé au 167e RI le 31 juillet 1915, il tombe aux mains de l'ennemi à Fleury (Meuse) le 11/07/1916. Cette journée - et d'autres hélas !- a été terrible pour le 1-6-7 : pertes pour ce seul jour 1497

JMO 167 p282
Extrait du JMO du 167e RI
Cliquer ICI pour le début des opérations du jour

 

FleuryCarte des opérations

 

Sa fiche du CICR le donne téléphoniste dans la Compagnie Hors Rang du 167e RI, interné à Doeberitz venant de Giessen (liste en date du 20/02/1917)

Liste54499

Il est cependant déclaré décédé au lazaret bavarois de Valenciennes ("en captivité") le 18 octobre 1917, inhumé dans le cimetière militaire St Roch, tombe 996, puis transféré le 17/11/1923 à l'emplacement actuel du carré français. Comme pour d'autres cas, il est difficile de comprendre le rapatriement depuis un camp de prisonnier vers un hôpital de l'arrière, d'autant que cette fois il s'écoule plus d'un an entre capture et décès, et qu'il est difficile de croire à une erreur administrative dans la gestion des camps de prisonniers ......
     Il ne figure pas dans les registres de décès de Valenciennes, mais c'est à partir d'Août 1917 que l'occupant n'a plus transmis les décès en mairie.

Son nom figure au monument aux morts style Arts Déco, quai Gambetta à Chalon-sur-Saône :

MaM Chalon
voir la photo sur wikipedia

Une demande de rectification a été déposée auprès du pôle sépultures de guerre pour la rectification du prénom.

 

◄ De TAILLANT à ZENATI

ABRAHAM Adolphe
ADDE Louis Alfred
ALI BEN EL HADJI BEN AOUDA
ARQUEY Barthélemy Augustin
AUGE André Léopold Joseph
AURECHE Marius Urbain
BAILLEUL Charles Augustin
BARRÉ Pierre Marie
BENZERGUA OULD BOUCHENTOUF
BERNARD Henri Gabriel

De BERSON à CARPENTIER ►

 

8 novembre 2018

La bedide commerce

 

La chaîne Info (LCI) titre ce 8/11/2018 :"A l'approche de l'Armistice du 11 novembre 1918, il n'était pas facile de trouver des drapeaux tricolores. Des articles de journaux de l'époque rapporte qu'au célèbre Bazar de l'Hôtel de Ville (l'actuel BHV), on était en en rupture de stock."

      Et bien pour une fois, depuis le début de l'invasion (25/8/1914 en ce qui concerne Valenciennes), il y aurait eu un avantage à être des territoires occupés; c'est du moins ce que dévoile dans son numéro du 14 au 20 novembre 1918 le journal :

entete

Voici l'article en question :

extrait

Il est vrai qu'au vu des photos prises à Valenciennes dès après la libération de la ville le 2/11/1918, il est légitime de se poser la question .....

"Civilians in Valenciennes cheer a Canadian ammunition column passing through the town".
November, 1918 "Civils acclamant une colonne canadienne de munitions traversant la ville"

 

3551 a003450-v8

     La scène se passe au débouché de la rue de Paris sur la place d'Armes, coin aussi célèbre que la Mercerie " Au coin de Rue" qui a subsisté jusqu'aux années 70. Les drapeaux sont nombreux : France, Commonwealth, États-Unis, Italie (Armes du roi), etc.

    Les panneaux indicateurs sont toujours en allemand, et un Wechselstube -Bureau de change- côtoie la Taverne Lorraine ; à l'étage de celle-ci on distingue un opérateur de prise de vues avec caméra sur trépied, et l'on aperçoit un officier en képi, probablement de la mission française auprès de l'armée britannique ; préparent-ils la visite du Président de la République (Raymond Poincaré) le 10 ? Les vestiges trop visibles de l'occupant auront alors disparu.

 

 

16 septembre 2020

Soldats Allemands de 1940-45 décédés à Valenciennes

 L'étude des soldats allemands décédés à Valenciennes lors des conflits (voir le tableau des nationalités par année pour ceux de la Grande Guerre ) se prolonge par une courte liste de décès lors de la guerre suivante :

16 sont actuellement répertoriés, dont 10 lors des combats fin mai 1940 ; 5 sont des aviateurs décédés en 1943 et 1944, le dernier connu est un prisonnier de guerre affecté aux mines d'Anzin.

 L'un d'entre eux mérite une attention particulière car c'est un vétéran de la guerre précédente alors que la majorité des autres sont nés pendant celle-ci ou juste après. En y réfléchissant, de 1919 (traité de paix) à 1939 (déclaration de guerre) il y a 20 ans, juste le temps d'élever de nouveaux guerriers (et ceci vaut pour toutes les nations belligérantes).

HASSELMANN Karl (dit aussi "Berend") : Capitaine et commandant de compagnie d'un régiment d'infanterie.
Né le 11.12.1891 à Brockdorf-Holstein
Décédé le 26.05.1940 lors de la bataille pour les ponts de Valenciennes.
Il est inhumé au cimetière militaire de Bourdon (Somme), bloc 23, rangée 8, tombe 127.


 Lors de la grande guerre il était lieutenant et commandait la 3e compagnie du 1er régiment d'Infanterie de la Garde (1. Garde Regiment zu Fuß). Il est fait prisonnier le 14/07/1916 à Oviller (Somme, maintenant Ovillers-la-Boisselle) où il est d'abord porté disparu ; blessé au visage, capturé par les britanniques, initialement interné à "Donington Hall", Manoir à Derby, dans le Derbyshire,

Donington Hall PoW
Donington Hall durant la guerre

il sera finalement interné en Suisse à Lenzerheide (canton des Grisons) à compter du 26/11/1917.

 Une adresse figure sur les fiches de recherche du CICR :
Frau Pastor HASSELMANN : Halle a/Saale, Kronprinzenstrasse 32. Brockdof. (probablement sa mère, épouse du pasteur)

Il avait reçu les Croix de Fer de 1e et 2e classe ainsi que l'insigne pour les blessés.
Titulaire d'un doctorat, il enseignait au Johanneum de Lübeck.

 

Retour au tableau des nationalités par année

Voici les 19 noms connus au 22/02/2023 pour ww2, dans l'ordre des décès :

Une liste alphabétique au bas de la page renvoie vers les informations personnelles.  

 

  • LINDEMANN Hermann      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Fw. ; 2./Kampfgeschwader 27
      Naissance  05.02.1915
      Décès  10.05.1940 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        Jägerbeschuß

 

 

 

 

  • GÖHRINGER      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Uffizier ; Jagdgeschwader 3, 2. Staffel
      Naissance  -
      Décès  18.05.1940 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        vermisst

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • FALTIN Kurt      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Uffizier ; 5./Jagdgeschwader 11
      Naissance  -
      Décès  01.07.1944 Raum Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        Luftkampf : Ost S/PG-QG Valenciennes 6.000 m.

 

 

  • LÖWENSTEIN Werner      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  SS-Sturmmann ; SS Art.Rgt. 9, IV. Abt.
      Naissance  12.12.1925
      Décès  01.08.1944 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        vermisst

 

 

BENZ Wolfgang
BÜRGER Adolf
DAU Bruno
FALTIN Kurt
GÖHRINGER
GRASS Wilhelm
HASSELMANN Karl (Dr.)
JORDAN Karl
KOLBE Willi
KUBOTH August
LEICHT Ludwig
LINDEMANN Hermann
LISTL Josef
LÖWENSTEIN Werner
MÜLLER Heinz
PETROSCHINSKI Paul
SCHRANZ Otto
STEHR Bruno
VÖLKEL Fritz
25 septembre 2020

1918 Repli du 359e RI allemand à l'est de Valenciennes.

 Comme je l'ai déjà fait pour le 55e Régiment d'infanterie de réserve, je transcris ici les derniers jours du 359e Régiment d'infanterie lors de la retraite (puis son retour en Allemagne). Comme beaucoup de régiments, il était d'abord prévu qu'il s’appuie sur des lignes "préparées à l'avance" :
la Hermann-Hundig Stellung (en bleu ci-dessous) qu'il ne fera que traverser.
La position de défense la plus reculée était la ligne Antwerpen-Maas qui joignait Anvers à la Meuse, en rouge sur le croquis allemand ci-dessous qui la donne atteinte au jour de l'armistice. Pourtant les unités qui passent par et aux environs de Valenciennes, poussées par l'armée britannique dont les Canadiens, ne dépasseront pas Mons le 11 Novembre à 11h.

Deutsche_Stellungen_1918

 
 A la lecture de l’historique du 359 régiment d'infanterie édité en 1922, on constate une fois de plus un retour "tranquille" mais organisé, avec armes et bagages (de lourds chariots), à travers la Belgique en direction de la frontière allemande que le régiment, ou du moins ce qu’il en reste, atteint à marche forcée le 23 novembre. La traversée ensuite des villes allemandes sera "festive" sinon triomphale. Édité juste après la guerre, l'historique n'a pas cependant l'accent revanchard, voire très politisé, de ceux qui seront édités dans les années 1930.

 

biwak retraite
2 photos non localisées de la retraite en Belgique (source)

 

8 Octobre 1918
(.......)

79 extrait


(.......) Grâce à la défense héroïque et à l'excellente coopération de toutes les armes, le gain de terrain de l'ennemi en ce jour de combat colossal est relativement faible, et la percée espérée de notre front n'est une fois de plus pas atteinte. Cependant, nos forces limitées ne sont plus suffisantes pour une plus longue défense.

 

Combats devant et dans la ligne de défense Hermann.
(du 9 au 23 octobre 1918.)


9 Octobre : La division est retranchée sur la position peu développée «S III» au sud-ouest de Carnières (7 km à l'est de Cambrai). Le désengagement passe inaperçu de l'ennemi. Les restes des 3 régiments 359, 394 et 4 sont regroupés en un seul et même régiment et renforcés par les recrues du dépôt de recrutement de la division.
 Ceux qui sont pris au piège anglais à Forenville [S-O Cambrai] se dégagent à 4 heures du matin, laissant derrière eux les blessés, dont le lieutenant Krotki*.
 L'ennemi, qui avait pilonné les positions déjà abandonnées au lever du jour, hésitait à s'approcher de notre nouvelle ligne et s'était retranché devant elle. A 10 heures du soir, la 206e I.D. se retire, tandis que le front recule ; l'infanterie et les régiments combinés s'installe à la position reconnue par la 208e I.D. à Saulzoir, à 17 km au nord-est de Cambrai. Nous y trouvons du logement sur place.

10 octobre : Le régiment 359 est tactiquement divisé en 3 compagnies d'infanterie (1 de chaque Ier, IIe et IIIe bataillons.), 1 M.G.K. et 1 M-W-K, avec 1 état-major de bataillon (IIIe btn.). Sur le plan organisationnel, les anciennes compagnies existent toujours. Le commandement de toute l'infanterie passe aux commandants régimentaires de la division.

11 octobre : Déploiement à 16 heures au sud-est de Saulzoir ; déploiement en couverture à 17 heures en avant de Haspres. 11h30 départ pour Verchain, 11 km au sud de Valenciennes.

12 au 19 octobre : La Division est le Corps de Réserve du XIVe Corps de Réserve. Hébergement des bataillons combiné du 359 : le 14 à Verchain, jusqu'au 17 à Vendegies, les 18 et 19 à Villers-Pol, car les divisions de front sont en position sur la ligne Hermann. Le 14, le IIe btn. est dissous et réparti dans les Ier et IIIe.

20 au 22 octobre : La division est la réserve de l'armée. Logement du 359e régiment à Erquennes -à 7 km au nord de Bavai- juste au nord de la frontière franco-belge. La relève arrive le 22.

23 octobre : Départ pour Sebourquiaux (9 km à l'est de Valenciennes) en tant qu'élément d'intervention.

 

Carte A
Les n°s sur la carte correspondent à la chronologie et non aux dates.

 

Bataille de Valenciennes
(24 Octobre -4 Novembre 1918)

24 octobre : La division est à nouveau placée sous l'autorité du XIVe Corps de réserve. 9 heures à Préseau (6 km au sud-est de Valenciennes), 13h30 à Maresches (3 km au sud). 20 heures déploiement à Villers-Pol (10 km au sud-est de Valenciennes), qui devient la ligne de front le 25.

25 octobre au 2 novembre : opérations à Villers-Pol.
Disposition : Ier Bataillon à droite (lisière nord de Villers-Pol) avec les 1er et 2e comp. en première ligne, IIIe à gauche (lisière ouest) avec les 12e et 9e comp. Le tir de harcèlement ennemi augmente de jour en jour en vivacité et est fortement soutenu par sa propre artillerie en prévision de nouvelles attaques importantes.
Le 29, les signes de l'attaque imminente se multiplient. Les patrouilles sont très actives des deux côtés. Pendant le raid aérien, le 3e Compagnie de mitrailleuses abat un avion ennemi. Départs quotidiens en raison de la grippe.
Au petit matin du 1er novembre, l'ennemi avance immédiatement à droite de la section régimentaire après avoir soudainement déclenché un feu d'enfer et gagne temporairement du terrain.
Pendant la journée, plusieurs contre-attaques avec des succès variables. Le 1er btn du 394e est subordonné au régiment comme protection du flanc droit.
Le 2 à 6 heures du matin, l'attaque est renouvelée. Comme l'aile droite du régiment est sans appui, elle est temporairement repliée, mais repoussée vers l'avant après que l'espace ait été comblé par le Ier bataillon du 394e régiment.


3 novembre : Les bataillons se retirent de nuit derrière la route Jenlain-Orsinval et creusent des tranchées. Les patrouilles d'officiers qui restent en contact avec l'ennemi sont repoussées à midi. Lorsqu'un tir d'annihilation est nécessaire pour repousser l'ennemi, notre artillerie tire sur sa propre ligne de front.


4 novembre : L'ennemi renouvelle l'attaque à 6h30 du matin. Après un court et lourd bombardement destructeur, il avance sous un écran de fumée. Nos propres tirs d'artillerie s'abattent à nouveau, malgré les rapports répétés, en partie sur nos positions, de sorte que les chefs de compagnie peuvent difficilement maintenir leurs hommes rassemblés. L'ennemi pénètre à la limite de la jonction des deux bataillons, et contourne les compagnies qui font front et se défendent jusqu'à la dernière cartouche, ou se constituent prisonniers. Pendant la journée, les survivants arrêtent la progression de l'ennemi au nord et au sud de Wargnies-le-Petit.

 

 

Combats de repli devant la ligne Anvers-Meuse.
(du 5 au 11 novembre 1918.)


5 novembre : Le front de la division est ramené sur la ligne Bellignies-St. Waast, à 3 km au nord-ouest de Bavay. Le Regt. 359 est en réserve de la division à Bellignies. A partir des restes du régiment d'environ 100 hommes, un bataillon est formé de deux compagnies. Le soir, occupation des nids de mitrailleuses comme protection de l'infanterie.

6 novembre : Le bataillon combiné 359 est tactiquement subordonné au 4e. 10 heures du soir, retraite vers une nouvelle position à Hergies, 4 km au nord de Bavay .

7 novembre : L'opposant ne suit pas. Le soir, retraite sur la ligne Blaugies-Ruinsette, à 8 km au nord de Bavay, maintenant enfin sur le sol belge.

8 novembre : Patrouilles. Dans la soirée, repli de 15 km vers Hyon, à 1 km au sud de Mons.

9 novembre : La journée se déroule dans le calme. Ce n'est que le soir que l'ennemi réapparaît devant le front.

10 novembre : Journée de repos. Le soir, 11 km de retraite vers Thieu, 10 km à l'est de Mons. La patrouille d'officiers reste en contact avec l'ennemi.

11 novembre : Patrouilles et affrontements entre avant-postes. Les combats cesseront à midi [heure allemande]. L'armistice entre en vigueur.

 

Carte B
Les n°s sur la carte correspondent à la chronologie et non aux dates.

 

 Du cessez-le-feu à la démobilisation.
(du 11 novembre au 22 décembre 1918.)


Du 12 au 23 novembre : retour à la frontière allemande par temps sec et ensoleillé.


Le 12, retraite anticipée depuis la dernière position et marche (de 13 km) vers Familleureux,
Le 13, marche le long de la ligne Anvers-Meuse jusqu'à NivelIes (13 km),
Le 14, vers Ottignies, à 25 km au sud-est de Bruxelles (22 km).
Le 15, les restes du 3e bataillon stationnent comme garde de chemin de fer, le personnel des régiments et le 1er Btn. marchent vers Longueville, 6 km à l'est de Wavre (11 km).
Le 16, l'état-major du régiment et le 1er Battalion atteignent Merdorp, à 12 km au sud-est de Jodoigne (23 km), le 3e Btn. est à Glimes, à 5 km au sud de Jodoigne (27 km).
Le 17, le régiment est réuni à Latinne, à 30 km à l'ouest de Liège (marche de 15km pour le 1er Btn, de 30 pour le 3e).
Le 18 marche vers Verlaine, 18 km à l'ouest de Liège (13 km),
Le 19 le personnel et le 3e Btn sont à Seraing (17 km), le 1er à Angleur (23 km) comme garde du dépôt.
Le 20, marche vers à Pepinster (26 ou 20 km). Le 3e Btn et des éléments du 1er y restent jusqu'au 22 comme protection ferroviaire le long de la ligne Pepinster-Verviers, le reste marche et se trouve
Le 21 à Limbourg (14 km), où le 22 est jour de repos.
Le 23 Novembre 1918 à 10h40 du matin, entre Limbourg et Eupen, la frontière allemande [de l'époque] est atteinte.

 

Carte C
Les n°s sur la carte correspondent à la chronologie et non aux dates.

Du 23 novembre au 4 décembre :


Le 23 marche vers Rötgen, à 12 km à l'est d'Eupen (marche de 27 km),
Le 24 par un léger gel sur les Hautes Fagnes arrivons à Gey, à 8 km au sud-ouest de Düren (26 km),
Le 25 à Hochkirchen (20 km),
Le 26 à Brüggen (15 km). Les soldats originaires de la rive gauche du Rhin sont renvoyés dans leurs foyers.
Le 27 marche à Hermülheim (9 km).
Là, le 28, jour de repos, ont lieu les préparatifs pour la marche à travers Cologne en grande tenue.
Le 29 au matin, traversée de Cologne décorée de façon festive, passons devant le commandant de la division et traversons le pont du sud (suspendu) [Hindenburgbrücke ensuite] sur deux colonnes côte à côte pour rejoindre la 17e armée.

Pont Cologne
Passage du pont de Cologne


Logement local à Untereschbach (27 km de marche).
Le 30 marche vers Forsten (28 km),
1er décembre à Klüppelberg (24 km),
Le 2 à Altena (33 km),
Le 3 à Werl (40 km).


Du 4 au 8 décembre : repos à Werl.
Le 5 à midi, défilé du régiment devant Herr Oberst von Wurmb et discours du commandant : Reconnaissance du bon esprit et de l'ordre impeccable pendant le retour, approbation des officiers et des hommes devant être libérés.

9 au 19 décembre : jours de repos à Neheim. Une compagnie régulière "J.R. 359" est constituée, composée des plus jeunes (nés en 1896-99) et de certains volontaires et soldats confirmés
Les autres hommes sont libérés.
19-22 décembre : transport ferroviaire du matériel et du personnel vers Küstrin. Transfert des dossiers et du bataillon de remplacement au 48e régiment d'infanterie.
22 décembre : La compagnie régulière est dissoute à Küstrin et versée au bataillon de remplacement.

 

Carte G

 Pertes des combats autour de Valenciennes et retraite de novembre
(du 24 octobre au 11 novembre ).

Tués : le lieutenant Boelke* et 6 hommes ;
Blessés, disparus ou capturés : 6 officiers et 192 hommes.
Pertes totales : 205.


Pertes totales du régiment pendant la guerre mondiale :
7264 officiers, sous-officiers et hommes du rang.

 

 

 * Le lieutenant KROTKI Franz, 5e compagnie, né à Berlin le 10/04/1889 a d'abord été signalé disparu, puis légèrement blessé et prisonnier.
Les archives du CICR révèlent un peu plus d'information : blessé au coté et au cou et fait prisonnier le 9/10 à Cambrai. Renseignements communiqués à la famille le 26/12/1918.

 

 *  Le lieutenant BOELKE Hermann signalé tué entre le 24 oct et le 11 nov est probablement celui inhumé au cimetière de Frasnoy (Nord) Carré 10, tombe 10 ; la date de décès indiquée est le 30/10/1918

BOELKE Hermann
Photo perso

 

1 décembre 2012

Le Lieutenant-Colonel BERNARD, Iwuy

Lieutenant-Colonel  Eugène BERNARD

Extrait du livre de René Delame : "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs" Hollande & Fils ed. 1933

Le colonel Bernard, [du 27° RIT] continuant sa retraite, n'eut pas le temps de monter dans son auto, alors qu'il se trouvait à Iwuy :  un hussard allemand le rejoignit et lui transperça la gorge.
Tel fut le triste bilan de cette tragique journée du 25 août 1914.

  • Le 22 Août 1914, dans sa 61° année, le Lt-Cel BERNARD avait été nommé commandant d'Armes de Valenciennes.
  • Extrait du JMO du 27°RI en date du 25 Août :

027RIT_19140825_Iwuy

 

  •  L'historique (sommaire) du 27e régiment d'infanterie territoriale, disponible sur Gallica décrit la situation des unités engagées :

.....
       Le 2e bataillon, qui se trouve le plus avancé, puisqu'il occupe la région Château-l'Abbaye - Condé-sur-l'Escaut, reçoit cet ordre le 24 au soir ; les 1er et 3e bataillons le reçoivent le 25 au matin. Le mouvement commence aussitôt. Le lieutenant-colonel Bernard a dû, pendant  la nuit, évacuer Valenciennes, que les troupes allemandes commencent à encercler. Il arrive à Avesnes-le-Sec à 6 h. 30, au moment précis où le chef de bataillon Bourdel, qui occupe ce bourg, reçoit de la Division l'ordre d'aller défendre Iwuy afin de permettre aux troupes voisines de traverser l'Escaut sans être inquiétées.


Déjà, la 2e compagnie, capitaine Maury, est, depuis 6 heures, engagée fortement au Pavé-d'Hordain et s'efforce de barrer à l'ennemi la grande route de Cambrai. La colonne, composée des 1re et 4e compagnies et du convoi du bataillon, se met en marche. A 150 mètres du passage à niveau d'Iwuy, à l'entrée même de ce village, elle se voit brusquement attaquée sur son flanc droit.

Le combat s'engage, mais est de courte durée. En quelques minutes, l'artillerie et les auto-mitrailleuses ennemies détruisent le convoi, avec tous ses chevaux, et la section de mitrailleuses française, qui n'a pas même le temps de mettre ses pièces en batterie.

Les deux pelotons de la 1re compagnie, capitaine Hartuis, toute la 4e compagnie, capitaine Martin-Morel, sont décimés, tandis qu'à 8 h. 15, au passage à niveau, le lieutenant-colonel Bernard, commandant le Régiment, est tué d'une balle à la gorge.

Les débris de la colonne, rassemblés grâce à l'énergie et à la présence d'esprit du chef de bataillon, réussissent cependant à se dégager et gagnent Cambrai. Aux portes de cette ville, ils sont rejoints par la 3e compagnie, capitaine Le Motheux du Plessis, laquelle, ayant reçu l'ordre de rallier directement Iwuy, a été engagée de son côté et a réussi, elle aussi, à échapper aux étreintes de l'ennemi.

.....
  • On trouve dans le livre de Cyriaque Dreumont cette relation du décès du lieutenant-colonel Bernard (p. 26 et s.):

    Le combat d'Iwuy (25 août 1914):

    "Le lieutenant Hervé, de la 1ère compagnie, formant pointe d'avant-garde, a disposé ses hommes tout le long de la rue de la Sautière, dans Iwuy même; il les a postés à l'angle de chaque maison permettant une visibilité de tir propice et lui-même, avec le reste de sa section, s'est placé dans la maison du garde-barrière, sur la droite. 

    "Imperturbable, avec un magnifique sang-froid, il fait le coup de feu sur les tirailleurs dissimulés derrière les diziaux de récoltes sur la crête, et tous ses coups portent car il est excellent tireur; mais, il est impossible de s'éloigner de l'angle de la maison sans être aussitôt fauché par les mitrailleuses du cimetière. 

    "Le lieutenant-colonel Bernard, qui était avec le lieutenant Hervé, s'avance un instant pour voir et tombe frappé d'une balle à la gorge, il est 8h15; on le transporte aussitôt dans la maison, mais la position devient intenable, il faut chercher un abri à l'arrière de la Goudronnerie, à gauche, puis du côté de la gare, à droite, mais les obus ne tardent à tomber sur ces bâtiments. Le commandant Bourdel revenant d'une rapide reconnaissance, trouve alors le cadavre du colonel qui avait eu l'artère carotide coupée et était mort dans un flot de sang; le commandant Bourdel détacha rapidement la Légion d'honneur, prit la montre, le portefeuille et les papiers de son supérieur, il serra le tout dans son mouchoir teint de sang et il remit pieusement ces objets à la Mairie de Cambrai le soir même."

 

HS

 

 

  • Le carré communal d'Iwuy ( Nord).

IWUYMaMLe Monument dans le Cimetière d'Iwuy
(à gauche au fond la Great Cross du Cimetière britannique)

 

Cel_BERNARDAu verso du monument, l'inscription :

"1914-1918

27e TERRITORIAL
Cel EUGENE BERNARD
ALPHONSE FREDET
FERNAND GANET

REPOSENT ICI"

   

    Les états de service de cet officier supérieur étaient remarquables : BERNARD Eugène Gabriel était né à Metz le 19 Avril 1854 ; en 1871 il avait 18 ans quand son pays, la Lorraine, fut arraché à la France ; ne voulant pas servir dans l'armée allemande il s'engagea volontairement au 2me Régiment d'Infanterie de Marine le 26 Août 1872, et c'est dans nos colonies qu'il accomplit toute sa carrière militaire :

  • De 1874 à 1875, il est à La Guadeloupe;
  • Le 12 Juin 1877, il passe sous-lieutenant au 1er Régiment d'Infanterie de Marine ;
  • De 1878 à 1879, il est au Sénégal ;
  • Le 1er Juin 1880, il passe lieutenant au 3ème Régiment d'Infanterie de Marine ;
  • De 1881 à 1883, il est en Nouvelle-Calédonie ;
  • De 1883 à 1884, il fait la guerre du Tonkin ;
  • Le 31 Mai 1884, il est promu capitaine au même Régiment ;
  • De 1890 à 1891, il est à La Réunion ; en 1891, il est aux Comores et Mayotte ;
  • Le 21 Avril 1895, il est nommé chef de bataillon au 7ème Régiment d'Infanterie de Marine ;
  • De 1895 à 1897, il retourne à La Réunion; de 1895 à 1897, il est en Cochinchine et le 30 Novembre 1898, il est admis à la retraite et le 2 Août 1914, il est nommé lieutenant-colonel au 27ème R. I. T. ; il était décoré de la médaille du Tonkin, de Chine, d'Annam ; Chevalier de l'Ordre royal du Cambodge en 1888.

     Le Lieutenant-Colonel a été fait Chevalier (1893) puis Officier (1912) de la Légion d'Honneur : son dossier détaillé dans la base Léonore  permet de suivre son parcours au plus près.

    Le site "Sépultures de Guerre" confirme que les 3 hommes sont enterrés au cimetière d'Iwuy, dans une tombe collective, probablement sous le monument. Seul le lieutenant-colonel possède un acte de décès dressé en 1914 (acte n°42 d'un registre détruit par fait de guerre, reconstitué en 1924), situant sa mort au lieu-dit "la Montagne"

  

LaMontagne

 

 

  •  FREDET Francisque Marie Aimable : Alphonse n'étant pas son prénom, né à Pontcharra (Isère) le 21/11/1877. Il s'était marié à Calais en 1911. Caporal au 27e RIT, 2eme section de mitrailleuses, il est tué au combat d'Iwuy le 25/08/1914. Il n'y aura pas d'acte de décès établi à Iwuy, il faudra un jugement du tribunal de Boulogne-sur-mer en 1920, transcrit à Calais le 28/07/1921 - soit quasiment 7 ans plus tard-  pour que son décès soit officiel.  Entre-temps la famille aura tenté d'avoir des nouvelles par l'intermédiaire de la croix-rouge, l'espérant prisonnier comme l'attestent les (fiches de) recherche dans l'intéret des familles en 1915, mais qui n'ont pas abouti, n'ayant pas été inhumé dans une tombe collective que l'occupant avait répertorié.


  • GONET Fernand Jules Auguste et non pas GANET, ce que confirment les actes d'état-civil. Né le 28/12/1877 à Mamers, dans la Sarthe, ville d'origine du 27eRIT où il était sergent-major, il s'était marié en 1902 au Mans. Il est tué au combat d'Iwuy le 25/08/1914. Il n'y aura pas d'acte de décès établi à Iwuy, il faudra un jugement du tribunal de Mamers et sa transcription le 24 mai 1919 pour que le décès soit officialisé. Entre-temps la famille aura tenté d'avoir des nouvelles par l'intermédiaire de la croix-rouge, l'espérant prisonnier comme l'attestent les fiches de recherche dans l'intéret des familles : c'est en Juin 1917 que le CICR aura connaissance de son décès (et de son inhumation) à Iwuy. Une "liste officielle" sera transmise par les Allemands aux ministère français des Affaires Étrangères, puis au Bureau de Renseignements aux Familles le 27 Août 1917, à une date quasiment anniversaire.

 

 

     Ils ne sont pas les seuls à être tombés lors du combat d'Iwuy le 25 Août 1914, 20 autres noms figurent dans le registre d'état-civil de la commune, enregistrés le 27 Août. Ces soldats ne sont plus enterrés à Iwuy, mais ont été exhumés après la fin des hostilités et déplacés à la Nécropole Nationale d'Assevent près de Maubeuge, sauf GIRARD qui repose à Vendegies-sur-Ecaillon, bien que son nom soit gravé à Assevent.

 

     Cependant, très probablement parce qu'ils ont été associés dans une tombe collective (comme le précise souvent leur état signalétique et des services), ils n'ont pas reçu de sépulture personnelle mais sont dans l'ossuaire de la Nécropole.

488Assevent

Les mêmes renseignements sont repris sur le site  Sépultures de Guerre

    Le peu que l'on savait alors sur eux a parfois été altéré lors de ce déplacement, et les noms qui figurent à Assevent sont parfois différents, mais surtout certains ne sont pas morts à Iwuy -ni même durant la guerre- (CHARTIER, GOHON, MAINE), comme l'atteste leur état-civil et parfois même leur fiche matricule.

AsseventIwuy

Comme les autres, ils ont fait l'objet de recherches auprès de la croix-rouge, en attestent les fiches remplies dans l'intéret des familles ; (seuls MULLER et CHARTIER ne sont pas répertoriés, un certain nombre de fiches étant encore manquantes)

Pour tous sauf un (LHUISSIER ) l'acte de décès indique :

décédé le 25/08/1914 au territoire d'Iwuy lieu-dit la montagne lors d'un combat soutenu contre la troupe allemande.

Enfin, l'acte de décès GOHON est annulé à Iwuy le 24/08/1922.

    Les renseignements dont la Croix-Rouge a disposé pour avertir de leur décès sont des listes mises à disposition par l'occupant et collationnées par les soins du CICR, notamment la "Liste N°9 de soldats Français inhumés derrière le front allemand" parue dans la Gazette des Ardennes du 16 juillet 1916. Malgré ce que l'on peut dire de la "gazette" ses renseignements étaient aussi fiables que possible.

GDAIwuy

Là encore, on remarque des variations dans l'écriture de l'Etat-Civil, mais il s'agit bien des mêmes soldats.

 

  • BARDET Clément Théophile né le 24/05/1876 à Villaines s/ Lucé (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1898, Matricule 1255, centre : Mamers.
    Acte de décès n°47 à Iwuy le 25/08/1914. Ecrit "BARDOT" à Assevent.

 

 

  • BELLANGER Julien Constant né le 06/04/1875 à St Longis (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1895, Matricule 802, centre : Mamers.
    Acte de décès n°58 à Iwuy le 25/08/1914

 

 

  • BELLANGER Julien Louis né le 30/07/1879 à St Célerins (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 1354, centre : Mamers.
    Acte de décès n°60 à Iwuy le 25/08/1914. Prénom Jules à Assevent.

 

 

  • CHARTIER Eugene Marie Ismael né le 14/08/1875 à St Christophe du Luat (Mayenne), soldat au 28e RIT.
    Classe 1895, Matricule 775, centre : Laval.
    Acte de décès n°56 à Iwuy le 25/08/1914.Selon son ESS, il est affecté au 28e RIT et fait prisonnier à Estrun le 26 Aout 1914. Interné à Metz, rapatrié le 05/01/1919, il est libéré du service militaire le 10/11/1924.
    Pas de fiche MDH.
    Une mention marginale de l'acte de naissance établit son décès au 28/08/1952 à Sillé le Guillaume.

 

 

  • DAILLIEZ Polycarpe Jean Baptiste né le 22/04/1873 à Hermies (Pas-de-Calais), soldat au 28e RIT.
    Classe 1893, Matricule 11, centre : Cambrai. (à noter que la fiche MDH donne à la suite d'un déménagement) un second centre  : Mamers, Matricule 245)
    Acte de décès n°61 à Iwuy le 25/08/1914. (Son ESS le signale "décédé en captivité antérieurement au 16/07/1916")

 

 

  • DUBARBIER Ferdinand né le 30/04/1879 à Paris 11e (Seine), soldat au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 2410, centre : Seine 3e Bureau.
    Acte de décès n°57 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • GIRARD Louis Almire né le 28/08/1879 à Mézières sous Ballon (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 1359, centre : Mamers.
    Acte de décès n°54 à Iwuy le 25/08/1914. Sa fiche MDH indique Famars comme lieu de décès. Il est inhumé à Vendegies sur Ecaillon, où 26 soldats Français partagent "Crucifix Corner Cemetery" avec 50 soldats du Commonwealth qui sont tombés dans les combats de la libération du 23/10 au 3/11/1918.

Girard

 

 

  • GOHON Jules Bazile né le 15/09/1875 à La Ferté Bernard (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1895, Matricule 1175, centre : Mamers.
    Acte de décès n°51 à Iwuy le 25/08/1914. Cet acte est annulé le 24/08/1922 par le tribunal civil de 1ère instance de Cambrai.
    Cambrai où il a été soigné pour une blessure à la clavicule gauche à l'ambulance du collège Notre-Dame, comme en témoigne la liste publiée dans l'ouest éclair du 14/11/1914. (voir)
    Il est en réalité interné à Minden,  il figure sur la liste de prisonniers N° 57 publiée par la Gazette des Ardennes du 17/06/1915, puis hospitalisé en Suisse à Interlaken enfin rapatrié le 13/07/1917. Il est libéré du service militaire le 10/11/1924.
    Pas de fiche MDH.
    Sa date de décès ne nous est pas connue.

 

 

  • HUGER Eugene Louis Jules né le 20/05/1878 à Lhomme (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1898, Matricule 246, centre : Mamers.
    Acte de décès n°59 à Iwuy le 25/08/1914 (décès situé à Famars sur la fiche MDH).

 

 

  • JOUENNE Charles Célestin né le 08/10/1877 à Paris 5e (Seine), soldat au 27e RIT.
    Classe 1897, Matricule 4210, centre : Seine 3e Bureau.
    Acte de décès n°46 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • LAVAUD Paul Eugène né le 08/09/1879 à Paris 7e (Seine), soldat au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 3384, centre : Seine 3e Bureau.
    Acte de décès n°52 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • LECOMTE Emile Eugène né le 01/09/1879 à St Michel de Chavaigne (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 863, centre : Mamers.
    Acte de décès n°53 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • LHUISSIER François Auguste né le 29/07/1874 à St Aubin de Locquenay (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1894, Matricule 737, centre : Mamers.
    Acte de décès n°32 à Iwuy le 25/08/1914 : "décédé au "Chemin d'Avesnes le Sec". Cependant l'acte est dressé le 11 juin 1917 à la suite d'une exhumation autorisée par l'administration allemande. Le soldat a été identifié par sa plaque.

 

 

  • MAICHE Louis Henri né le 30/07/1896 à St Corneille (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1896, Matricule 699, centre : Mamers.
    Acte de décès n°50 à Iwuy le 25/08/1914

 

 

  • MAINE Hippolyte Albert Joseph né le 29/05/1876 à Chérancé (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1896, Matricule 80, centre : Mamers.
    Acte de décès n°55 à Iwuy le 25/08/1914. Sur le mur de l'ossuaire d'Assevent il est affecté au 19e Escadron du Train des Equipages Militaires : il y est en effet transféré le 8 Août 1918, puis libéré du service en 1925.
    Il est déclaré "Mort pour la France" : voir sa fiche MDH
    Son décès est établi (mention marginale de l'acte de naissance) au 11/12/1968

 

 

  • MULLER Robert Alphonse né le 10/07/1879 à Issy-les-Moulineaux (Hauts de Seine), Sergent major au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 3340, centre : Seine 3e Bureau.
    Acte de décès n°48 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • PAPILLON Ernest Auguste né le 08/10/1876 à Dollon (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1896, Matricule 1376, centre : Mamers.
    Acte de décès n°49 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • PAPILLON Jules Louis né le 31/12/1879 à Tresson (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1899, Matricule 829, centre : Mamers.
    Acte de décès n°43 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • PLOUSEAU Jules Armand Théodore né le 03/11/1875 à Montaillé (Sarthe), soldat au 27e RIT.
    Classe 1896, Matricule 1281, centre : Mamers.
    Acte de décès n°44 à Iwuy le 25/08/1914.

 

 

  • SAUVAGE Gustave né le 22/06/1881 à Iwuy (Nord), soldat au 27e RIT.
    Classe 1901, Matricule 1978, centre : Cambrai.
    Acte de décès n°45 à Iwuy le 25/08/1914.

 

    Une question se pose alors : si certains ne sont pas regoupés à Assevent, et si le nombre de corps dans l'ossuaire est correct, quels sont ceux qui y reposent en leurs lieu et place ??????

 

22 juin 2011

Fusillés cités dans la London Gazette

 

 

  La London Gazette publie dans 3 suppléments de 1919 (1er Août, 29 Août, 15 Septembre) les noms de 2725 volontaires (essentiellement Belges, Français, parfois avec confusion des nationalités, et quelques Britanniques) attachés à l'Armée Britannique en France, section I, section II et C.O.A. (qui connait la signification de ces catégories ?)


Parmi ces noms figurent ceux de 26 citoyens Français décédés dont

 

  • BARBARE Albert



    • Né le 26 Juillet 1874 à Villers-Plouich dans le Nord, chauffeur au service des Eaux à Marcoing, il sera fait Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume par décret du 31 octobre 1923
    • Il est titulaire de la British War Medal

 

  •  BLONDIAUX Achille, Joseph

    • Né le 1er Mars 1857 à Noyelles ( Nord ) , journalier à Noyelles sur Escaut, il sera fait Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume par décret du 9 Avril 1924.
    • Classe 1877 il est clairon au 129° de ligne.

    • Il appartenait à un service d'espionnage au profit des armées alliées. Cité dans un ordre du Maréchal Sir Douglas Haig du 6 novembre 1918 pour services rendu durant la campagne, il a reçu 2 médailles.

      Il est fusillé à St-Quentin le 27 Décembre 1916.

       
    • "M. BLONDIAUX, par son attitude courageuse et patriotique, a rendu les plus grands services à son pays."

     
  •  COOL Casimir, Emile

    • Né le 2 Août 1875 à Anzin ( Nord ), Soldat au 2° Régiment d'Infanterie Territorial, était en sursis.
    • Ayant été envoyé en mission par l'Armée Britannique, a été fusillé en région occupée par l'ennemi le 11 Mai 1917. [NDR : il a été fusillé à Charleroi (Belgique)]
    • Il est titulaire de la British War Medal.
    • Sa tombe à Bruay-en-Artois :

      Cool Casimir cimetière Bruay

 

  •  DELACROIX Louis Joseph

    • Né le 19 Novembre 1871 à St. Quentin ( Aisne ), fait Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume (1930 ?).

 

  • FRANCOIS Lucien

    • Né le 8 Octobre 1890 à Crévecoeur (Nord ), employé au chemin de fer du Nord à Cambrai, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 9 avril 1924.
    • Engagé volontaire de 1909 à 1912 au 133° RI, affecté spécial aux Ch. de fer du Nord en 1914 il est mobilisé sur place.
    • "Etant resté en territoire envahi, s'est employé à signaler aux Armées alliées les mouvements des troupes allemandes, à traduire en français les ordres reçus par ces derniers et à les communiquer à l'autorité anglaise. Arrêté au cours d'une de ces missions particulièrement dangereuses, fut fusillé par l'ennemi le 17 Décembre 1916."
    • Il est titulaire de la médaille militaire et de la British War Medal.

 

  • LEFEBVRE Edouard et FAUX Léon


  • MASSE Philippe
    • Né le 17 septembre 1869 à Marcoing (Nord). Garde particulier à Marcoing. Fait Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par décret du 31 Septembre 1923.

  • MONIER Henri
    • Né le 12 Janvier 1896 à Bermeraing (Nord). Journalier. Fait Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par décret du 31 Octobre 1923.

  • TREDEZ Paul
    • Né le 31 Mars 1881 à Sainghin en Weppes (Nord) Soldat au 7° RI . Détaché au Service de Contre-Espionnage Britannique, tué le 1er Juin 1917 au cours d'une mission en avion.
    • Déclaré " Mort pour la France".

 

 

 

 

 

 

31 mars 2014

BEUTOM et THERY

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BEUTOM Eric & THERY Paul

Le 7 Janvier 1915 parait cette affiche :

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                    Après la capture de Douai par les Allemands, ces soldats français, tous deux lieutenant, se réfugient à Hénin-Liétard, (maintenant Hénin-Beaumont) où ils tentent de se cacher, en se déguisant en femme, dans le but de regagner les lignes françaises. Arrêtés par une sentinelle ils sont condamnés à mort le 6/01/1915, les Allemands ayant beau jeu de les faire passer pour espions puisque soldats déguisés en civil. La sentence est mise à exécution le 7 janvier. Une famille d'Hénin, qui les avait aidés, les parents et deux enfants sont condamnés également, mais leur peine commuée en détention pour le père, la mère et la fille étant envoyées en Allemagne.

 

  • THERY Paul Henri Théodore est né le 16 septembre 1876 à Douai.  Matricule 690 au recrutement de Cambrai en 1896, il est dispensé article 23 comme docteur en droit. Il renonce pourtant à cette dispense, et est incorporé au 1er Régiment d'Infanterie le 12/08/1903 ; promu Lieutenant de réserve le 19/02/1908.
    En 1913 il est avocat à la cour d'appel de Douai et conseiller municipal.
          Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 5e Régiment d'infanterie territoriale (1er bataillon, 3e compagnie, qui, lorsque - sous la pluie-  le bataillon rejoint Calais avec l'état Major le 5 août, réside au palais de justice de paix, place Crévecoeur puis le 14 à la bibliothéque populaire Bd Lafayette).
        Il fait partie d'une section d'automitrailleuses constituée par l'E.R. de Calais le 15 décembre 1914, auquel vient se joindre le lieutnant BEUTOM

    JMO 5RIT 19140915a16
    Extrait du JMO du 5e RIT : septembre 1914


    automitrailleuse de calais 1914
    Automitrailleuse "improvisée" de Calais (Courtoisie Gal G.F.)



    Une partie de cette section a été capturée à Douai début octobre 1914 : "n'a plus rejoint le 5e RIT".

    JMO 5RIT19141002
    Extrait du JMO du 5eRIT : Octobre 1914



    JMO 5RIT 19150215
    Extrait du JMO du 5eRIT : Février 1915



    Son décès est fixé au 7 Janvier 1915 par jugement déclaratif rendu le 30/07/1920 du tribunal de Douai. Déclaré "Mort pour la France".

    MDH THERY

  • BEUTOM Erich/Erik/Erick est né à Vienne en Autriche le 3 mai 1876. Ingénieur (Polytechnique 1895) de formation, spécialisation électricité, résidant à Paris .

    Sa photo sur le site de l'école polytehnique.

    Affecté au 22e Régiment d’artillerie en garnison à Versailles en 1897 , promu au grade de lieutenant d’artillerie de réserve en 1906, affecté à Dunkerque au 1er Bataillon d’artillerie (Service photoélectrique).

         La mobilisation le trouve affecté depuis 1910 à Dunkerque comme lieutenant au 1er Régiment d'Artillerie à Pied, au service des projecteurs. Muté sur sa demande à une section d'automitralleuses nouvellement créée [15 décembre 1914, où il rencontre le lieutenant THERY, voir JMOs du 5eRIT ci-dessus], il se porte avec courage dans des missions de reconnaissance. Enfermé dans Douai, il cherche sous un déguisement à rejoindre les lignes françaises. Il est déclaré "Mort pour la France" le 7 Janvier 1915.

    MDH BEUTOM Erick

          Il a été décoré de la légion d'Honneur à titre posthume (mais ne figure pas dans la base Léonore) et de la Croix de Guerre avec palme (paru au Journal officiel du 13/12/1920. Il a été cité :

    BEUTOM Citation (TH Gallica)
    Tableau d'honneur de la Grande Guerre ( Gallica)

    BEUTOM JO 19201213
     JO  du 13/12/1920 (Gallica)



    Son nom est repris dans l'Univers israëlite du 21/05/1925 :

    L'Univers israélite 19250521

 

Voir également sur le site  http://pabqt.free.fr/  la page relatant leurs capture et exécution 

 

 

18 mai 2014

Le Chtimi

 

 

Chtimia

   Les plus malheureux parmi nous ont été certainement les hommes qui appartenaient aux départements envahis et occupés par l'ennemi.
   Leurs souffrances physiques étaient accrues du fait qu'ils ne recevaient jamais de colis. Que pouvaient bien leur envoyer les misérables familles, qui végétaient elles-mêmes dans les conditions les plus difficiles ?
   Mais que dire de leurs souffrances morales ? Tandis que le commun des prisonniers avait le droit d'écrire à sa famille quatre fois par mois, alternant hebdomadairement une lettre et une carte postale, alors que le nombre des lettres reçues était illimité, les "envahis" ne pouvaient, dans chaque sens, écrire et recevoir que deux cartes postales mensuelles limitées à onze lignes.
   Ce n'était pas drôle non plus de savoir son pays occupé par l'ennemi et soumis aux horreurs de la guerre. Que faisait la femme là-bas, au milieu des hordes de soldats ? A quelles brutalités ou à quelles tentations pouvait-elle avoir à résister ?

 

   Et quand les Allemands eurent l'idée saugrenue et cruelle d'employer les femmes et les jeunes filles des régions envahies comme ordonnances, blanchisseuses et femmes de chambre de Messieurs les Officiers, tous les braves gars serrèrent les poings de fureur. S'évader? C'était rompre tout lien avec leurs familles! C'était renoncer à ce petit carton laconique et sévèrement censuré, où pourtant on reconnaissait une écriture chère.
   Nos pauvres camarades du Nord et de l'Est se rongeaient les poings et la captivité pour eux fut atroce. Ceux-là n'eurent aucune détente; l'obsession cruelle les hantait jour et nuit. Nous étions gênés devant eux. On avait beau avoir créé, pour eux surtout, un Comité de secours, qui rendait de précieux services et les empêchait de mourir de faim, nous n'osions pas devant eux, ouvrir nos colis, nous dissimulions notre courrier, notre sourire se figeait sur nos lèvres et nos paroles de consolation et d'espoir sonnaient tellement faux que nous préférions nous taire.

 

   Il y avait parmi nous, un brave camarade, un grand diable de "ch'nord" pur-sang qui parlait son patois avec une telle saveur, que nous ne ne connaissions que sous le nom de "Chtimi".
   Complaisant et bon gars, mais volontiers solitaire, généralement sombre, il avait quelque part, du coté de Loos, une femme et trois gosses qui étaient son permanent souci. Il les aimait d'un rude amour de terrien, d'un amour instinctif et presque animal, et il y avait dans son attitude quelque chose de la bête séparée de ses petits et qui tourne en rond dans sa cage.

 

Chtimib

   Mais la bête eût beuglé, mugi, rugi, bêlé. Lui, ruminait sa souffrance et ne disait rien, mais cela grondait en lui.
Un jour, un camarade accourt :
« Viens vite! "Le Chtimi" s'est pendu.
- Où ça?
- Dans les latrines !  
J'arrive. On avait dépendu le malheureux. A une solive du toit se balançait un morceau de corde. Il avait dû se livrer à une véritable acrobatie pour se hisser là.
On avait téléphoné à l'hôpital et en attendant le médecin, on essayait des mouvements respiratoires. Le corps était tiède, mais le cœur ne battait plus : tout fut inutile.

  Le pauvre gars serait inhumé le lendemain sans les honneurs militaires. Le suicide était considéré comme une lâcheté, indigne d'un soldat.
    Soit ! Mais savez-vous ce que l'on trouva dans la main crispée du mort et qu'il n'avait pas lâché dans son agonie ?
Une carte postale ! Un petit carton plus meurtrier qu'une balle et qui avait cheminé avec indifférence pour l'atteindre en plein cœur.

    Sur cette carte ces simples mots tracés au crayon d'une main malhabile:
« J'ai bien de la douleur à vous apprendre que le village a été bombardé par des avions anglais pendant la nuit. Presque tout est démoli. Votre maison a été entièrement détruite. Votre femme et vos enfants, tués en plein sommeil, n'ont pas dû souffrir ».

  Emile Moussat. (L'âme des camps de prisonniers.)
in
Almanach du Combattant, Durassié 1939

 

Chtimic

 

26 mai 2014

1919 - a - Décès de Militaires & Civils Français à Valenciennes

 

      Dès la libération, les municipalités ont repris le contrôle des actes de décès qu'il s'agisse des civils, de soldats décédés sur le territoire de la commune, qu'ils soient déclarés "Morts pour la France" -ou pas.

      En voici la liste dans l'ordre des actes pour 1919, pour les soldats ainsi que pour des cas particuliers. Une liste alphabétique, complétée d'une liste des affectations lui succède.

  •  Outre militaires à divers titres et travailleurs des colonies requis, figurent :

    • Une civile, acte transcrit le 26 mai 1919 à la requête de son mari  (Acte n°435 vue 110) :

      LAUDE Estelle Berthe née à Marcoing (Nord) le 04 juin 1877, décédée à Diest (Belgique) le 17 oct 1918 au cours de l'exode forcé des habitants de Valenciennes.

    • Un enfant réfugié de Lens, fils de parents dont les noms sont inconnus (Acte n°731 vue 185) :

      CAPELLE Henri Jean, âge 8 ans, décédé à l'Hôpital général Canton Sud le 15 déc 1919.

     

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Liste alphabétique des 41 noms ci-dessus.

 

  Liste des affectations connues.

 

Noms Acte
AGOGNÉ (en réalité AGOGUÉ), François Paul 89
ARQUEY, Barthelemy Augustin 240
AUDIN, Arthur Victor 573
BEN AOUDA, Ali Ben Hadji 191
BENZERGUA OULD BOUCHENTOUF, 228
BLED, Mohamed 215
BOURDA, Laurent 268
BRANTHÔME, Georges Louis Clément 174
CALATAYND, Robert 120
CAO VAN XUAN, - 327
CAPELLE, Henri Jean 731
CÔTE, Gilbert Alphonse 500
COUVREUR, Georges 15
DANLOUP, Henri Jean 150
DUPRE, Marius 503
GEORGES, Ernest Michel 224
GOSSENS, Myrtil 430
GOUMENT, Gaston Marcel 244
GRICH, Addah 253
HAMIDI, dit Hamici Mohamed 193
HANQUET, Louis 185
HARDY, Léon 353
LAUDE, Estelle Berthe 435
LECOEUCHE, Jules henri 280
LEFEBVRE, César Henri 76
LEGENDRE, Georges Alexandre 307
LESOIN, Gaston Marcel 308
LORIOT, Eugène Clément 181
MALADRY, Georges 2
MERCIER, Joseph Kléber 628
MOHAMED BEN MOHAMED, - 291
MURAT, Arnaud 290
NGUYEN VAN SUC, 289
OZEAU, Jean 379
PHAM VAN LONG, - 501
RENAUD, Joseph Marie Grégoire 167
SCHIBIAGNE (le vrai nom est SCHIBIAGUE), Paul 160
VINCENT, Marie Noël François 388
VU GIAN, - 482
WASSON, Alexandre 325
ZENATI, Mohamed 194
 
Affectation Acte
13° BCP 388
31° BCP 174
2° Ch Af 160
19° Dragons 430
3° ETEM 240
11° ETEM 224
11° ETEM 307
40° RA 185
46° RA 76
256° RAC 628
1° RAP 15
2° RG 120
5° RG 150
5° RG 244
5° RG 327
5° RG 482
37° RI 89
49° RI 268
127° RI 379
127° RI 500
131° RI 503
155° RI 325
161° RI 2
336° RI 290
401° RI 308
8° RIT 280
8° RTA 291
6° SIM 573
6° Tir 167
6° Tir 181
6° Tir 191
6° Tir 193
6° Tir 194
6° Tir 215
6° Tir 228
6° Tir 253
6° Tir 353

 

 

 

 

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