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Les civils du Valenciennois dans la Grande Guerre 1914-1918
26 mai 2013

Cahier d'un sous-oficier Allemand

 

                    En 1918 parait aux éditions Payot "Souvenirs de guerre d'un sous-officier allemand (1914-1915-1916)" avec une préface par Louis-Paul Alaux.
 L'un des chapitres relate le séjour à Valenciennes du Feldwebel C_, dont le nom restera inconnu, et dont le destin s'achève en 1916 lorsqu'il abandonne l'armée allemande pour passer au Danemark. La préface conclut :

Une édition anglaise, fidèle traduction, parait en 1919.
Ce qui m'intéresse est le chapitre sur Valenciennes, intitulé  : "Kommandatur (sic) à Valenciennes" que je transcris ci-dessous et qui décrit un peu de la vie de la cité durant l'occupation.

 

XXV
La Kommandantur de Valenciennes


La Kommandantur. - Administration de, la ville. -Trafic de journaux. -Evasions en Hollande. -Bataille entre Bavarois et Prussiens. - Assassinat d'une jeune fille française par un soldat allemand.

En juillet 1915, les bureaux de la Kommandantur de Valenciennes étaient installés dans la Mairie. Le maire avait été autorisé à garder quelques petites pièces pour lui et ses employés. Dans le bâtiment de la cour où se trouvaient avant la guerre le service des eaux et les pompiers, les Allemands avaient installé un dépôt de revolvers, fusils de chasse, munitions, bicyclettes, harnachements de chevaux et autres objets qui avaient été confisqués. Au 2° étage se trouvait la prison des prévenus civils et celle des militaires allemands.


Le chef de la Kommandantur était le lieutenant-colonel Spiers qui faisait partie d'un régiment de uhlans du 13e corps d'armée. Son adjudant, qui le remplaçait au besoin, était le capitaine Kolb. Le lieutenant de réserve Korneman, commis-voyageur en cafés dans le civil, était aussi attaché à la Kommandantur. Le conseil de guerre se composait du commissaire impérial Dr Wunder (notaire à Karlsruhe dans le civil), du Dr Lewin qui le remplaçait au besoin et du sergent-major Sohn, secrétaire-interprète. On ne se servait pas toujours de ce dernier, parce qu'on se méfiait de lui ; mais on ne pouvait pas le chasser à cause des secrets qu'il savait et qu'il aurait pu rendre publics pour se venger.
Dans l'aile droite se trouvait le bureau des passeports où les Français et les Belges qui s'occupaient du ravitaillement des civils recevaient leurs permis de voyager.
La commission de ravitaillement se composait d'un capitaine de réserve, d'un lieutenant de landwehr, de quelques Américains et d'un certain nombre de civils français. Parmi ces derniers, je citerai M. Dreyfus, qui n'a fait que du bien pour ses compatriotes et pour son pays.
Pendant le peu de temps que je restai à Valenciennes -c'est-à-dire jusqu'au départ de la 56" division pour le front- je vis et j'appris des choses extrêmement intéressantes sur le régime auxquels étaient soumis les civils dans cette ville envahie.
Les civils étaient autorisés à circuler en ville et à fréquenter les cafés, les restaurants et les établissements publics de 6 heures du matin à 8 heures du soir. Les magasins et les cafés étaient ouverts de 8 heures du matin à 7 heures du soir.
Dans presque toutes les maisons logeaient des militaires appartenant aux troupes d'étapes.
La musique du 88e régiment jouait tous les jours devant la Kommandantur de midi à une heure. Sur la porte de la mairie flottaient le drapeau impérial allemand et le drapeau royal de Bavière. Sur un grand écusson on lisait: ETAPPEN KOMMANDANTUR


Pendant la journée la circulation dans les rues était très mouvementée.
Une cantine allemande ne vendait qu'aux soldats allemands. Les officiers et les hommes des troupes d'étape vivaient beaucoup mieux qu'ils n'avaient jamais vécu en Allemagne.
Outre leur traitement ou leur prêt, le commandant recevait une indemnité payée par la ville de 35 francs par jour; les autres officiers recevaient 10 francs, les sergents-majors 6 francs, les sous-officiers et soldats 4 francs. De plus, ils logeaient tous gratis dans les hôtels moyennant des bons municipaux d'une valeur de 4 francs. En principe, l'indemnité était une indemnité de nourriture, parce que leur service pouvait les empêcher de manger à l'ordinaire ou au mess. En réalité, tous mangeaient où cela ne leur coûtait rien et gardaient pour eux l'indemnité. Ils mangeaient tous à la caserne Saint-Vincent, rue de Lille. [NDR Caserne Vincent]


En somme, on peut dire que les troupes d'étapes étaient à peu près entretenues aux frais de la population.
Bien qu'au moment où j'arrivai la guerre eût déjà duré près d'un an et que presque tout eût été pris, les réquisitions étaient toujours excessives. On prenait tout ce qui pouvait avoir une valeur quelconque. Toutes les bicyclettes, par exemple, avaient été envoyées en Allemagne, mais on en découvrait tous les jours.


Les mines et les établissements industriels d'Anzin étaient exploités par les Allemands; beaucoup de civils devaient travailler dans les mines pour un salaire misérable. Les champs étaient labourés par leurs propriétaires ou par des ouvriers civils, mais le gouvernement allemand réquisitionnait toute la récolte, ne laissant au propriétaire que le strict nécessaire pour se nourrir et semer au printemps prochain. Les grains étaient envoyés dans un grand moulin de Valenciennes dirigé par un sous-officier; toute la farine devait être employée pour les besoins de l'armée ; le surplus était expédié en Allemagne.


Beaucoup de difficultés auraient pu être évitées par les civils s'ils avaient su rester étroitement unis; mais ils étaient souvent en désaccord, se plaignaient les uns des autres.
Les amendes étant payables en monnaie allemande et la ville n'ayant que des bons, ils étaient obligés, pour pouvoir s'acquitter, de s'adresser à un changeur, ce qui leur coûtait beaucoup plus cher.
Les gendarmes de la Kommandantur se conduisaient en véritables brutes, surtout un nommé Ruff.


Mes fonctions consistaient à interpréter pour le conseil de guerre, surtout pour le Dr Wunder, et à réquisitionner en ville et aux environs des moteurs et certains instruments, machines et outils nécessaires pour la récolte. C'est ainsi que j'eus souvent l'occasion de me trouver en rapports avec des Français en prévention de conseil de guerre. La plupart des détenus civils étaient inculpés de contrebande de correspondance ou de marchandises de France en Belgique ou réciproquement.


C'est ainsi qu'un fabriquant de porcelaine de Saint-Amand, qui se rendait à Valenciennes très souvent avec un permis, fut arrêté et inculpé d'avoir servi d'intermédiaire entre Français et Belges pour des échanges de lettres. Au moment de son arrestation on ne trouva rien de compromettant sur lui et il protesta de son innocence. Il n'en fut pas moins condamné à cinq cents marks d'amende avec défense expresse de quitter Saint-Amand où se trouvait sa fabrique.


Une autre affaire assez curieuse fut l'affaire M... et L... Un certain M..., d'origine belge, mais habitant Valenciennes, fut arrêté et inculpé d'avoir vendu des journaux français qui venaient de Hollande par la Belgique. Voici comment se pratiquait ce petit jeu : des civils, membres de la commission de ravitaillement, étaient autorisés à se rendre à la frontière hollandaise pour les achats de denrées. Là, des Hollandais leur passaient facilement des journaux français. L..., rédacteur à la Gazette de Valenciennes, vendait ces journaux 15 francs pièce à M... qui les louait aux habitants de 3 à 5 francs l'heure. Quand ses clients les avaient lus il allait les vendre à Douai. Quand on arrêta M..., on trouva chez lui quelques vers satiriques qu'il avait faits sur le Kaiser, ce qui lui valut une seconde inculpation. Pendant tout le temps de la prévention; le sergent-major Sohn ne cessa de poursuivre de ses assiduités Mme M... qui était fort jolie, l'assurant que si elle consentait à être aimable il se faisait fort d'arranger l'affaire de son mari. L... et M... furent condamnés chacun à 1.000 marks d'amende pour le trafic de journaux. M... récolta en outre trois mois de prison pour ses vers sur Guillaume II. Le maire de Marly, M. Druy, se trouvait en prison pour avoir fait un voyage en France, par la Hollande et l'Angleterre, pour aller voir son fils qui se trouvait à Brest. Il était ensuite revenu. La chose était possible, parce qu'il y avait en France et en Belgique toute une organisation secrète d'étapes clandestines pour les personnes qui voulaient s'enfuir. Tout était préparé pour faire franchir au fuyard la barrière de fils de fer dans lesquels passait un fort courant électrique : on se servait pour cela d'une double échelle qu'on mettait à cheval sur la barrière. Cela naturellement coûtait assez cher. Quelquefois aussi on achetait la sentinelle. M. Dreyfus, membre de la commission du ravitaillement de Valenciennes, fit ainsi évader plus de 1.500 jeunes gens. Il fut condamné à trois ans de travaux forcés, à peu près en même temps que miss Edith Cavell. Quant au maire de Marly, je ne pus savoir à quoi il fut condamné parce que je quittai Valenciennes avant son jugement.


Deux femmes qui avaient frappé des gendarmes furent condamnées à 1.000 marks d'amende et à trois mois de prison.


Dans la prison de la Kommandantur se trouvaient aussi beaucoup de soldats allemands en prévention de conseil de guerre pour avoir prolongé leur permission ou s'en être octroyée une eux-mêmes; il y avait aussi des cas de refus d'obéissance et de voies de fait envers des supérieurs. Si leur conduite antérieure avait été bonne, on les condamnait à une peine relativement légère, mais on les renvoyait toujours au front en première ligne, leur peine étant suspendue jusqu'à la fin de la guerre. S'ils se conduisaient bien ils pourraient être graciés. On agissait ainsi parce que beaucoup de soldats commettaient exprès des délits pour se faire condamner, espérant ainsi échapper à la guerre.
Lorsque Prussiens et Bavarois se trouvaient dans la même localité, il y avait souvent des rixes. Au mois d'août 1915, il y eut à Douai une véritable bataille entre les troupes de ces deux pays; huit officiers furent tués, ainsi qu'un grand nombre d'hommes; il y eut aussi beaucoup de blessés. Quatre cents hommes furent condamnés par le conseil de guerre de Lille à des peines variant de un an à douze ans de prison ou de travaux forcés. On n'a jamais parlé de cette affaire dans la presse allemande.


Tous les mardis, un convoi de militaires et de civils condamnés ou déportés partait pour l'Allemagne. Un grand nombre de civils furent déportés sans jugement, par simple mesure administrative.


Tout le personnel de la Kommandantur, depuis le lieutenant-colonel Spiers jusqu'aux gendarmes, se faisait faire des quantités de chaussures avec le cuir réquisitionné pour les besoins de l'armée; ils envoyaient ces chaussures en Allemagne. Le Dr Wunder recommandait aux sous-officiers d'agir discrètement pour que ce truc ne s'ébruite pas et il marquait lui-même sur les colis : « Linge à laver » avec le timbre de la Kommandantur.

Mais de tout ce que j'appris pendant mon séjour à Valenciennes, voici certainement l'histoire la plus intéressante:
Il y avait, au parc d'automobiles de Valenciennes, un fils de famille de Munich qui était chauffeur et qui, bien que n'ayant pas fait son volontariat d'un an, ne fréquentait que les officiers : un jeune embusqué de haute volée. Ce jeune homme qui passait son temps agréablement à l'arrière, avait remarqué une jeune fille très jolie : d'environ dix-huit ans, qui était la fille d'une dame qui tenait une auberge sur la route de Marly à Saultain. Le jeune chauffeur se mit à fréquenter l'auberge assidûment, commandant toujours ce qu'il y avait de plus cher comme vins et liqueurs, et cherchant par tous les moyens à entrer en relation avec cette jeune fille. Mais cette dernière paraissait éprouver pour lui une telle antipathie qu'elle quittait toujours la salle aussitôt qu'il arrivait. Le chauffeur, sans se décourager, la suivit plusieurs fois dans la rue, mais elle trouvait toujours moyen de l'éviter. Un jour enfin elle le rencontra au marché de Valenciennes. Le chauffeur qui avait son plan, l'accoste et lui intime l'ordre de le suivre immédiatement. La jeune fille, très effrayée, le suit docilement, car chaque fois qu'un militaire allemand déclare à un civil qu'il l'arrête, celui-ci doit le suivre sans protester, quitte à être mis plus tard en liberté après enquête. Le chauffeur conduit la jeune fille chez lui, la pousse dans sa chambre, l'y enferme à clef et ressort pour aller à son service. Le soir il rentre chez lui retrouver sa prisonnière. Quelques temps après il ressort, et va se constituer prisonnier à la Kommandantur où il déclare qu'il vient de tuer une jeune fille française par accident. On trouve, en effet, le corps de la jeune fille dans sa chambre: elle avait été tuée d'une balle de revolver au front.


La version -absurde- du chauffeur est la suivante: .
La jeune fille avait consenti à se livrer à lui. Comme il se déshabillait pour se coucher, son revolver qu'il avait l'habitude de déposer tous les soirs sur sa table de nuit, partit par suite d'un faux mouvement et la jeune fille fut tuée raide.
Les parents de la victime accusent au contraire le chauffeur d'avoir assassiné leur fille qu'il avait séquestrée, parce qu'elle refusait de se livrer à lui. L'examen médical démontra, en effet, que la jeune fille n'avait pas été outragée.
Le chauffeur fut condamné à six mois de prison pour séquestration arbitraire d'une personne, l'inculpation de meurtre ayant été écartée. Comme il avait fait cinq mois de prison préventive, il fut, quelques semaines après, mis en liberté.
En entendant la lecture de ce jugement inique, le père de la jeune fIlle adressa au conseil de guerre une violente protestation, disant que les Allemands acquittaient l'assassin de son enfant, que la justice allemande n'existait pas, etc... Le pauvre homme fut arrêté aussitôt et déporté en Allemagne quelques jours après.


La vieille dame en deuil est aujourd'hui seule dans l'auberge de la route de Marly, pleurant son enfant et son mari. Cette histoire m'a été confirmée par le sergent-major Sohn, qui assistait au procès en qualité d'interprète. Tout le personnel de la Kommandantur me la confirma également. Ce meurtre et cet acquittement avaient produit une émotion profonde dans toute la ville et n'avaient pas peu contribué à faire haïr encore davantage tout ce qui est allemand. .


Mon séjour à Valenciennes prit fin le 20 septembre, jour où je reçus l'ordre de me rendre à Saverne, en Alsace, où se trouvait mon régiment.

 

              Reste à décider ensuite si ce témoignage est authentique, ou s'il s'agit du œuvre de propagande, suffisamment proche de la réalité (réquisitions abusives, malversations, fraudes diverses), qui ne verse pas dans l' "anti-occupant" primaire reconnaissable d'emblée.

 

 

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17 mai 2013

CANONNE Alfred, COTTEAU Edouard & HERBAUX Victor

 

affiche

 
René Delame : "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs" Hollande & Fils ed. 1933

  • Le Mardi 16 octobre 1917 fut pour nous une jounée de deuil, car la ville recevait de la Commandanture l'avis suivant:
    " Les trois civils dénommés ci-dessous, fusillés ce matin, à 7 heures, suivant la loi martiale, ont été enterrés au cimetière civil de St-Roch.
    " Les numéros des tombes sont les suivants:
    Canonne Alfred, tombe 360;
    Cotteau Edouard, tombe 361;
    Herbaux Victor, tombe 362. "
    Les murs de la ville furent immédiatement recouverts d'affiches rouges destinées à impressionner la population, en annonçant l'exécution de ces trois braves Français, morts pour la Patrie.

    Nous n'eûmes à leur sujet que de très vagues renseignements deux de ces prisonniers étaient domiciliés à Honnechy, le troisième seulement habitait Valenciennes. Cannone et Cotteau ayant trouvé un pigeon voyageur porteur d'un message questionnaire, étaient accusés d 'y avoir répondu.
    Herbaux aurait été déposé, paraît-il, en territoire occupé, par un aéroplane, pour y accomplir un service de renseignements. Je rencontrai l'employé des pompes funèbres Dautel, qui, ayant assisté à l'exécution me dit que les condamnés étaient arrivés à sept heures du matin en camion automobile au champ de tir. Une corde avait été tendue le long de la butte, devant laquelle ils furent alignés à deux mètres les uns des autres, le dos tourné au peloton qui devait les fusiller.
    Ils se rendirent à leur place très courageusement, les yeux non bandés et sans être ligotés.
    Tous trois après la salve, tombèrent à la renverse, puis leurs cadavres furent déposés dans des cercueils et conduits par Dautel au cimetière Saint-Roch, pour y être inhumés.
    On ne saura jamais rendre suffisamment hommage à ces braves Français qui tombèrent victimes de leur patriotisme.
    A cette époque, les prisons regorgeaient de monde, et les Allemands durent préparer d'autres locaux. A la prison de St.Jean, où je devais être enfermé le mois suivant, se trouvaient un colonel et une douzaine d'officiers qui avaient tenté de s'évader, c'est pourquoi les patrouilles circulaient jour et nuit, et arrêtaient les passants pour leur demander leurs papiers. La Commandanture voyait partout des espions.
    C'est ainsi qu'au cimetière Saint-Roch ils arrêtèrent un pauvre évadé, qui, depuis deux mois y était caché, des personnes charitables allaient lui porter à manger.

  • Les actes de décès des 3 hommes figurent dans le registre des décès de la Ville de Valenciennes de 1917, en ligne sur le site des Archives départementales du Nord, Cote 3E 5783 actes N°s 1117, 1118, 1119 pages 278 & 279.
    Ils portent la même mention :

    "Décédé au lieu-dit le Rôleur, Canton Est. Dressé le 23/10/1917 sur l'ordre de la Commandanture.
     Signé: Sellschopp, Lieutenant et Adjudant.
    "


    afiche



    Rien à la lecture de ces actes ne laisse deviner qu'il s'agit d'une exécution. Cependant, ils donnent ou confirment les renseignements suivants :

HERBAUX Victor Edmond

  • Meunier, né à Lille le 07/01/1882, domicilié à Valenciennes, faubourg de Paris, Chemin Latéral, Canton Nord, époux de Maxelende Morchin, il est fusillé à Valenciennes le 16 octobre  1917.
    Déclaré "Mort pour la France".

  • "A été fusillé pour avoir atterri par moyen d'un ballon libre derrière nos lignes, dans l'intention de faire de l'espionnage."
    (Der Oberbefehlshaber)

  • Fait Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume par décret du 21 septembre 1923.

  • Son nom est cité dans la "London Gazette"
  • Sa fiche sur le site Mémoire des Hommes, où il est bien considéré comme soldat du 100e RI (rien cependant dans son Etat Signalétique et des Services ne permet de savoir s'il était en service commandé) :

    MDHerbaux

  •  Les archives royales de Belgique disposent d'une lettre de la mairie de Valenciennes, en réponse semble-t-il à un organisme (belge) recensant les victimes de l'invasion :

    archivesB
    A noter que l'acte de décès porte bien la date du 16 octobre 1917

  • Sa tombe au Cimetière St Roch de Valenciennes : il y est qualifié de "prisonnier civil", dommage que la mention fusillé ne figure pas (et que, malgré ma demande, la plaque ne puisse être rectifiée !)
    De même sur le site "Sépultures de Guerre" auprès duquel une demande de rectification a été déposée.

    Tombe St Roch


  •  Il exite aux Archives du Royaume de Belgique un dossier de 10 pièces, maheureusement non numérisé "concernant Jules Bar et Victor Herbaux, aviateurs sous la direction du GQG britannique et fusillés. 1920-1921.
    Algemeen Rijksarchief / Archives générales du Royaume - I 581 - 2901"

 

COTTEAU Edmond Frédéric

  • Menuisier, né à Honnechy le 03/03/1884, de Frédéric Edmond et PROYE Marie Louise, domicilié à Ors (Nord).
  • Classe 1904, Mle 170 au recrutement d'Avesnes - appelé à la 6° section de commis et ouvriers d'Etat à Châlons sur Marne, puis à Verdun, ensuite à la 6° section Mézières-Charleville. Rentré en 1915 en qualité de menuisier aux ateliers de la Compagnie du Nord à Tergnier.
  • Citation à l'ordre de l'armée
    Médaille militaire.
  • "A été fusillé à Valenciennes le 16 Octobre 1917, pour avoir tenté de faire parvenir des nouvelles, par pigeon voyageur, aux troupes françaises."

    Les pigeons étaient lachés depuis des avions, français ou britanniques, dans des boites les protégeant au mieux des chocs. A l'intérieur on demandait à celui qui trouverait l'oiseau de rédiger un message avec un maximum d'informations et de relacher le pigeon qui ne manquerait pas de revenir à son pigeonnier.  Ceux qui prenaient le risque d'informer les alliés essayaient le plus souvent de se démarquer de fausses informations rédigées par l'ennemi en donnant une information qui devait permettre de les reconnaires ; cette information a souvent servi aux allemands pour retrouver l'expéditeur lorsque le pigeon était capturé par eux.


  • Fait Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume par décret du 25 mars 1924.
  • Le 29 juillet 1919, le Journal Officiel publie sa citation à l'ordre de l'armée 

citation COTTEAU

CANONNE Alfred Amédée

  • Cultivateur, né à Honnechy le 15/05/1856, domicilié à Ors, rue de Landrecies.
  • "A été fusillé à Valenciennes le 16 Octobre 1917, pour avoir tenté de faire parvenir des nouvelles, par pigeon voyageur, aux troupes françaises."

  • Fait Chevalier de la légion d'Honneur à titre posthume par décret du 21 septembre 1923.
  • Le 29 juillet 1919, le Journal Officiel publie sa citation à l'ordre de l'armée (ci-dessus)
  • Sa fiche sur le site "Mémoire des Hommes"

    MDH CANONNE

 

 

Le lieu de décès, donc de l'exécution : le champ de tir du Rôleur, est le même que pour Henri LEGRAND et ses compagnons BEAUVOIS Nicolas et THUILLIEZ Pierre-Joseph qui seront fusillés le 23/02/1918.

Voir la page du blog qui leur est dédiée

       C'est au même endroit que le 28 Août 1944 les nazis fusilleront avant de s'enfuir devant l'arrivée de la 30°Division US "Old Hickory" qui pénètre dans Valenciennes le 2 Septembre, 21 civils dont les noms figurent sur le monument à l'entrée de l'ancien champ de tir : Bacquet François, Charon Isisdore, Cuvelier Pierre, Denys Damien, Farineau Arthur, Farineau Léon, Farineau Arthur fils, Farineau-Deker Clémence, Fabry Gilles, Gontier Jean, Kulpa Charles, Kulpa-Krass Madeleine, Krupa Jean, Lecocq Laurent, Lutas Jean, Millot Albert, Perrin Louis, Perrin Denis, Persiaux César, Pichon Albert, Riquoir Louis.

Roleur
(photo de l'auteur)

 

10 mai 2013

Militaires et Civils (prisonniers, fusillés) décédés durant la Guerre.

 

Les registres étant en cours de dépouillement, la liste actuelle - publiée dans la largeur admise pour ce blog - est chronologique, et sera réorganisée une fois terminée, elle est destinée aux éventuels descendants ou membres de la famille de ces soldats qui en feraient une recherche sur Internet. Le cas échéant, je complèterai leur actuel lieu d'inhumation.

Bien qu'il s'agisse généralement de militaires, je reste dans le cadre de ce blog, car les civils voyaient couramment passer les cortèges se rendant au cimetière, et lorsqu'une cérémonie religieuse catholique avait lieu, il n'était pas rare que des enfants de choeur de la commune accompagnent le desservant, ce qui fut le cas de mon père.

 

PICT8279

 

+ : Mises à jour en cours  :

 Décédés à Valenciennes
1914 1915 1916 1917 1918 1919  Total
Français
(Militaires prisonniers
         ou décédés au combat
et civils fusillés)
 114 noms  66 noms  24 noms 30 noms

79 noms

41 noms  +354

Allemands
(Militaires)

 

 104 noms  107 noms 175 noms 239 noms

 409 noms

 17 noms  1051
MàJ en cours
22/03/2023

Australiens, Britanniques,
Canadiens, Indiens, Irlandais
(Militaires prisonniers)
Belges
(Prisonniers et travailleurs civils)

 5 noms

dont 1 Belge
 34 noms  10 noms
51 noms

dont 8 Belges

7 noms

(7 Belges)
 +1 nom  +108
Russes & Roumains
(Militaires prisonniers)
     12 noms 122 noms

1 nom
ci-dessous

   135
Total Annuel
223 207 221 442 496 59  1648

 

                  Dès le début des hostilités, l'état-civil de Valenciennes fait état des décédés pour fait de guerre dans ses registres, la cité est occupée le 25 Août 1914 et les services municipaux continuent de fonctionner sous la férule de l'occupant.
Les soldats de toutes nationalités, alliés prisonniers, allemands soignés dans les ambulances de la commune, civils fusillés sont normalement répertoriés durant les années 1914, 1915, 1916 et au début de 1917.

Les principales ambulances sont

  • L'Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République.
  • L'Ambulance du Collège de Jeunes Filles, Boulevard Pater (parfois dénommée Lycée de J.F.)
  • L'Ambulance du Collège Notre-Dame, Rue des Capucins.
  • L'Ambulance des Petites Sœurs de Pauvres, 22 Avenue Duchesnois (actuellement n° 104), les Petites Sœurs officieront également faute de place dans divers autres lieux .

Ces édifices existent toujours, quasiment à l'identique.

    Le 13 Juillet 1917, les actes (de Valenciennes) portent la mention "heure actuelle de l’Hôtel de Ville", précisant ainsi que les territoires occupés sont à l'heure allemande, soit une heure d'avance ; écrit ainsi, c'est l'horloge qui est mise à l'heure, pas nécessairement l'esprit des administrés, forme de résistance passive à l'occupation. Dans les registres d'Uccle (Belgique) en Juin 1918 - pour au moins un acte transcrit à Valenciennes-  l'heure est suivie de la mention "trentième degré longitude est Greenwich", ce qui est la limite Est de l'empire colonial belge, où l'horaire est également GMT+2, comme l'heure d'été allemande, imposée le 1er juin 1916, et qui rechangeait au 30 septembre.

   De même à partir de Mai 1917, il y a décalage important dans l'enregistrement des décès de militaires, qui se font en Juillet pour Mai et Juin en Aout pour Juillet, etc ...... Plus aucun décès de soldat allemand ne sera enregistré après le 8 septembre 1917. Les derniers à apparaitre dans les 3 premiers jours d'octobre sont des régularisations du trimestre précédent, avec la mention "dressé sur l'ordre de la Commandanture" qui remplace la déposition réglementaire de 2 témoins.

Par la même occasion plus aucun décès de militaire allié, ni même de prisonnier Russe ou Roumain ne sera enregistré dans les Ambulances et Hôpitaux.
 
   Il n'y aura plus en 1918 que des civils, prisonniers -parfois "ouvriers"- ou fusillés, dont les actes seront dressés avec une courte mention permettant de les distinguer ; seuls les actes des fusillés sont dressés sur l'ordre de la Commandanture.

   Avec l'avancée alliée, des civils réfugiés des communes entre Cambrai et Valenciennes apparaissent dans les registres de même que des Belges, et dès la libération de Valenciennes le 2 novembre, nombre d'entre eux furent d'abord soignés dans l'ambulance que tenaient les Petites Sœurs des Pauvres au 22 ( actuel 104) de l'avenue Duchesnoy, qui est devenue ambulance britannique : la "2nd Casualty Clearing Station"(1) qui y restera jusqu'en juillet 1919 ; y seront également soignés des militaires Français prisonniers rapatriés, dont certains y décéderont.

On y trouve aussi l'acte de décès d'une femme née à Tbilissi, actuelle capitale de le Georgie, peut-être venue avec les prisonniers  requalifiés en travailleurs après la paix signée avec la Russie.

Date de l'acte  N° d'Acte
Natio-
nalité
Nom Prénom Infor-
mations
Précision lieu de décès Date de décès Page du Reg. Date de Naissance Lieu de Naissance
11 déc 1918 986 RU MOUKAMET Djanal Civile Ambulance de l'asile des petites sœurs des pauvres N°2 CCS Anglais, Avenue Duchesnoy, n°21 11 déc 1918 250 20 mai 1899 Tiflies (Russie)

 

     Dès Février 1919, les jugements de décès sont transcrits dans les registres, terminant ainsi la chaine administrative reconnaisant la mort (le plus souvent avec la mention "Pour la France") de soldats nés ou résidant à Valenciennes. Sont transcrits aussi - conformément à la loi, mais non traités ici - les décès de civils hors de la commune (de naissance ou de résidence). Tous ces actes devaient faire l'objet d'une mention maginale dans le registre de l'année de décès, au plus près de la date de celui-ci, ce qui est  rarement le cas.

             
Soldats valenciennois décédés
durant la guerre 

 Transcriptions rédigées en    
1919 (en cours) 1920 1921    
             


  

 (1)Casualty Clearing Station

Ce poste d'évacuation sanitaire faisait partie de la chaîne d'évacuation des blessés, plus en retrait de la ligne de front que les postes de secours et les ambulances de campagne.
Appartenant au Royal Army Medical Corps, le travail de la CCS était de traiter un homme pour qu'il puisse rejoindre son unité, ou, dans la plupart des cas, pour lui permettre d'être évacué vers un hôpital de l'arrière. Ce n'était pas un endroit pour un séjour de longue durée.

Les CCS sont généralement situées sur ou à proximité des lignes de chemin de fer, pour faciliter le mouvement des blessés depuis le champ de bataille et vers les hôpitaux. Bien que de taille relativement importante, les CCS déménagaient fréquemment -d'où le travail conjoint des personnels des Royal Engineers et des hommes de l'Army Service Corps-, notamment dans le sillage des grandes attaques allemandes au printemps 1918 et l'avance des Alliés à l'été et à l'automne la même année. Beaucoup de CCS ont été ensuite déplacées vers la Belgique puis l'Allemagne avec l'armée d'occupation en 1919. Les emplacements de ces postes d'évacuation peuvent souvent être identifiés aujourd'hui par les nombreux cimetières militaires qui les entouraient.

 

5 mai 2013

1918 - Civils alliés décédés à Valenciennes

Retour au tableau des nationalités par année

PICT8279



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Liste alphabétique des 7 noms ci-dessus.

 

 

 

Noms Acte
BARBIER, Léon Joseph 476b
BARREZ, Henri 119
CAULIER, Agathon 180
COLLET, Jules Joseph 473
DECLEVE, Joseph 107
DELHAYE, Noël 428
KAHLEN , Felix 127
 
 

 


 

 

 

5 mai 2013

1918 - Soldats Français décédés à et de Valenciennes, civils fusillés

 

             3 Civils fusillés au lieu-dit "Le Rôleur" le 23 février figurent dans cette liste ;leurs actes sont "Dressés sur l'ordre de la Commandanture, signé Von Witzendorff, Major et Commandant" :

  • LEGRAND Henri
  • BEAUVOIS Nicolas
  • THUILLIEZ Pierre Joseph

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Liste alphabétique des 56 noms ci-dessus.

 

  Liste des affectations connues.

 

Noms Acte
BAGUE, Augustin 1005
BALLEUX, Eugène 490
BEAUVOIS, Nicolas 141
BECU, Aimable 437
BILLIET, Etienne Edouard Joseph 491
BISIAUX, Henri 378
BISSIAU, Adolphe 595
BLAS, Jean Baptiste 176
BOLLE, Richard Louis 1034
CACHEUX, Maurice 803
CANCADE, Antoine Joseph 987
CARLIER, François 733
CLAIE, Désiré Henri 957
CROIX, Leon 391
DAYEZ, Henri 828
DELABY, Antoine Eloi 464
DELATTRE, Raymond Félix Joseph 482
DELEPINE, Gaston 315
DELFOSSE, Alphonse 476
DENNETIERE, Paul Henri 988
DESFRENE, Marius Joseph 632
DOMBRET, Maurice Charles 439
DOREMUS, Edouard 53
DUBOIS, Paul 812
DURIEU, Elie Georges 191
FOLLET, Auguste Marie 320
GAISSE, Marcel 475
GAMEZ, Julius 474
GODEM, Aquila Achille Ulysse 495
GOSSELIN, Maurice 468
GRENON, Fernand 964
HURIAUX, Gilbert Valère 485
JASPART, Arthur 444
KENDEL, Ahmed 471
LEDIEU, Victor 472
LEGRAND, Emile 198b
LEGRAND, Henri 140
LIBERAL, Joseph 623
MARRIER, Raymond Gontran 951
MARTINAGE, Gaston Edmond 635
MIGNOT, Alfred 94
MONFORT, Mathurin 1009
MONIER, Antoine Eloi 400
MOREAU, Octave 122
MUREZ, Ferdinand Jules Gustave 200
PILLOIS, Maximin Bastiani 691
PILLON, A 1007
PLANCHON, Kules Alfred 241
POSTILLE, Etienne 316
POTTIER, Emile 319
QUIVY, Emile Désiré Léopold 387
RUBIN, Jean Baptiste 518
SAID BEY GUERBI, 1014
THUILLIEZ, Pierre Joseph 142
VANHOOF, René Désiré 913
VEUBELOT, Arthur 652
 
Affectation Acte

 


 

 

 

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4 mai 2013

1917 - Soldats Français décédés à (et de) Valenciennes

Ajout du 01/02/2022 :
     Le dossier complet (58 pages) de recherche du soldat Georges Marcel Jacques COMBRIER, noté COMBRIE dans le registre, figure aux Archives de l'Herault :

"Georges" Marcel Jacques Combrier, fils de François Marcel Combrier et Marie Pauline Carrière, naît le 13 août 1889 à Nissan-lez-Ensérune (Hérault). Alors qu'il est cultivateur à Nissan-lez-Ensérune, il contracte un engagement volontaire pour 3 ans le 26 octobre 1907 à la mairie de Béziers au 76e régiment d'infanterie (76e RI). Arrivé au corps le 28 octobre 1907 (classe 1909, matricule n° 232 au recrutement de Béziers), il est soldat de 2e classe jusqu'au 26 octobre 1910, date à laquelle il est renvoyé dans ses foyers avec un certificat de bonne conduite. Rappelé à l'activité par la mobilisation générale le 1er août 1914, il gagne la 23e compagnie du 296e régiment d'infanterie (296e RI). Georges Combrier est promu caporal le 6 septembre 1915, puis évacué pour maladie le 18 novembre 1915. Il regagne le Front le 6 janvier 1916 et est porté disparu le 23 octobre 1916 vers Sailly-Saillissel (Somme). Georges Combrier meurt en captivité le 12 avril 1917 à Valenciennes (Nord) ; il y est inhumé dans le cimetière militaire de la ville.
On pourra lire que ce soldat était en représailles près du front, contrairement aux lois de la guerre.
Les renseignements ont été fournis par BARBET Jean, du 133e RI, qui était au même hôpital (Ambulance du Lycée Henri Wallon) à Valenciennes avant de rejoindre le camp de Soltau.
A noter : le corps n'est plus au carré militaire du cimetière St-Roch, il a été rendu à la famille : "le Petit Méridional" du 26/11/1921 annonce la cérémonie pour l'arrivée du corps (avec d'autres) le mardi 29/11/1921 à 8h du matin.

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                Figurent également dans cette liste les noms de 3 civils fusillés le 16 octobre 1917 au lieu-dit Le Rôleur. Les actes sont dressés
"Sur l'ordre de la Commandanture, signé Sellschopp, Lieutenant et Adjudant"

  • HERBAUX Victor
  • COTTEAU Edmond
  • CANONNE Alfred

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Liste alphabétique des 29 noms ci-dessus.

 

  Liste des affectations connues.

 

Noms Acte
BASQUIN, Louis Jules Joseph 483
BAYLE, Pierre 870
CANONNE, Alfred 1119
COLIN, Germain 403
COMBRIE, Georges 473
CORDON, Georges 637
COTTEAU, Edmond 1118
CREPIN, Henri Léon 487
DELANNOY, Alexandre 594
DELFOSSE, Léon Emile 516
DEMEYER, Victor Aimable 99
DOLET, Henri Joseph Jean Gabriel 593
GRESSIER, Louis Alfred 488b
GUYSE, Alphonse Bernard Jean 940
HERBAUX, Victor 1117
HOUCK, Léon 1092
HUREZ, Jules Henri Désiré 640b
LEGAY, Charles 1077
MAILLARD, Emile Jules Henri 691
MASSINON, Edouard 907
MENIELLE, Emile Jules 578b
MILLOT, Jules 498
NAMUR, Paul Joseph 649
PAYEN, Jules Victor 1082
PELISSIER, Léon 453
ROUTARD, Henri 1091
SEGARD, Emile Paul Edouard 476
TISON, Gilbert 345
VAN PUYENBROECK, Hippolyte François 876
 
Affectation Acte

 


 

 

 

3 mai 2013

1917 - Soldats Allemands décédés à Valenciennes

 Entre le 25 Août 1914 -date de l'invasion de Valenciennes- et le 2 novembre 1918 -date de la libération de la ville-, de nombreux soldats allemands ont été soignés dans les divers hôpitaux "militarisés", initialement tenus par la Croix-Rouge puis par l'occupant lui-même ; certains d'entre eux y sont décédés et figurent dans les registres d'état-civil de la commune jusqu'à ce que les autorités d'occupation cessent de communiquer les décès à l'administration :
Jusqu'en juin 1917 les actes portent réglementairement le nom de 2 témoins (français) ; ce n'est qu'en octobre que la mairie consigne 30 actes succincts antérieurs au 8 septembre et portant la mention "Dressé sur l'ordre de la Commandanture" ; ils seront les derniers de la période d'occupation à être enregistrés.

C'est donc grâce à d'autres sources que je continue de les recenser, mettant à profit celles-ci pour compléter les listes de 1914 à 1917 qui avaient déjà été publiées et seront mises à jour.

cimetière allemand Valenciennes

1051 soldats allemands de la Grande Guerre sont actuellement connus comme décédés à Valenciennes.

L'inhumation se faisait au cimetière St Roch, voir sur ce même blog le sujet sur le cimetière durant la guerre.

Il n'y a pas eu à proprement parler de combats dans la ville lors de l'invasion d'Août 1914, depuis cette date il s'agit donc de blessés amenés du front dans les Lazarett et qui n'ont pu être sauvés. A partir de mi-octobre 1918 il s'agit de combats face aux alliés qui progressent jusqu'à investir la ville le 2 Novembre, des blessés décèderont après cette date lors du repli jusqu'à l'Armistice du 11/11/1918, puis des prisonniers en 1919.

Les sources -toujours signalées- sont :

  • Les Archives Départementales du Nord, registres des décès de Valenciennes,
  • Le site Denkmalprojekt,
  • Le site Frontflieger,
  • Photos & informations personnelles
  • Des historiques régimentaires, dont celui du Régiment d'Infanterie de Réserve n°55, pour le dernier mois de guerre,
  • Le site Verlustlisten 1. Weltkrieg.

 

  • Pour chaque soldat ci-dessous un lien sous le nom permet d'accéder à la source principale (signalée après celui-ci) figurent ensuite :
    • Grade et unité - dans la mesure des informations,
    • Date et lieu de naissance (id°),
    • Date et précisions sur le lieu de décès.
      • Informations complémentaires ; le cas échéant, un lien permet d'accéder à la source, si différente de la principale.
      • Lorsque j'en ai connaissance, le lieu d'inhumation est précisé ; selon le site Volksbund.de, près de la moitié des soldats allemands inhumés au cimetière de Frasnoy (Nord-France) venaient de Valenciennes. Je n'ai cependant pas obtenu de liste auprès de l'organisation chargée des tombes, qui m'a répondu "ne pas donner de renseignements aux chercheurs", et lors de ma visite au cimetière fin janvier 2020, le livre des noms (Namenbuch) était remplacé par un avis de leur antenne française de Metz indiquant la conservation du livre "à l'abri des conditions hivernales". Ce n'est qu'après le confinement que j'ai pu revenir (le 2/06/2020) et, toujours faute de livre, photographier chaque tombe, ce qui m'a permis de dresser un plan détaillé de l'implantation de celles-ci à Frasnoy

        Les informations retrouvées sur le site Volksbund.de étant le plus souvent parcellaires, j'ai étendu la liste des noms à ceux qui sont décédés dans les derniers combats avant l'Armistice, à Valenciennes ou dans les communes voisines exclusivement

  Certains renseignements sont rédigés en allemand, avec l'usage habituel des abréviations, parfois réduites à quelques lettres, comme
i.Kr. pour Tod infolge Krankheit (ou Kriegsverwundung) : Décédé des suites de maladie (ou de ses blessures de guerre).

  En ce qui concerne l'État-Civil de Valenciennes (noté ci-dessous "ECV") aux Archives Départementales du Nord, le lien renvoie via la cote du microfilm à la page d'accueil de celui-ci faute de lien pérenne avec cette vesion du site. Il convient donc pour le moment de relever les n°s d'acte et de vue.
L'historique du RIR55 ( dont il a déjà été question ici) n'étant pas numérisé, aucun lien n'est disponible.

 

  Liste der deutschen Soldaten, die zwischen 1914 und 1919 in der Stadt Valenciennes starben, entweder im Zivilregister eingetragen oder gesammelt, insbesondere auf der Website "DenkmalProjekt".
Manchmal geben die Einträge einige Informationen über diese Soldaten, wie z.B. ihre Einheit, die ich ebenfalls wiedergebe. Diese Soldaten wurden in der militärischen Abteilung des städtischen Friedhofs von Saint-Roch begraben.
Die Leichen wurden nach dem Krieg auf den Friedhof von Frasnoy überführt oder zu ihren Familien zurückgebracht.

 

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Voici les 239 noms connus au 22/02/2023 pour 1917, dans l'ordre des décès :
parmi eux, 200 sont recensés au cimetière militaire allemand de Frasnoy.

Une liste alphabétique au bas de la page renvoie vers les informations personnelles.  

 

 

 

 

 

  • MIERKE Hermann      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 28 vue n°8
      Grade & Unité  Musketier ; 94°IR Prussien, 11°Cie, 6°Division d'infanterie, 2°Corps d'armée.
      Naissance  06 jan 1894 Schubzendorf district Ruppin (Brandenbourg)
      Décès  09.01.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • SCHRIENEWERK Hermann Wilhelm      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 71 vue n°20
      Grade & Unité  Sous-officier ; 3°Cie, 65°IRR, 208°division d'infanterie de réserve
      Naissance  06 mai 1887 Mallendorf, district de Eckartsbergen
      Décès  25.01.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • WITTKOWSKI Julius      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 192 vue n°50
      Grade & Unité  Conducteur auxiliaire ; Direction des Chemins de fer militaires Lille, Service traction de Valenciennes
      Naissance  02 juil 1879 Jannrode près Evbling (Prusse Occidentale)
      Décès  18.02.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • HELLER Karl      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 240 vue n°62
      Grade & Unité  Canonnier ; 3°Bie, 112° Regt d'artillerie de campagne
      Naissance  05 nov 1897 Berlin
      Décès  03.03.1917 Ambulance des Petites Sœurs des Pauvres, Avenue Duchesnois
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

  • BIESCHKOWSKI Hans      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 277 vue n°71
      Grade & Unité  Sous-officier aviateur ; Ecole d'aviation 1° Armée (AFP 1)
      Naissance  02.07.1893 Oliva
      Décès  10.03.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

  • JORDAN Ernst      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Ltn.d.R. ; R.I.R. 5
      Naissance  09.10.1894 Rastenburg
      Décès  12.03.1917 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

  • OTTO Karl      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 307 vue n°79
      Grade & Unité  Pionnier ; 9°Colonne prussienne construction voies chemin fer, 4°Regiment
      Naissance  27 avr 1872 Wutike Ostpriegnitz Brandenburg
      Décès  15.03.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • KUHL Hermann      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 360 vue n°92
      Grade & Unité  Sergent Major ; 25°IR, 6°Cie, 208°Division
      Naissance  01 jan 1893 Cologne Deutz
      Décès  24.03.1917 Ambulance des Petites Sœurs des Pauvres, 22 Avenue Duchesnois (Kriegslazarett 29 )
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

  • BRACHMANN Heinrich      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 384 vue n°98
      Grade & Unité  Musketier ; 2° Dépôt recrues campagne, 50° Division d'infanterie réserve allemande
      Naissance  19 avr 1897 Ganderkesse (Oldenburg)
      Décès  31.03.1917 Ambulance du Collège de Jeunes Filles Boulevard Pater
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

  • WERTH Karl      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Hauptmann der Reserve ; 1. Großherzoglich Hessisches Feldartillerie-Regiment Nr. 25, 7. Batterie
      Naissance  -
      Décès  01.04.1917 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        Unglücksfall (Accident)

 

 

 

 

 

 

  • WAGNER Michael      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 422 vue n°107
      Grade & Unité  Caporal ; 1°Rgt d'artillerie campagne bavaroise, 1° colonne munitions, 1° Bde, stab. D'artillerie campagne réserve
      Naissance  15 avr 1880 Aislingen Dillenger
      Décès  06.04.1917 Ambulance du Collège de Jeunes Filles Boulevard Pater
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • BELLMANN Johann      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 524 vue n°133
      Grade & Unité  Grenadier ; 89°Rgt grenadiers; 5°Cie
      Naissance  28 déc 1873 Walde près Lanenbruck (Hanovre)
      Décès  23.04.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • SAUTTER Wilhelm      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 564 vue n°143
      Grade & Unité  Lieutenant ; Wurtembergeois, 125°IR, 2°Cie
      Naissance  27 sep 1894 Stuttgart
      Décès  30.04.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République (bayerischen Kriegs-Lazarett, Abteilung 62)
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

  • NAUMANN Kurt      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Ltn. ; I.R. 131
      Naissance  10.02.1892 Spandau
      Décès  06.05.1917 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

  • CANTER Kurt      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Leutnant der Reserve ; (Aviateur)
      Naissance  26.12.1884 Gumbinnen
      Décès  14.05.1917 Famars
      Inhumation  pas d'information connue.

 

  • PÄTZOLD Fritz      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Vzfeldw. ; (Aviateur)
      Naissance  30.01.1896 Bunzelwitz
      Décès  14.05.1917 Famars-Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.

 

 

 

 

  • ANDERSOHN Otto      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 713 vue n°181
      Grade & Unité  Territorial ; 10°Cie, 77IRR
      Naissance  21 avr 1883 Neukoell(n)er
      Décès  16.05.1917 Ambulance du Lycée Henri Wallon, place de la République
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • HEINE Theodor      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 769 vue n°195
      Grade & Unité  Lieutenant ; Escadrille combat (Bogohl 1)
      Naissance  19 mai 1890 Hambourg
      Décès  25.05.1917 Valenciennes -La Briquette
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

  • GLÄNZEL Albert      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 782 vue n°198
      Grade & Unité  faisant fonction d'officier ; Escadrille combat Bogohl 1
      Naissance  18 juin 1887 Nieder Würschrvitz District de Chemnitz (Saxe)
      Décès  29.05.1917 Valenciennes
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • SUWAK Ludwig Ignat      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 842 vue n°213
      Grade & Unité  Sous-officier sanitaire ; 12° Lazarett Forteresse Modlin
      Naissance  en 1872 Kartschow (Varsovie)
      Décès  15.06.1917 "à Valenciennes"
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

  • ABRICH Josef      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 843 vue n°214
      Grade & Unité  Fusilier ; 9°Cie, 38°Rgt fusiliers
      Naissance  13 déc 1884 Mermersdorf Grestkau ( Silesie)
      Décès  16.06.1917 "à Valenciennes"
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • LEWTSCHUK Johann      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 869 vue n°220
      Grade & Unité  Soldat ; 26° d'artillerie forteresse Modlin
      Naissance  en 1879 Pribisch Grodno
      Décès  24.06.1917 Dans un train d'ambulance
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

  • THIEME Georg Joseph      Source : Etat-Civil de Valenciennes, Décès : 1917 Acte 871 vue n°221
      Grade & Unité  Unteroffizier ; École l'Escadrille chasse O.H.L. Jasta Schule I
      Naissance  12 juil 1892 Dresden
      Décès  30.06.1917 La Briquette
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

  • KINDERMANN Gerhard      Source : Etat-Civil de Valenciennes. Décès : 1917 Acte 1042 vue n°264, dressé sur ordre de la Commandanture
      Grade & Unité  Lieutenant de Réserve ; École d'escadrille chasse O.H.L. Jasta Schule I
      Naissance  15 juin 1891 Neha
      Décès  14.07.1917 Valenciennes
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

 

  • VOGT Paul      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  - ; Flieger-Ersatz-Abteilung Nr. 1, Staffel 5
      Naissance  -
      Décès  26.07.1917 La Briquette bei Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        abgestürzt

 

 

 

 

 

 

  • DONNER Wilhelm      Source : Etat-Civil de Valenciennes. Décès : 1917 Acte 1054 vue n°266, dressé sur ordre de la Commandanture
      Grade & Unité  Vizefeldwebel (sergent-major) ; École d'escadrille chasse O.H.L. Jasta Schule I
      Naissance  05 juin 1890 Berlin
      Décès  20.08.1917 Famars
      Inhumation  St-Roch.

 

 

 

 

 

  • WESCHEL Ernst      Source : Etat-Civil de Valenciennes. Décès : 1917 Acte 1058 vue n°266, dressé sur ordre de la Commandanture
      Grade & Unité  Territorial ; 3°Cie, 84°IR
      Naissance  02 déc 1896
      Décès  27.08.1917 "à Valenciennes"
      Inhumation  St-Roch.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • MULLER Wilhelm      Source : Etat-Civil de Valenciennes. Décès : 1917 Acte 1067 vue n°267, dressé sur ordre de la Commandanture
      Grade & Unité  Territorial (Grenadier) ; 2°Cie, 119°Rgt grenadiers
      Naissance  08 juin 1890 Frankfurt am Main (Provinz Hessen-Nassau, Preußen)
      Décès  07.09.1917 im bayerischen Kriegs-Lazarett Nr. 62 in Valenciennes, Frankreich
      Inhumation  St-Roch tombe n°522.

 

  • SCHRENNER Johann      Source : Etat-Civil de Valenciennes. Décès : 1917 Acte 1068 vue n°267, dressé sur ordre de la Commandanture
      Grade & Unité  Fusilier ; 10°Cie, 261°IRR
      Naissance  19 mai 1897
      Décès  07.09.1917 "à Valenciennes"
      Inhumation  St-Roch tombe n°523.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

 

 

  • BOß Fritz, von      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Vizewachtm. ; Kürassier-Regiment Nikolaus I. von Rußland (Brandenburgisches) Nr. 6
      Naissance  -
      Décès  16.10.1917 bei Roeulx zwischen Cambrai und Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        gefallen: EK II. 20.09.14; EK I. 1918

 

 

 

 

 

 

 

  • SCHUBERT Paul      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Leutnant d. R. ; I. Garde Reg. 10. Komp.
      Naissance  Schwöbber 1883
      Décès  24.11.1917 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        BuchhändlerDirektor der Baslatwerke BramburgJak vom RIR 91, verw. 21.11.1917

 

 

  • LHOTZKY Bruno      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Lieutenant de Réserve ; Jasta-Schule I/ Valenciennes
      Naissance  02.08.1890 Oneschty/Beßarabien (Rußl.)
      Décès  30.11.1917 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • SCHULZ Wilhelm Christoph Rudolf Karl      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Hilfsschaffer/Gemeiner der Reserve ; Militär-Eisenbahnbetriebsamt 1
      Naissance  31.08.1886 Tostedt
      Décès  06.12.1917 gef a.d. Bahnhof Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        ledig; ev; Adresse: HH-Wilhelmsburg, Wittestr. 4
        Verlustlisten

 

  • WIEDELMANN Heinrich Friedrich Wilhelm      Source : Gelsenkirchen
      Grade & Unité  Rangiermeister ; Militär-Eisenbahnbetriebsamt (?)
      Naissance  12.03.1876 Bierde
      Décès  06.12.1917 Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.

 

  • FINGER Gustav      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Gefreiter ; Reserve Infanterie Regiment 225, 6.Komp.
      Naissance  04.04.???? Warmbrunn
      Décès  07.12.1917 Valenciennes, im Westen
      Inhumation  pas d'information connue.

 

  • PLATT Heinrich      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Ltn.d R. ; -
      Naissance  27.07.1890 Eberbach
      Décès  10.12.1917 Famars bei Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : -

 

 

 

 

  • SCHULDT Claus      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  - ; Inf. Regt. Nr. 1
      Naissance  06.06.1878 Frestedt (Süder- dithmarschen)
      Décès  25.12.1917 (?) im Lazarett Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.
      • Infos complémentaires : 
        Dr.; Oberlehrer a.d. Realschule in Hamburg-Hamm / WehrmannIm Februar 1917 einberufen; November 1917 an die Front; verwundet bei Cambrai; gestorben im Lazarett.
        Verlustlisten

 

 

 

  • BORNS Rudolf      Source : Denkmalprojekt
      Grade & Unité  Kanonier ; Lothringisches Fußartillerie Regiment Nr. 16, II. Bataillon, 6. Batterie
      Naissance  -
      Décès  30.12.1917 an seinen Wunden in Valenciennes
      Inhumation  pas d'information connue.

 

 

ABRICH Josef
ABT (ALT) Johannes Adolf
ALBRECHT Johannes Adolf
AMBROSIUS Heinrich
ANDERS Hermann
ANDERSOHN Otto
ANDRICH Karl
BALZ Wilhelm Karl
BARTELS Johann
BASSE Fritz
BAUERS Heinrich
BAUER Xaver / Peter
BÄUMGEN Heinrich
BAUTZ August
BECKER Johann Pierre
BEHL Hermann
BEHN August
BELLMANN Johann
BEYER Johann Albert
BIERE Fritz
BIESCHKOWSKI Hans
BLECHER August
BOBRINK Heinrich
BOCKHOLDT Hans
BODENBACH Johann
BOIKE Bernhard
BORCHERS (BORCHES) Heinrich
BORNS Rudolf
BOSCH Gottlob
BOß Fritz, von
BRACHMANN Heinrich
BRANDL Karl
BREDE Hermann
BRENNERT Ludwig
BRÜGMANN Friedrich
BRUNNER Arthur Georg
BUCHMANN Erich
BUDDE Karl
BURGER Andreas
BUSCH Bruno
CAMPHAUSEN Erich
CANTER Kurt
CONRAD Konrad
DASCH Leonhardt
DECKER Albert
DENKERT Friedrich
DIPPEL Georg
DOBBERSTEIN Paul
DOMBROWSKI Johann
DONNER Wilhelm
DRUCKENMÜLLER Johan Peter
DRUDECKE Fritz
DÜDE (DUEDE) Gustave
DYIONSKI / DZIOWSKO Theodor
ECKHARDT (ECKARDT) Richard
ENGEL Wilhelm
FELDMANN Henri Joseph Jean Gabriel
FERTL Georg
FINGER Gustav
FRICKE Friedrich
FRICK Johann
FRIEDL Josef
GAISER Karl
GEIST Alfons
GERSTENECKER Emil
GLÄNZEL Albert
GLORIA Hans Ernst Willi
GORNY (JERNY) Peter
GRZESIK Walter
GURT Emil
HÄBERLE Hermann
HAECKER Louis
HAHN Johann
HAMEISTER Ludwig
HANKOFF August
HECHT Wilhelm
HEINE Theodor
HELLER Karl
HER(R)MANNI Adalbert William
HEUSMANN Fritz
HILDEBRAND (HILLENBRAND ?) Joseph
HINDERBERGER Georg
HITZ Fritz
HOEFFER Johann
HOLLSTEIN Konrad
HOMANN Albert
HONIGSHEIM Werner (Emil ?)
HORN Otto
HÖSERMANN Hermann
HUNDSCHELL Fritz
HUZEL Wilhelm
JACOBI Hugo
JAKOB Friedrich Wilhelm
JENSCH Otto
JESPERSEN Jens
JONCZYK Johann
JORDAN Ernst
JUNK Wilhelm
KAHL Eugen Wilhelm
KELLNER Paul
KESSLER (KEHLER) Arthur
KINDERMANN Gerhard
KLEIN Alfred
KLIE Friedrich
KLONETZKY Walter
KÖLBL Ludwig
KOLHER/KÖHLER Walter
KÖLKER (KOLHER) Josef
KUHL Hermann
KÜHNE Emil
KUKAT Ernst
KÜSTER Friedrich
KUTZ Wilhelm
LANGE Heinz Heinrich
LAUBENSTEIN Philipp
LAUSBERG Hermann
LEHMANN Emil
LEICH Walter
LEWTSCHUK Johann
LHOTZKY Bruno
LINDOW Hermann
LUTZ Karl
LUTZ Ludwig
MARSCHALL Adolf
MATTHIAS Edwin
MAUBACH Wilhelm
MAYER / MEYER Johann
MERLECKER Otto
MICHIELS Johann
MIERKE Hermann
MÖBIUS Arthur
MÖHRING August
MOMMERS Peter
MÖSSINGER Johann
MÜLLER Friedrich
MULLER Wilhelm
MUNKELT Paul Friedrich Willi
MUNSTER Wilhelm
NARR Gottfried
NAUMANN Kurt
NEUMANN Eduard
NEUPERT Richard
NIBULINSKI Anton Emil Karl
NIELSEN Heinrich Julius
NIEMANN Ludwig
NOLTE Georg
NUBER Josef
OESTMANN Heinrich
OTT Georg Matthias
OTTO Karl
PÄTZOLD Fritz
PETER Eugen
PFAFF Franz
PFEIFFER Leopold
PFORTMÜLLER George
PIRO Jakob
PLATT Heinrich
PSCHORR Heinrich
RASCHKE Gustav
RAUH Rudolf
RECKLIES Hermann
REIMANN Rudolph Leopold
REINERS Mathias
REPS Karl Franz
RICKENS Johann
ROEBERS Heinrich
ROHDE Heinrich
RÖSCH Wilhelm
RÖSSLER/ROESSLER Wilhelm
RUPP Friedrich
SALGE Andreas
SAUTTER Wilhelm
SAUTTER Wilhelm
SCHÄFER Valentin
SCHALE Friedrich
SCHEEL Julius
SCHMALHOFER Georg
SCHMEIDUCH Heinrich
SCHMELZER Adam
SCHMIDHÄUSLER Franz
SCHMIDT Ferdinand
SCHMIDT III Franz Richard
SCHMIDT Franz (Joseph)
SCHMIDT Hermann
SCHMIDT Wilhelm
SCHNEIDER Xaver
SCHÖLZCHEN Josef
SCHOLZ Emil
SCHRENNER Johann
SCHRIENEWERK Hermann Wilhelm
SCHRÖDER Karl Otto
SCHRÖDER Otto
SCHUBERT Paul
SCHULDT Claus
SCHÜLER Wilhelm
SCHULTE Heinrich
SCHULZ August
SCHULZ Wilhelm Christoph Rudolf Karl
SCHWARZE Heinrich
SPIES(S) August Rudolf Ernst
STAHN Karl
STARCKLOFF Max
STEFFENS Klaus Gerd
STÖHR J(e)an Hedden
STÖRTLÄNDER Karl
STRODE Adolf
SUCK Carl Heinrich Nicolaus de Pinneberg.
SÜLTER Dietrich
SUWAK Ludwig Ignat
THEES Henri
THIEME Georg Joseph
THOMAS Oswin
THÖM Johann
TÖDT Eduard
TÖLKE Josef
TRASCHÜTZ Ludwig
TROFE Fritz
VOGT Paul
WAGENER Karl
WAGNER August
WAGNER Johann
WAGNER Michael
WEIHS /WEISS August
WELLER Georg
WENDT Hermann
WERTH Karl
WESCHEL Ernst
WIEDELMANN Heinrich Friedrich Wilhelm
WIEDEMANN Hans
WILLERS Schwittert
WINKLER Karl Robert
WISTUBA Karl
WITTKOWSKI Julius
WOELFERT Arnold
WOLF Wilhelm
ZAHL Albert
ZEHENDER Karl
ZIEMAINZ Friedrich
ZILLESSEN Adolf
3 mai 2013

1917 - Soldats Russes et Roumains décédés à Valenciennes

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sever01



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Liste alphabétique des 122 noms ci-dessus.

 

 

 

Noms Acte
APTIKAJEW, Scharafislam 317
BARANZEWITSCH, Semen Iwan 292
BASHAM, Job 347
BESTUSCHOW, Iwan 262
BINEK, Jan Anton 216
BITKOW, Jwan Maxime 479
BOBROW, Leon 1078
BORMUTOW, Peter, de Rastreloyew 763
BOZHAROW, Wassili 340
BRAGNIBUR, Thomas 310
BROWENKO, Iwan Oetrow 790
CHANANOW, Abdul Ebrahim 282
CULCEA, George 287
DAGEL, Eduard 528
DANILOW, Daniel Grigori 371
DELGIN, Ingor Stefan 854
DEMJANOW, Gawriel Michailow 839
DERAWEZNIKO, Nikolei 504
DEYKON, Nikomae 573
DJAKOW, Iwan Alexje 525
DORAKOW, Piotr Wassili 250
DOROSCHENKO, Michael 451
DUMITRU, Iwan 454
FOMENKO, Stefan Jwan 513
FRANCEANU, Nicolae 329
GHEORGHE, Jon 242
GLODURAU, Totor 418
GOLOWKA, Peter Lewin 860
GORDEJENKO, Foma Sprtidon 566
GRIGORIEW, Nikolai 775
HARPUNIN, Frédéric 331
HURLIAU, Jon 297
IDEL, Silber Leiba 502
ILJUCHIN, Iwan 1075
Inconnu, 291
INOSIENZOW, Michael 1074
IWANOW, Pietre Jakob 783
IWANOW, Serge Peter 774
JAGODIN, Feodor André 755
JAKOWENKO, Michael 266
JAKOWLOW, Alexy Michael 351
JEWTUSCHENKO, Feodot Fome 521
JUDIN, Serguei Pawell 625
KALININ, Iwan Philippe 353
KARASIWITSCH, François 1079
KASANZOW, Stepan Kyrill 864
KERELENKO, Moisse 787
KOHWELIS, Stanislas 1080
KOLITSCHKOW, Iwan Kalinin 402
KOPAJEW, Chajdar 109
KOSLOW, Daniel Iwan 567
KOSTOLOMOW, Jeswstachi Iwan 308
KOTSCHERGIN, Pister 602
KROPATIOW, Jwan 470
KÜJASEW, Michael Stefan 859
KURBATOW, Sergei Feodor 539
LATYSCHOW, Bogin Ivan 311
LEBETJEW, Nicolae Jacob 499
LEONTLEW, Stepan Trofin 393
LEPINO, Nikita Iwan 808
LOKIN, Konstantin 776
MACIKEWITSCH, Wladislaw Mikentjow 671
MAKEWITSCH, Jakob Wikenti 777
MAMAJEW, Trofin Platon 772
MASTENKO, Leonkin Maxim 810
MEDWEDOW, Arcefi Miron, de Dimitriewska 757
MIESTALEWSKI, Julian Jan 600
MINDUROSCHWILI, Jossif 241
MUSTEKISCH, Josef 224
NIESTIEROW, Iwan Anton 866
PASCHA, Stephan 273
PASCHELN, Michaj 315
PASSENKO, Theodor 758
PATAPOW, Grigori 111
PEREGRINOW, Andrëy Radion Gem 718
PIENKO, Trofim 565
PIRESCHKOWO, Iwan 788
PODMARILOW, Jofsey Pröter 876
POLONSSKI, Luka 83
POPENLO, Abraham Nikolai 546
POPOW, Iwan 812
PRATOSENKO, Afasani Trofim 572
PRESURA, Alexander 449
RATSCHOWSKI, Konstantin 243
ROSSIAU, Gregori 293
RUBIN, Luka André 773
SAPIKA, Georgi 368
SCHESTER, Iwan Gem 719
SCHIPILOW, Jwan 110
SCHIPILOW, Simjon Tymitri 349
SCHLASIN, Pawel André 795
SCHMERT, Iwan David 1071
SCHOLTUNOW, Luka Jwan 472
SELENZOW, Michael Jefdohim 471
SEREBRIAKOW, Jcow Piotre 456
SEROW, Trofin Simion 809
SESNOWSKI, Stanislaw 793
SIDOROW, Dimitri André 379
SIMUCHA, Piotr 82
SISOJEW, Alex Tjamofei 332
SKORIK, Toma Tjemian 309
SKOROCHODOW, Iwan Gregory Gem 712
SLONOW, Wassili Roman 784
SMAGIN, Iwan Michaël 847
SMIRNOW, Konstantin 395
SPRYDON, Anoniwitsch Dubok (sic) 94
SSAMURSENKO, Grigori 227
SSITNIL, Simion 520
SWASKO, Ivan 762
TASCHKINOW, David Feodor 861
TEMTSCHUK, Philipp 1072
TESCHELSKY, Sigmind jan 799
THATSCHOW, Wassili 589
TROFFINOW, Timofe Jegor Gem 716
TSCHERNOLICHOW, Feodor Matrofan 394
TSCHURUN, Karp 207
TUROW, Mark Maxim 437
TYRLOW, Konstantin Dimitru 853
VOICU, Meculac 289
WJALKOW, Iwan 341
WJATSCHESLAW, Anton Gerau 298
ZYMBAL, Timofe Ignatz 582
 
 

 


 

 

 

3 mai 2013

1917 - Soldats Alliés décédés à Valenciennes

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Liste alphabétique des 51 noms ci-dessus.

 

 

 

Noms Acte
APPELTON, William   (APPLETON, W) 76
ASCHWOTH, Samuel   (ASHWORTH, S) 601
BENDALL, Rolph   (BENDALL, R E) 868
BERNETT, Christoph   (BARNETT, CHRISTOPHER) 147
BROWN, Charles   (BROWN, F C) 220
BROWN, William Henry   (BROWN, H W) 417
BRUCE, Leod Wallace Hugh   (McLEOD, WALLACE HUGH) 478
BRVADHEY, Alfred   (BROADLEY, A) 175
BUSCHELL, John   (BUSHELL, JOHN) 424
BUTLER, François   (BUTLER, FRANCIS FRANK) 383
COLDFIELD, --   (OLDFIELD, CHARLES) 480
COOK, Wallace Henry   (COOK, WALLACE H) 159
CRABB, William   (CRABB, WILLIAM) 239
CROZIER, George   (CROZIER, GEORGE) 416
DAHURE, Gustave 423
DAVIES, David   (DAVIES, DAVID) 756
DE VOGEL, Alphonse 452
DELIOR, Isidore 62
DEWALKER, Edgar 1208
DOHERTY, James   (DOHERTY, J P) 146
GARRAT, Albert   (GARRATT, ALBERT) 760
GILMORE, A.H.   (GILMORE, ARTHUR HENRY) 595
GOSLING, John   (GOSLING, JOHN) 505
HALE, William   (HALE, W) 1070
HOLKHAM, Charles   (HOLKHAM, CHARLES) 112
JATE, Ernest   (YATES, ALFRED ERNEST) 503
JOHANNESEN, Peter   (JOHANNESEN, P E) 867
KERNAU, Eduard   (McKERNAN, EDWARD WALTER) 840
LUCAS, Léepnhard   (LUCAS, LEONARD) 761
MILLER, harry   (MILLER, HARRY) 348
MÏLLER, Joseph   (MILLER, J) 1073
MOODY, R.   (MOODY, R) 342
MOORE, Albert   (MOORE, A J) 507
MÜLLER, Alfred   (MULLER, A) 794
MURRAY, Robert Henry   (MURRAY, ROBERT HENRY) 482
OSBORNE, William   (OSBORNE, BERTRAM WILLIAM) 450
PILLING, Harold   (PILLING, HAROLD WINSTANLEY) 324
PLACHMAN, William Edouard   (PEACHMAN, WILLIAM EDWARD) 487
POTIER, Maurice 1076
RAMSAY, Ronald   (RAMSEY, R C) 281
RAPP, Harry   (RAPP, HENRY THOMAS) 481
SMITH, Stanley   (SMITH, STANLEY BROWN) 506
SMITZ, William   (SMITH, WILLIAM) 372
STIEVENARD, David 874
STUART, Herbert   (STUART, HERBERT) 174
TOMLINSON, Harold   (TOMLINSON, HAROLD) 194
TOMPSON, Douglas   (THOMPSON, D) 806
TOOLE, Patrick   (TOOLE, P J) 338
VANDEMAELE, Charles 1250
VLAMISCH, Alois 624
WINKWIRTH, Albert   (WINKWORTH, H) 193
 
 

 


 

 

 

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