Henri DURRE, député du Nord
Pour les Nordistes, et plus certainement pour ceux du (très large) valenciennois, le nom de Henri DURRE évoque une rue, une avenue, une place, une école, voire une station de bus. D'ailleurs si vous en connaissez "hors région", merci de me laisser un commentaire.
- Henri DURRE est né à Maubeuge le 15 septembre 1867 où lui sont donnés les prénoms de Théodore Henri ; vous trouverez son nom dans le Dictionnaire des Parlementaires Français, mais aussi sur le monument aux morts du Palais Bourbon.
"Sa tombe est l'un des monuments que le promeneur peut voir au cimetière St Roch de Valenciennes : date du décès 28 octobre 1918.
Partisan du rapprochement Franco-Allemand, à 18 ans il épouse une Allemande.
Établi Représentant de commerce à Valenciennes, c'est un socialiste actif, rédacteur à "L' Avenir de Valenciennes" ; conseiller municipal dès 1900, puis conseiller général, il se présente à la députation : battu en 1902, élu en 1906, battu en 1910, réélu en 1914, il prend ses fonctions deux mois avant la déclaration de guerre : "Sont déclarés élus pour les 3 circonscriptions de Valenciennes, MM. Pierre MELIN, Henri DURRE et François LEFEBVRE" [ce dernier était maire de Denain] (Journal officiel du 3 juin 1914)."
Le Journal Officiel des débats parlementaires fait état des séances de juin, de celles (12) de la première quinzaine de juillet, puis de la session extraordinaire du 4 Août. Il faudra attendre ensuite la 2de session extraordinaire du 22 décembre pour que les députés siègent à nouveau. Henri DURRE assistait aux séances des 15 juillet et 22 décembre. Entre-temps, le député était dans Valenciennes occupée.
La Municipalité lors de la déclaration de guerre se composait de :
M. le Docteur Tauchon, Maire; des Conseillers, au nombre de 27: M. l'Adjoint Dugnolle étant mort le 8 août 1914, fut remplacé par M. Jules Billiet comme deuxième Adjoint. Le Conseil se réunissait chaque matin à 9 heures sans convocation. |
Le député Henri DURRE avait rejoint le conseil municipal dont les délibérations actent sa présence dès le 5 Août ; je ne relate que les faits marquants auxquels il participe.
- Séance du Lundi 31 août 1914. Le peu d'argent qui restait dans les banques ayant servi à payer les premières réquisitions et l'achat de denrées de première nécessité, le Conseil municipal, chassé de la Mairie, se réunit au Café Français, place d'Armes.
Les Allemands voulant absolument se procurer de l'argent, le Commandant Kintzel donna un permis à MM. les députés Durre et Melin, accompagnés de M. Vergeot, percepteur, pour se rendre à Paris afin d'obtenir du Gouvernement l'autorisation de contracter un emprunt pour faire face aux besoins urgents de la Ville. Au début de l'occupation, le flanc droit de l'armée allemande était mal gardé, leur seul objectif étant alors Paris qu'ils comptaient atteindre le 25 août, ce qui les perdit d'ailleurs, n'ayant pas compté sur la résistance héroïque de nos amis les Belges. Il était donc assez facile, les premiers jours de l'occupation, de traverser les lignes allemandes qui ne dépassaient pas Saint-Amand-Orchies.
Après un voyage assez mouvementé, ils furent assez heureux pour rencontrer le ministre des Finances et le ministre de l'Intérieur qui leur firent d'abord espérer qu'un décret paraîtrait le lendemain à l'Officiel, autorisant les communes de l'arrondissement de Valenciennes à emprunter pour la continuation du service des lois sociales et notamment des secours aux familles des ouvriers mobilisés. [Il n'y eut pas de décret, mais une lettre écrite au nom du gouvernement, ceci pour éviter toute jurisprudence]
Quelques heures après le départ de Valenciennes des députés, la situation s'était singulièrement compliquée pour nous par la rançon importante imposée à la Ville de Valenciennes, nécessitant concours des banques de la ville pour faire face à cette exigence ; il eût fallu, pour le bien, pouvoir remplacer au moins la somme décaissée, mais un nouveau sauf-conduit à cet effet, qu'avait permis d'espérer l'autorité allemande locale, ne fut pas accordé par le général commandant à Cambrai le corps d'occupation.
Quoi qu'il en soit, nos députés rentrèrent ici jeudi soir, [3 septembre] et dès vendredi, une commission spéciale, que nous nous empressâmes de constituer, se mit à l'œuvre et élabora le projet que nous allons vous soumettre, et qui permettra, nous l'espérons, de remédier aux besoins les plus urgents.
- 15 septembre 1914 ici se place l'épisode du "Testament de Guillaume" que raconte René Delame
"Le Commandant Kintzel exigea de nouveau une amende d'un million, sous peine de prise d'otages ou de représailles. Il offrit à nouveau un sauf-conduit pour aller demander cette somme au gouvernement français.
Le Député Durre partait ce jour-là sans laissez-passer pour Paris, empruntant le tramway de Saint-Amand à Hellemmes. Chose extraordinaire, les Allemands avaient autorisé le tramway de Saint-Amand à Hellemmes à circuler, ce qui permit à bon nombre de jeunes gens de passer les lignes; mais ils le supprimèrent peu de temps après. Ayant seul l'autorisation de circuler en auto, le Conseil me délégua donc pour aller avec Durre à Lille, demander à M. le Préfet du Nord son appui afin d'éviter des représailles.
Ayant passé les lignes allemandes je rejoignis M. Durre en route et le fis monter dans mon auto. Je lui remis comme cela était convenu le rapport qui nous était parvenu sur la chute de Maubeuge pour qu'il en donnât connaissance au gouvernement à Bordeaux. Nous fûmes surpris de passer aussi facilement les lignes des deux armées, ne rencontrant ni Français ni Allemands.
(.....)
Je laissai M. Durre avec le préfet du Nord à Lille et je rentrai à Valenciennes pour faire part de ma réponse. Naturellement le Commandant Kintzel n'en fut pas satisfait."
- A la séance du 28 octobre 1914, M. Durre, Député, rendit compte de son voyage à Lille et de son entrevue avec M. le Préfet du Nord, qui approuve les décisions du Conseil en ce qui concerne l'application des lois sociales et le paiement des allocations journalières.
- séance du 3 décembre 1914, après que le Maire fût allé faire une démarche à la Commandature.
Le lieutenant Von Mikusch lui répondit que, avant de permettre et d'organiser l'envoi de correspondance aux prisonniers, il serait avantageux de nous procurer, par l'entremise de la Croix-Rouge de Genève, l'indication du lieu de leur internement, mais il ne donna aucun renseignement sur le moyen de faire parvenir nos lettres à Genève.
MM. Durre et Melin, députés, devant se rendre quelques jours plus tard à Paris pour participer à la session de la Chambre, proposèrent de faire une démarche auprès du Comité de la Croix-Rouge, à Paris, pour obtenir que les lettres expédiées par les soins de la Croix-Rouge de Genève, nous parviennent, via Bruxelles, par les soins de la Poste allemande.
- 5 décembre 1914 : Constitution d'une Commission d'études formée pour préparer le ravitaillement de l'Arrondissement.
M. Durre, au moment où son nom fut proposé, déclara que lui-même et son collègue M. Melin tenaient à prévenir l'assemblée de leur prochain départ, si, comme le bruit en était parvenu à Valenciennes, le Parlement français avait été convoqué pour la fin du mois, il vaudrait donc mieux, croit-il, introduire dans la Commission une autre personne. [Les députés seront également présents à la séance du 7/12]
- Vendredi 11 décembre 1914. - Coup de théâtre. - La réunion du Conseil municipal touchait à sa fin, quand entre le Sous-préfet de Valenciennes, M. Cauwes, accompagné de son collègue de Cambrai.
Tous deux étaient revenus depuis peu à Lille. Le général allemand qui commandait à Lille les avait envoyés administrativement pour s'entretenir avec le commandant supérieur de Valenciennes, le Général [allemand] de Mongelas.
Une grande altercation eut lieu entre le Sous-Préfet et les Députés Durre et Melin; ce fut un véritable réquisitoire au sujet de l'abandon de son poste avant l'arrivée de l'ennemi.
(…)
Quoi qu'il en soit, Durre et Melin, trouvèrent que le Sous-préfet aurait dû donner des ordres et des instructions avant son départ, et puisqu'il était parti, il n’y avait pas de raison qu’il revînt.
J'ouvre une parenthèse pour le cas de M. Cauwes :
La règle de droit public est que les fonctionnaires d'autorité, qui représentent directement le Gouvernement, se replient en cas d'invasion, alors que les autres fonctionnaires demeurent en principe à leurs postes. A la veille de l'invasion, les instructions, non écrites, étaient identiques. C’est ainsi que M. Trépont, Préfet du Nord, a reçu et exécuté l'ordre de se rendre à Dunkerque, lors de la première occupation de Lille. M. Cauwes répondit qu'après avoir assisté le 23 août, à un engagement le long de la frontière de Belgique, à Blanc-Misseron et Crespin, il avait reçu des ordres de se replier en en même temps que l'administration des Postes, et qu'il avait brûlé à Saint-Quentin, tous les papiers de mobilisation. S'étant rendu le 26 août au Ministère de l'Intérieur, le Ministre se refusa même à croire que les Allemands fussent à Valenciennes. Selon les ordres du Gouvernement, il partit immédiatement rejoindre son corps, où il fut affecté au début de septembre au 6e régiment d'Infanterie Territoriale. Plus tard, il reçut l'ordre du Gouvernement de rejoindre M. Trepont à Lille. Plusieurs jours plus tard, le Gouvernement sur la demande des élus modifia sa doctrine, et des ordres nouveaux ont maintenu à leur résidence les fonctionnaires de l'administration préfectorale, de la zone située plus en arrière et qui fut bientôt envahie. C'est ainsi que le Sous-préfet de Saint-Quentin dût rester à sa place, et que M. Trepont qui avait exécuté les premières instructions du Gouvernement, lors de la première invasion de Lille, et qui était rentré dans Sa Préfecture après le départ de l'ennemi, y est resté quand Lille, par la suite, a été occupée pour la seconde fois. Pour faciliter la réintégration du Sous-préfet dans ses fonctions, le Maire M. Tauchon, [qui avait refusé la proposition de l’occupant de le nommer officiellement sous-préfet, alors qu’en l’absence de M Cauwes il en assurait les fonctions] envoya sa démission de suppléant à l'autorité allemande, le 13 décembre. Son geste fut unanimement approuvé par le Conseil municipal. M. Douay ajouta qu'il le comprenait parfaitement, aucune investiture officielle ne lui ayant été donnée par le Gouvernement français, ce geste ne pouvait que l'honorer. A la séance du 16 décembre, M. le Maire eut le regret de faire savoir au Conseil que la demande de M. Cauwes n'avait pas été admise par l'autorité allemande. Les deux Sous-préfets, au cours de divers entretiens avec l'autorité allemande ayant refusé de participer en quoi que ce soit aux réquisitions et à toute exécution des ordres ennemis concernant le travail forcé de la population civile, furent faits prisonniers de la 6e armée allemande, et astreints à des résidences fixes, comportant surveillance et visite journalières. C'est ainsi que M. Cauwes fut interné à Tournai. Mme Cauwes, restée à Valenciennes, dans une clinique où elle venait de mettre au monde un enfant, étant atteinte de plus de phlébite aux deux jambes partit avec son mari et ses deux enfants à Tournai, où ils restèrent pendant toute la durée de la guerre. Pendant son séjour dans cette ville, M. Cauwes put rendre des services aux armées alliées, ce qui lui valut la Croix de Guerre (citation à l'armée) la Croix Britannique et citation civile (Officiel du 24 octobre 1919) VOIR . |
Montgelas figurera après la guerre sur une liste de personnes destinées à être jugées :
- séance du 31 décembre 1914 : Nous envoyons notre meilleur souvenir à M. Durre, Conseiller municipal et Député, à M. Melin, Député, qui ont bravé les dangers d'un long voyage pour accomplir leur devoir de représentants de notre région.
Il n'y a aucun détail sur la façon dont les députés ont rejoint la zone libre ; même avec une autorisation de l'occupant, impossible de tenter la traversée du front qui s'était stabilisé et fermé depuis la fin de ce qu'il est convenu d'appeler la course à la mer qui est tout à fait terminée fin octobre. Voir sur le site cartographie14-18. Il était déjà assez extraordinaire qu'Henri DURRE aît pu faire l'aller-retour en septembre-octobre.
Restent deux hypothèses :
- passage par la Suisse comme évacué : fort peu probable en 1914 et l'occupant s'en serait vanté, et 11 jours au plus n'auraient pas suffi,
ou - embarquement dans un port néerlandais (ceux de Belgique étaient occupés), ce qui suppose d'abord un passage -évidemment interdit- de la frontière.
A noter qu'il ne s'agit pas- comme je l'ai vu écrit dans un journal de l'ouest - de se réfugier à Paris, mais bien d'y faire son devoir de député : défendre au mieux sa région occupée.
Toujours est-il qu'il participe à la session exceptionnelle du 22 décembre 1914. Celle-ci est inaugurée par deux discours qui ont eu la chance d'être enregistrés et disponibles sur Gallica (hors panne de leur serveur) :
Celui de Paul DESCHANEL, Président de la Chambre des Députés :
Disque 80t/mn, 2 faces d'une seule plage, cliquer sur >| pour la face B |
Celui de René VIVIANI, Président du Conseil des Ministres.
Disque 80t/mn, 2 faces d'une seule plage, cliquer sur >| pour la face B |
Le 2 septembre 1916, il prononce un discours lors des funérailles de Gustave DUBLED, autre député - socialiste- du Nord (6e circonscription de Lille) décédé le 23 août 1916 à St Maur, et inhumé à Paris au cimetière de Pantin. Le député Mélin l'y accompagnait. A noter que l'épouse du député décédé était restée en zone occupée. (Merci à julienpop pour le signalement)
(L'Humanité du 3 septembre 1916)
Le 11 avril 1917, le nom du député apparaît dans la Gazette des Ardennes n°378, le journal donnant périodiquement dans la rubrique "Nouvelles Régionales" des informations sur des personnes résidant en zone libre (civils ou militaires). Parfois pour l'annoce de décès, parfois pour signaler qu'ils sont en bonne santé (b.s.). L'origine de l'information n'est pas connue (faits divers relevés dans les journaux de France libre ?)
Le député DURRE apparaît dans de nombreuses interventions et discussions reportées au Journal Officiel, certaines ayant plus particulièrement trait aux réfugiés venus des régions occupées, aux otages, aux prisonniers, aux militaires des régions envahies, ouvriers spécialisés, que leurs patrons ne peuvent réclamer, ou à caractère social, comme une proposition de loi ayant pour objet de décider que, pour les accidents du travail, les frais médicaux et pharmaceutiques seront, dans tous les cas et quelle que soit l'incapacité occasionnée par l'accident, à la charge du chef d'entreprise. En n'oubliant jamais sa région envahie :
Bulletin des réfugiés du département du Nord 04/11/1916
L'Humanité du 29/01/1918
A la 121e séance, celle du 22 octobre 1918, le Président de l'Assemblée fait une déclaration à l'ouverture :
Mes chers collègues, (...) Une affreuse nouvelle vient de nous parvenir. (MM. les députés se lèvent.) Notre collègue Durre a été tué près de Valenciennes par une balle de mitrailleuse, et notre collègue Mélin a été blessé. Ils avaient voulu à tout prix, rejoindre leurs compatriotes au premier moment de leur délivrance. Leur cœur n'avait pas assez calculé le danger. Déjà, en pleine occupation allemande, ils avaient traversé, au péril de leur vie, les lignes ennemies pour revenir prendre place parmi nous. Et c'est à l'heure où ils allaient recueillir la récompense de leur courage qu'ils ont été frappés. L'émotion douloureuse de la Chambre sera unanime. (Applaudissements.) Durre était né à Maubeuge en 1867. Il devint voyageur de commerce. Il fut élu député de la 2e circonscription de Valenciennes en 1906. Vous vous rappelez la part active qu'il prit à nos travaux, ses nombreuses interventions à la tribune sur des sujets très divers, le dévouement avec lequel il défendit les intérêts des populations envahies à propos des dommages, des réfugiés, des orphelins, des victimes civiles et des prisonniers de guerre. C'était un homme de cœur. Il me disait naguère son ardente impatience de voir Maubeuge et Valenciennes enfin affranchies du joug de l'étranger. Ses concitoyens, ses électeurs seront consternés, comme nous, en apprenant cette fin tragique. Nous sommes tous auprès de sa famille en ces horribles heures. (Vifs applaudissements.) J'adresse, en votre nom, à notre collègue Mélin, sur l'état duquel nous sommes d'ailleurs rassurés tous nos vœux pour sa prompte guérison. (Applaudissements unanimes.) |
Effectivement, le pire est arrivé au Député décédé la veille, la nouvelle devait paraître dans la presse comme en témoigne le Journal des Débats à qui l'on a demandé de reporter l'annonce après celle de la Chambre. C'est Le Petit Parisien du 30 octobre qui relate les faits le plus complètement, avec le concours d'un témoin qui accompagnait les députés : M. Roger MILLOCHAU, de Lille, rédacteur au Petit Parisien.
Le même Petit Parisien nous fait part le lendemain de l'inhumation à Denain, et c'est d'ailleurs dans l'état-civil de cette commune que l'acte de décès a été enregistré le jour même à 11h du matin.
L'enterrement n'ayant pas eu lieu de façon officielle, il est décidé en 1920 que les restes seront transférés -en grande pompe- au cimetière St Roch de Valenciennes : Le journal L'HUMANITE lui consacre une colonne à la une.
Les obsèques officielles de Durre ---o+o--- Le transfert des restes de notre camarade a donné lieu à une émouvante cérémonie. C'est au milieu d'une affluence des plus considérables que l'on a procédé dimanche au transfert des restes de notre regretté camarade Henri Durre qui avait été provisoirement inhumé à Denain. L'on n'a pas encore oublié en quelles circonstances tragiques le député Valenciennois a trouvé la mort. |
Sa tombe, dont la stèle est l'oeuvre du sculpteur Valenciennois Felix Desruelles, au cimetière St Roch ; la dernière des trois Moires (ou Parques pour les romains) Atropos, représentée ici comme une vieille femme, coupe le fil de la vie après que Lachésis ait déroulé ce qu'avait tissé Clotho. Le hibou est l'interpète d'Atropos.
Un buste mortuaire du député est posé sur sa tombe :
- En novembre 1921, un cargo charbonnier de 6500 tonnes, de type Marie-Louise, sortira des chantiers navals de Caen et portera le nom de "Député Henri Durre".
- Le 20 février 1924, le Journal Officiel publie le décret d'attribution de la médaille de la Reconnaissance française de première classe (Vermeil) à MM DURRE et MELIN.
- Voir également sur ce même blog la page consacrée à la médaille de la Reconnaissance française.
- A noter : Henri DURRE n'a pas été reconnu Mort pour la France.
. . - Le 3 novembre 1918, soit le lendemain de la libération de Valenciennes, parait dans "Le petit journal" du parti social français, l'article ci-dessous concernant le député Mélin :
Sources
Gallica: Journaux d'époque numérisés;
Bibliothèque municipale de Valenciennes ;
Base de données des députés ;
René Delame : "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs" Hollande & Fils ed. 1933 ;
Documents personnels.